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UFSE-CGT
Articles
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Compte-rendu CGT du Conseil supérieur de la Fonction publique d’État du 27 février 2024
5 mars, par baille — Conseil supérieur de la fonction publique de l'Etat (CSFPE), uneTrois textes étaient soumis à l'avis de ce CSFPE :
- Un projet de décret portant modification de l'organisation de la formation des fonctionnaires des corps recrutés par la voie des instituts régionaux d'administration ;
- Un projet de décret relatif aux garanties en matière de risque décès des agents de la fonction publique de l'État ;
- Un projet de décret relatif à la prise en charge de certains congés pour raison de santé dans la fonction publique de l'État.
Lire la suite dans le compte-rendu UFSE-CGT
Pièces jointes :
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Perte actualisée du pouvoir d’achat (Janvier 2024)
5 mars, par baille — Evolution du pouvoir d'achat , uneLa CGT Fonction publique vous transmet la perte de valeur du point d'indice de janvier 2024. Il se vérifie que l'augmentation du point d'indice de 1,5% au 1er juillet 2023 et de 3,5% au 1er juillet 2022 et les 5 points d'indice au 1er janvier 2024 sont totalement insuffisants pour rattraper les pertes subies par les agentes et les agents (depuis 2010, le point d'indice devrait être à 5,60 € et non à 4,93).
Les trois documents joints recto-verso :
- un premier recto-verso des pertes du point d'indice par rapport à l'inflation depuis le 1er janvier 2000 ;
- un deuxième recto-verso des pertes du point d'indice par rapport à l'inflation depuis le gel du point d'indice au 1er juillet 2010 ;
- un troisième recto-verso des pertes dues à l'augmentation de la cotisation retraite depuis le 1er janvier 2011, avec un tableau récapitulatif des augmentations jusqu'en 2020.
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Retraite progressive dans la fonction publique, comment cela se passe ?
5 mars, par baille — La retraite, uneLe dispositif de retraite progressive a été introduit initialement seulement pour les salariés du privé. La réforme des retraites de 2023 a étendu le dispositif, avec certains aménagements, à l'ensemble des agents publics à compter du 1er septembre 2023.
La retraite progressive consiste en une réduction de l'activité professionnelle (temps partiel) compensée par la liquidation partielle de la pension.
L'UFSE-CGT attire l'attention des syndiqué.es enseignant.es sur la date limite du 31 mars pour la demande concernant la prochaine année scolaire.
Pour aller plus loin, vous avez ci-jointe une note de l'UFSE-CGT « Retraite progressive dans la fonction publique, comment cela se passe ? » :
1. Conditions d'accès au dispositif
2. Modalités d'organisation
3. Modalités de la demande
4. Calcul de la pension de retraite partielle
5. Incidence sur les droits à retraite
6. Fin de la retraite progressive
Textes de référence -
IVG dans la Constitution, une victoire pour toutes les femmes
4 mars, par baille — Egalité / Discrimination / Harcèlement, uneLe Parlement (réunion des députés et sénateurs) réuni à Versailles ce 4 mars 2024 a inscrit dans la Constitution « la liberté garantie » du droit à l'avortement. La CGT salue « une victoire historique » à laquelle elle a contribué. L'évènement transmis par grand écran sur le parvis des droits de l'Homme à Paris donne lieu à un rassemblement en présence de Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT.
L'évènement est historique. Les parlementaires de gauche comme de droite qui modifient ce 4 mars 2024 la Constitution s'accordent au moins sur ce point. Ils y inscrivent cette petite phrase à l'article 34 : « La loi détermine les conditions dans lesquelles s'exerce la liberté garantie à la femme d'avoir recours à une interruption volontaire de grossesse ». A la loi Veil de 1974, qui introduisait en France le droit à l'IVG, s'ajoute désormais la sécurité juridique de la loi suprême de la République française qu'est sa Constitution. Une modification de la Constitution de la Ve République n'est guère anodine, puisque contrairement aux lois ordinaires, elle nécessite la réunion à Versailles des parlementaires de la chambres haute (Sénateurs) et de la chambre basse (députés) afin de l'entériner. De plus, une fois adopté, le texte constitutionnel ne pourra plus être modifié, sauf à réunir une majorité des 3/5ième des parlementaires. Mais le fait historique, c'est bien que la France soit le premier pays à inscrire explicitement le droit à l'avortement dans sa Constitution.
L'acte est solennel, et pour marquer son importance un rassemblement « festif et historique » était notamment organisé sur le parvis des Droits de l'Homme à Paris par des associations féministes, la Fondation des femmes et la Mairie de Paris. Un grand écran retransmettait le vote qui avait lieu en fin d'après-midi. Partie prenante de ce qu'elle considère être une grande victoire, la CGT devait aussi y être fortement visible avec notamment la présence de Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT.
Plus conservateur que l'Assemblée nationale, c'est au terme d'un parcours parlementaire somme toute assez rapide que le Sénat a fini par adopter le 28 février 2024 le projet gouvernemental. Bien que le président du Sénat, Gérard Larcher, n'ait pas caché son hostilité au projet, les amendements de quelques rares sénateurs visant à enlever du texte le terme « garantie » n'ont pas abouti. Les chiffres sont éloquents : 267 sénateurs y étaient favorables, contre seulement 50 qui y étaient opposés. Il faut dire que le 30 janvier 2024, le texte avait déjà été adopté en première lecture avec une écrasante majorité de 493 députés sur 577. Quant aux sondages, ils situent à 86% de la population l'avis favorable à l'inscription de la « liberté garantie » pour la femme d'interrompre une grossesse. Difficile, pour un parlementaire, d'aller à contre-sens d'un tel tsunami.
La CGT veut aller plus loin
Pour Fanny De Coster, pilote de l'activité « femme-mixité » à la CGT, l'inscription dans la Constitution du droit à l'IVG est « une victoire historique des mobilisations où la CGT a pris toute sa place. » Et de poursuivre : « C'est extrêmement important, car contrairement à ce que d'aucuns prétendent, ces droits restent fragiles et peuvent être remis en cause. On le voit aujourd'hui dans des pays où ne l'attendait pas, comme la Pologne et les Etats-Unis. » La syndicaliste se félicite donc de voir la France pionnière sur ce terrain, mais met toutefois un bémol : « Ce n'est pas le droit à l'avortement qui est mis dans la Constitution, mais une liberté d'avorter. Et cela ne donne pas les mêmes garanties au niveau légal. » La nuance, selon Fanny de Coster est que quand bien même la liberté d'avorter serait constitutionnelle, rien ne permet d'affirmer qu'un futur gouvernement réactionnaire ne pourrait pas sanctionner, non pas les femmes elles-mêmes, mais ceux qui pratiquent l'avortement…
Pour l'heure, la CGT se félicite toutefois de ce qui reste à ces yeux « une avancée historique ». Elle espère étendre cette avancée au-delà de nos frontières, notamment par l'inscription du droit à l'IVG dans la charte européenne des droits sociaux. Une revendication qui sera sans doute portée haut et fort à l'occasion de la toute prochaine journée internationale des droits des femmes du 8 mars.
Article NVO du 4 mars 2024 par Régis Frutier
– Déclaration de la CGT : le droit à l'avortement est enfin reconnu dans la Constitution
Pour marquer l'inscription dans la Constitution de l'avortement comme d'une liberté « garantie », Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT était présente place du Trocadéro à Paris. Dans son intervention, elle appelle à agir pour « garantir le droit à l'IVG sur tout le territoire ». Retrouver ici son discours
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La France est le premier pays à inscrire la liberté d'avorter dans le marbre de son droit constitutionnel.Résultat du vote des députés et des sénateurs :
➡️ Pour : 780
➡️ Contre : 72 -
La CGT s’indigne des massacres commis par Israël contre la population civile à Gaza : manifestation le 9 mars pour la paix
1er mars, par baille — InternationalLa CGT exige un cessez-le feu immédiat et la condamnation des crimes de guerre et de leurs auteurs
Une fois encore, les tirs de l'armée israélienne ont provoqué plus d'une centaine de morts hier, jeudi 29 février, lors d'une distribution d'aide alimentaire. Une fois encore, un grand nombre de femmes et d'enfants figurent parmi les victimes.
Une fois encore, les tirs de l'armée israélienne ont provoqué plus d'une centaine de morts hier, jeudi 29 février, lors d'une distribution d'aide alimentaire. Une fois encore, un grand nombre de femmes et d'enfants figurent parmi les victimes.
Alors que l'horreur à Gaza est quotidienne, cette fois la communauté internationale et les chancelleries occidentales, de Washington à Paris, semblent se réveiller et expriment leur indignation. Il est grand temps !
En presque cinq mois, plus de 30000 personnes sont mortes dont une grande majorité de femmes et d'enfants. Ces massacres de la population palestinienne ne font que s'accentuer chaque jour. Les crimes de guerre et crimes contre l'humanité se multiplient dans ce qui s'apparente de plus en plus à un génocide. Les hôpitaux sont bombardés, ceux qui ne sont pas encore détruits sont exsangues et submergés par le nombre de blessés. Les soins sont quasiment impossibles, les blessures de guerre très graves et les amputations sont réalisées sans anesthésie. Près de deux millions de personnes ont été obligées de quitter leur logement dans l'urgence et la peur. L'ONU dénonce une situation intolérable et alerte sur la famine qui menace la quasi-totalité des habitants de Gaza en particulier dans le Nord, où les destructions, les combats et les pillages rendent presque impossible l'acheminement de l'aide humanitaire.
Le gouvernement israélien massacre aujourd'hui en toute impunité après avoir agi depuis des décennies, occupant et colonisant la Cisjordanie, en se moquant du droit international. Comme seule réponse à la décision de la cour internationale de justice du 26 janvier dernier qui lui ordonne de tout mettre en œuvre pour prévenir le génocide, Benyamin Netanyahou et ses alliés politiques se rendent coupables quotidiennement d'exactions intolérables contre les populations civiles.
La CGT exige que la France passe de l'indignation aux actes et qu'elle demande la suspension immédiate de l'accord d'association entre l'Union Européenne et Israël. Elle appelle à faire du 9 mars une grande journée de mobilisation pour une paix juste et durable en Palestine dans l'unité la plus large possible pour que cessent immédiatement le feu, l'horreur et les massacres !
– Communiqué CGT en téléchargement
– Appel et tract du CNPJDPI « Gaza : Manifestation unitaire le 9 mars 2024 »