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Articles
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Salaires et carrières : les revendications de la CGT Fonction publique
12 mars, par baille — Rémunérations, une-du-site, uneSuite à de nombreuses années d'austérité, la situation salariale, la reconnaissance des qualifications et les déroulements de carrière se sont fortement dégradés.
Le décrochage de la valeur du point par rapport à l'inflation — avec sa faible progression dans les années 2000, sa quasi-stagnation entre 2010 et 2021 inclus et son augmentation insuffisante en 2022 et 2023 — constitue l'élément principal du marasme actuel.La CGT Fonction publique met à votre disposition un document revendicatif « Salaires ; Primes ; Pouvoir d'achat ; Carrières - Hier et aujourd'hui : état des lieux. Les revendications de la CGT » 👇
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Recherche française : des enjeux de pouvoir et une concurrence qui obèrent l’avenir
12 mars, par baille — Éducation, recherche, jeunesse et sport, uneLe discours d'E. Macron du 7 décembre dernier « Réception pour l'avenir de la recherche française » rime plutôt avec « Déception pour l'avenir de la recherche française » ! Ainsi, le Président a donné le ton pour les 18 mois à venir : il s'agit d'accélérer les restructurations en cours depuis plus de 15 ans, avec 3 mots d'ordre : simplifier, renforcer l'autonomie des universités et transformer les organismes de recherche (ONR) en « agences de programme ».
De la simplification administrative à la simplification statutaire ?
Suite à la publication du rapport Gillet à l'automne 2023, la Ministre a choisi 17 sites universitaires pour « expérimenter » des procédures de simplification administrative dans la gestion des unités mixtes de recherche entre universités et organismes de recherche (UMR), mais aussi entre services administratifs de différents établissements, engendrant de fait des restructurations. Ces dernières se font dans la plus grande discrétion et sans qu'aucune instance statutaire légitime pour en étudier les impacts sur les conditions de travail ne soit consultée. Un seul mot d'ordre : répondre à l'injonction ministérielle, et peu importe l'impact sur la charge de travail des collègues ou la portée des choix qui seront proposés à l'issue de l'expérimentation.Lire la suite dans le communiqué intersyndical
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Cadres, ingénieur·es, technicien·nes, agent·es de maîtrise de la fonction publique : exigeons des salaires à la hauteur de nos qualifications
11 mars, par baille — Cadres / Encadrement, une- Des prix qui augmentent et une paupérisation des agents publics
- Des qualifications qui augmentent, mais des salaires qui baissent
- Des déroulement de carrières en berne
- Une intensité du travail et une baisse des emplois publics qualifiés
Pour l'Ugict-CGT, le traitement indiciaire est le seul à garantir l'unicité de la fonction publique et l'égalité entre les fonctionnaires !
Toutes les organisations syndicales de fonctionnaires appellent à la grève le 19 mars 2024. Des préavis sont déposés sur l'ensemble de la fonction publique. Faisons entendre nos revendications par la mobilisation !
Lire la suite dans le tract UGICT-CGT en téléchargement
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Plan d’urgence pour la protection des enfants
11 mars, par baille — Justice, uneEn ce début d'année 2024, deux évènements tragiques questionnent, encore et encore, l'état de la protection de l'enfance en France. La mort de la jeune Lily, 15 ans, retrouvée pendue dans sa chambre d'hôtel le 25 janvier 2024 dans le Puy de Dôme ; celle de la jeune Myriam, 14 ans, retrouvée morte dans un appartement en Seine-et-Marne le 25 février dernier, lors d'une fugue de son foyer alors qu'elle était placée à l'Aide Sociale à l'Enfance. Ces décès font écho à celui du jeune mineur isolé de 17 ans, qui avait été poignardé à mort par un autre jeune, dans un hôtel des Hauts de-Seine où il était placé, en décembre 2019.
Comment a-t-on pu en arriver là ? Depuis plus de 20 ans, l'enfance en danger est de moins en moins bien protégée.
Lire la suite dans le communiqué de presse du Collectif Justice des Enfants
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Un 8 mars historique !
8 mars, par baille — ExpressionsCe vendredi 8 mars, environ 200 000 personnes, selon un décompte partiel, ont participé aux plus de 200 manifestations et rassemblements prévus sur tout le territoire.
Á Paris, la manifestation a rassemblé plus de 100 000 manifestant·es. Elles et ils étaient 5 000 à Lille, 10 000 à Lyon, 8 000 à Bordeaux, 7 500 à Rennes, 1 000 à Saint-Etienne, 100 à Châteauroux, 500 à Bourg-en-Bresse, 600 à Perpignan, 3 000 à Grenoble, 200 à Rodez, 250 à Blois, pour ne prendre que quelques exemples.
Des mobilisations sont encore en cours en cette fin de journée et de nombreuses initiatives militantes ont eu lieu cette semaine, qui plus est dans le contexte de l'inscription de l'IVG dans la Constitution, et se poursuivront ce week-end.Le 8 mars, ce n'est ni la Saint Valentin, ni la fête des mères. Le 8 mars, c'est la journée internationale de lutte pour les droits des femmes pour gagner l'égalité salariale et la reconnaissance professionnelle qui sont garantes de l'indépendance économique des femmes.
Cette journée massive de mobilisation, fortement marquée par la présence de la jeunesse, a permis de mettre au centre la question de l'égalité entre les femmes et les hommes, que ce soit au travail, dans la vie et dans la société.
Sa réussite est à mettre à l'actif d'une unité syndicale inédite sur l'appel à la grève féministe et d'une construction avec les associations et collectifs féministes, les ONG, et le soutien de nombreuses organisations politiques.
Les travailleuses et les travailleurs qui se sont mis·es en grève aujourd'hui ont bien compris que les inégalités dans la société et dans la vie ne sont plus possibles. À l'image de la campagne CGT #UnJourSansNous et de l'étude IRES-CGT « Investir dans les métiers du soin et du lien : un enjeu d'égalité entre les femmes et les hommes », la grève féministe met en lumière la nécessaire revalorisation des métiers à prédominance féminine et l'indispensable création d'emplois.
Sur tout le territoire, de nombreuses grèves et actions revendicatives ont été organisées dans une grande diversité de secteurs professionnels : travailleuses et travailleurs de la propreté mobilisés devant l'Assemblée nationale ; salarié·es du Technocentre Renault de Guyancourt, de Leroy Merlin à Paris, de L'Équipe et de Radio France ; personnel·les de l'Arc de Triomphe ; agent·es des EHPAD de Bezons (95) et Bellefontaine (38) ; agent·es hospitalier·es de Coutances (50) ; agent·es territoriaux de Lyon et Perpignan ; de nombreux cheminotes et cheminots, salarié·es des plateformes téléphoniques et bien d'autres encore.
À l'image de la lutte courageuse menée depuis 13 jours contre des mutations forcées par les femmes de ménage d'Élior Derichebourg à Grenoble, le 8 mars continue demain et au quotidien sur tous les lieux de travail, dans les branches professionnelles et la Fonction publique.
La CGT continuera de mettre à l'ordre du jour l'égalité dans toutes les négociations, de gagner partout des négociations égalité femmes-hommes et œuvrera pour obtenir une transposition de la directive transparence salariale de haut niveau.
Avec les nombreuses luttes en cours et à venir, ce sont les salaires et les droits de toutes et tous qui s'amélioreront.
Montreuil, le 8 mars 2024
– Communiqué CGT en téléchargement
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