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Ukraine : A l’opposé du discours « va-t’en guerre » du Président de la République, la France doit oeuvrer pour la paix
1er mars, par baille — EuropeLundi 26 février, le Président de la République a cru bon de mettre en perspective un possible déploiement de troupes de l'OTAN sur le sol ukrainien, tout en actant l'absence de consensus des pays concernés. Il s'est aussitôt attiré, à juste titre, les foudres de plusieurs pays de l'OTAN et de l'Union européenne.
Sur le terrain éminemment sensible de la politique internationale et alors que les tensions s'aiguisent, Macron fait une fois de plus le choix, de se mettre en avant pour des motifs politiciens liés aux élections européennes.
Les questions diplomatiques, la sécurité et les droits des populations sont trop importantes pour être laissées à des calculs politiciens et à des annonces qui décrédibilisent la France sur la scène internationale.
En Ukraine, comme à Gaza et partout dans le monde, l'urgence est d'agir pour la paix.
La CGT continuera à soutenir le peuple ukrainien confronté à la folie guerrière de Poutine et au côté du peuple russe toujours plus bâillonné face à l'autoritarisme de Poutine.
La France doit demander un cesser le feu immédiat et le respect de l'intégrité territoriale ukrainienne.Montreuil, le 1er mars 2024
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Mobilisé.es les 8 et 19 mars pour les droits des femmes, l’égalité, les salaires et les carrières
29 février, par baille — Mobilisations, uneEn dépit des déclarations répétées du pouvoir en faveur de l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, la CGT déplore l'absence de réelles avancées. Dans la Fonction publique comme dans tous les secteurs professionnels, les inégalités persistent et les agressions sexuelles ou sexistes sont encore trop souvent le quotidien des femmes sur leurs lieux de travail.
Alors qu'elles représentent plus de 60 % des personnels, les femmes sont en moyenne rémunérées 14 % en moins que leurs collègues masculins dans les trois versants.
Une grande part de cette discrimination salariale réside dans les taux de primes versées qui jouent systématiquement en défaveur des femmes. C'est une des raisons qui conduit notre organisation syndicale à s'opposer à l'accroissement de la part de la rémunération au mérite – forcément payée via les régimes indemnitaires – qui ne manquerait pas d'aggraver cette situation. Une autre part importante de la différence vient de la sous-valorisation des métiers à prédominance féminine : nous demandons une discussion sur la requalification et la reconstruction des grilles salariales pour assurer enfin l'application de la loi qui garantit un salaire égal pour un travail de valeur égale.A l'occasion du 8 mars, la CGT Fonction publique rappelle que l'égalité entre les femmes et les hommes, y compris au travail, est un enjeu de justice sociale majeur qu'il faut faire aboutir, ici et maintenant.
Notre organisation syndicale appelle les agentes et les agents des trois versants de la Fonction publique à s'inscrire massivement dans la grève féministe du 8 mars et à participer, nombreuses et nombreux, aux manifestations organisées ce jour-là.
Lire la suite dans le tract de la CGT Fonction publique
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Les agent·es de l’OFPRA, de nouveau en grève, à partir du mardi 5 mars 2024, pour la 5ème fois en 5 mois
29 février, par baille — Intérieur, uneDepuis octobre 2023, toujours déterminé·es pour la satisfaction de leurs revendications
Les syndicats ASYL et CGT OFPRA, représentatifs majoritaires du personnel, ont déposé un préavis de grève courant du 27 février au 31 mars 2024 et appellent l'ensemble des agent·es de l'Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA) à cesser de nouveau le travail et à se rassembler devant le siège de l'Office (201 rue Carnot, Fontenay-sous-Bois), à partir du mardi 5 mars 2024 à 10 heures. Les agent·es se réuniront à la fin de la journée en assemblée générale pour décider, selon l'avancement des négociations avec la Direction, de la poursuite de leur mouvement et de la possible reconduction de leur grève dès le lendemain.
Cette mobilisation, suivie par plus d'un quart des agent·es de l'OFPRA depuis le 26 octobre 2023, s'inscrit dans le contexte des négociations du prochain Contrat d'objectifs et de performance (COP) pour 2024-2026 entre la direction de l'OFPRA et ses ministères de tutelle (ministères de l'Intérieur et du Budget). Ce document fixe la charge de travail de l'ensemble des agent·es de l'OFPRA et les moyens qui sont attribués à l'établissement pour assurer ses missions.
Le 5 février 2024, le site d'information Mediapart a publié le rapport commandé par la Direction de l'OFPRA à la Direction interministérielle de la transformation publique (DITP) dès 2021 afin de se conformer aux objectifs gouvernementaux de réduction des délais d'instruction des demandes d'asile à 2 mois. Les conclusions de ce rapport sont venues conforter les revendications de l'intersyndicale, qui ne peuvent être ainsi considérées comme irréalistes. En effet, la DITP souligne elle-même le caractère inatteignable des objectifs actuellement imposés aux agent.es de l'établissement, et ses préconisations vont même au-delà des revendications portées par ces dernier.es en proposant une baisse de 29% des objectifs chiffrés des officiers et officières de protection, chargé.es du traitement des demandes d'asile, là où l'intersyndicale revendique une baisse de « seulement » 25%.
Le rapport de la DITP, remis à la Direction dès avril 2022, et réclamé depuis lors par les organisations syndicales, n'a jamais fait l'objet d'une quelconque publication par la Direction. Les seules informations dont disposaient jusqu'ici les agent.es et les organisations syndicales quant à cette mission menée à l'Office par trois cabinets privés pour un montant de près de 500 000 euros étaient issues du rapport sénatorial d'Eliane Assassi et d'Arnaud Bazin sur l'influence croissante des cabinets de conseil sur les politiques publiques.
La découverte des conclusions du rapport de la DITP par voie de presse a dévoilé l'opacité entretenue sciemment par la direction de l'OFPRA, dont la dernière manifestation est l'absence de toute réponse significative donnée aux revendications principales des agent.es, et même de toute communication quant aux positions qu'elle défend face aux tutelles dans le cadre de la négociation du COP de l'établissement.
Les syndicats ASYL et CGT-OFPRA appellent ainsi la Direction à sortir de cette culture du manque de transparence avec les partenaires sociaux et les agent.es, et à entamer de véritables négociations sur la base des revendications portées publiquement par les agent.es et en faveur d'objectifs chiffrés réalistes, d'une baisse des cadences de travail, et de recrutements significatifs dans des services de l'établissement actuellement en souffrance.
Les syndicats ASYL et CGT OFPRA appellent donc l'ensemble des agent·es de l'OFPRA à cesser de nouveau le travail à partir du mardi 5 mars 2024, pour exiger des réponses concrètes à leurs revendications et peser sur la négociation en cours, afin que les autorités de tutelle entendent leurs revendications et leur souffrance face aux cadences effrénées, aux délais sans cesse réduits et à la charge de travail toujours plus importante, sans adjonction de moyens à la hauteur des besoins, au détriment de la qualité du service public assuré par l'établissement.
Fontenay-sous-Bois, le 28 février 2024
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Le projet d’autoroute A69 : un contresens pour la CGT
29 février, par baille — Environnement et équipement, uneUn projet inutile, coûteux, destructeur, au seul profit d'intérêts privés
La Fédération Nationale CGT de l'Équipement et de l'Environnement appelle à élargir la mobilisation pour obliger le gouvernement à abandonner ce projet d'un autre temps : « Obtenu par un lobbying intense, le projet « A69 » est irresponsable, destructeur du climat, des ressources en eau et de la biodiversité ».
INUTILE
Il existe déjà une ligne SNCF et une Route Nationale reliant Toulouse et Castres ; cette route (RN126), a fait l'objet d'un investissement de 55 M€ pour les 10 km de contournement public de la commune de Puylaurens, qui seraient intégrés et donc confisqués par l'A69.
La CGT demande de mettre au débat public le développement du fret ferroviaire, de la voie d'eau et le contre-projet collectif basé sur l'aménagement multimodal des infrastructures existantes.COÛTEUX
480 M€, dont 230 M€ de subventions publiques pour cette autoroute privée et payante : 20 € (Aller-retour) de péage faisant gagner 12 à 15 minutes de trajet.DESTRUCTEUR
Espaces naturels et agricoles sacrifiés : plus de 366 ha artificialisés pour 53 km de 2x2 voies (2,8 Mm³ de déblais et remblais, carrière incluse).
Augmentation du trafic routier : 5 640 véhicules par jour actuellement pour une autoroute pouvant en accueillir jusqu'à 25 000.
Pour la CGT il est urgent de développer les mobilités du futur, de repenser l'aménagement du territoire au plus proche des besoins des populations, en épargnant le climat, les milieux naturels et les terres agricoles !AU SEUL PROFIT D'INTÉRÊTS PRIVÉS
Le groupe pharmaceutique Pierre Fabre, qui veut faciliter l'import-export de ses produits par camions (2,7 Milliards d'euros de chiffres d'affaires en 2023, en augmentation de 10 % depuis 2023)
Le groupe de Bâtiment Travaux Publics « NGE », maître d'œuvre des travaux et futur concessionnaire, et son actionnaire, le fonds de pension Montefiore Investment (NGE c'est 3 Milliards d'€ de chiffres d'affaires en 2022 !)UN PROJET CONTROVERSÉ
- 1 500 scientifiques, dont des auteurs du 6e rapport du GIEC, ont signé une tribune pour dénoncer ce projet !
- Le Conseil National de Protection de la Nature s'est prononcé contre !
- L'Autorité environnementale a émis un avis très critique, assorti de nombreuses recommandations !
- La CGT des établissements Fabre s'est désolidarisée du projet !
- Une centaine d'agriculteurs impactés par ce projet, se prononcent contre !
Considérant le projet de l'A69, pour le capitalisme, par le capitalisme, au détriment de l'intérêt général, la FNEE CGT appelle à rejoindre les mobilisations.
– Communiqué de la CGT Équipement-Environnement en téléchargement
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Nouvelle(s) purge(s) budgétaire(s) : il faut les arrêter !
28 février, par baille — Fonction publique, uneDE QUI SE MOQUE-T-ON ?
À peine la loi de finances 2024 adoptée, à marche forcée et au mépris de la démocratie parlementaire, qui plus est par un énième 49-3 en décembre dernier, voilà que la Macronie organise déjà l'annulation de 10 milliards d'euros par décret en ce mois de février !
Une fois de plus, les parlementaires n'auront pas leur mot à dire sur la décision prise.
Il est vrai que la loi organique relative aux lois de finances – dont l'UFSE demande l'abrogation – autorise à annuler jusqu'à 1,5 % des crédits ouverts en loi de finances.
Il y a matière à s'interroger également sur le respect du principe de sincérité budgétaire. À l'évidence, la Macronie avait volontairement surestimé le taux de croissance lors de l'élaboration de la loi de finances 2024 revu aujourd'hui à la baisse de 1,4 % à 1 %.
L'UFSE rappellera aussi les mensonges et approximations budgétaires sciemment organisés par la Macronie lors de la contre-réforme des régimes de retraite !VOUS AVEZ DIT DÉMOCRATIE ?
En annulant ces crédits, la Macronie ampute lourdement les moyens de financement de toute une série de politiques publiques : logement, environnement, éducation nationale, enseignement supérieur et recherche, emploi, culture, etc. Des milliers de postes seront par ailleurs supprimés dans le versant de l'État.
Pour illustrer cette saignée, dans la seule Éducation nationale, ce sont 2 620 postes d'enseignants dans le 1er degré, 1 740 dans le second, 1 760 dans le privé, 4 600 AED et AESH, soit 11 000 postes qui vont être supprimés !
Mais ce sont bien l'ensemble des administrations de l'État et ses opérateurs qui vont être une fois de plus saccagés.D'autres choix sont pourtant possibles et nécessaires !
Oserions-nous ici parler de l'urgence d'un réarmement fiscal, financier et budgétaire de notre société ? Et bien oui !Lire la suite dans le tract UFSE-CGT en téléchargement