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En grève le 2 avril. Non au choc des savoirs, Oui au choc des salaires et des moyens pour l’École publique !
26 mars, par baille — Éducation, recherche, jeunesse et sportLes arrêtés et décrets publiés le 17 mars et la note de service du 18 mars confirment nos analyses : il s'agit bien d'organiser des groupes de niveau, donc de trier les élèves ce qui va immanquablement creuser les inégalités, comme l'a montré la recherche. C'est bien une École du tri social que Nicole Belloubet et Gabriel Attal mettent en place. Derrière la promesse d'une plus grande flexibilité, ce sont en réalité des contraintes d'organisation et pédagogiques qui vont lourdement fragiliser notre liberté pédagogique et de casser la relation forte et continue avec les classes et les élèves. C'est bien le cœur de notre métier qui est attaqué.
Depuis des mois, les personnels se mobilisent contre les groupes de niveaux. Grèves les 1er et 6 février, actions locales, vote contre en CSE, réunions publiques avec les parents d'élèves, opération collèges morts… nos organisations ont impulsé une campagne qui fait bouger les lignes : nous avons mené avec force et détermination la bataille des idées sur les groupes de niveau, rassemblant une partie de la profession et des parents d'élèves dans la mobilisation. Le gouvernement est fébrile et en vient à passer en force, en publiant des textes qui au mépris de l'avis de la profession.
Inacceptable et irresponsable ! Mais cette fébrilité montre que notre action n'est pas sans effet : c'est donc maintenant qu'il faut amplifier la mobilisation pour gagner !
À travers le « Choc des savoirs » (groupes de niveaux, classes prépa 2de), le gouvernement cherche à imposer un modèle d'École du collège au lycée qui vise à faire sortir de l'École publique, le plus
tôt possible et à chaque étape de leur scolarité, les élèves des classes populaires. En érigeant plutôt l'uniforme et le SNU au rang de priorités politiques et budgétaires, le gouvernement fait un choix clair : celui d'une École du tri social, d'une École passéiste et conservatrice. En supprimant les postes et en refusant de donner les moyens nécessaires pour fonctionner, le gouvernement fait le choix de l'austérité. Nous portons une toute autre ambition pour la jeunesse !Un plan d'action dans la durée...pour gagner !
Nos organisations SNES-FSU, SNEP-FSU, FNEC FP FO, CGT Éduc'action et SUD éducation appellent donc à amplifier la mobilisation- grève nationale le mardi 2 avril : pour l'abandon des mesures « Choc des savoirs », pour exiger une revalorisation salariale sans contreparties et des moyens pour l'École publique
- campagne d'information à destination des personnels et des familles : heures d'informations syndicales, AG et réunions publiques
Nos organisations appellent à mettre en débat les suites de l'action, notamment la reconduction de la grève. Elles soutiendront toutes les reconductions là où cela est possible : c'est bien en l'inscrivant dans la durée par plusieurs jours de grève consécutifs, que la mobilisation sera victorieuse.
Nous ne trierons pas nos élèves !
Toutes et tous en grève le mardi 2 avril et inscrivons l'action dans la durée. -
80 ans du CNR : écrivons la suite des jours heureux
22 mars, par baille — Autres, uneCe 15 mars 2024 marquait le quatre-vingtième anniversaire du programme du Conseil national de la Résistance (CNR), la CGT a organisé pour l'occasion un colloque et un rassemblement à Paris.
Il y a 80 ans naissait le programme des "jours heureux"
Il y a exactement 80 ans, le 15 mars 1944 le programme du Conseil National de la Résistance a été adopté à l'unanimité de ses 16 membres.
Réuni à Paris pour la première fois dans la clandestinité le 27 mai 1943, au 48 rue du Four, au premier étage de l'immeuble, le Conseil National de la Résistance présidé par Jean Moulin rassemble les mouvements de résistance, les partis politiques et les syndicats engagés dans le combat pour la libération du pays.
À l'occasion de cet anniversaire, la CGT a organisé un colloque intitulé « Ecrivons la suite… des jours heureux », au cinéma l'Arlequin.
Quelles leçons tirer du programme du CNR dans le contexte actuel, alors que la menace de l'extrême droite est de plus en plus réelle ?
C'est autour de cette question que s'est articulé le programme du colloque :
- Première table ronde : « Le programme du CNR, une rupture avec le capital »
- Seconde table ronde : « Résister aujourd'hui, construire demain »
En présence de Sophie Binet pour la CGT, François Hommeril pour la CFE-CGC, Frédéric Souillot pour FO, Murielle Guilbert pour Solidaires, Benoît Teste pour la FSU et Marylise Léon pour la CFDT (en vidéo), cette deuxième table ronde fut l'occasion pour les différent·es secrétaires généraux des centrales syndicales françaises d'échanger sur de possibles perspectives.
Pour en savoir plus, cliquer ICI
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Action sociale interministérielle - Commission permanente « Budget » du 20 mars 2024 : déclaration liminaire UFSE-CGT
22 mars, par baille — Budget , uneY-a-t-il un pilote dans l'avion ?
Quand, 2 mois après avoir publié la loi de finances comprenant les crédits de l'action sociale interministérielle, le gouvernement annule par décret ces mêmes crédits ;
Quand vous annonciez, au président du CIAS et à la coanimatrice Budget, la veille du décret d'annulation, un DPU à 165,8 M€, alors que nous avions eu une exécution à 135M€ en 2023 ;
Quand, en 2023, sur la restauration le DPU s'élevait à 21,3 M€ alors que l'exécution budgétaire plafonnait à 11,7 M€ ;
Quand vous nous annoncez un "effort budgétaire" de 12 millions sur le 148, dont plus de 6 millions sur l'ASI et uniquement sur la restauration ;
Quand le "défaut" d'un prestataire, sous marché avec la DGAFP, décale 3 millions de CP de 2023 à 2024.À l'évidence, la sous-consommation de 2023 va se reporter sur 2024 et ça va coincer !
Alors, vous transférez des charges aux administrations, qui, elles non plus, n'ont pas les moyens de les supporter. Mais alors, qui va payer ?Encore une fois, pas d'information, pas de concertation au sein du CIAS. Il faut souligner que ce décret contourne le contrôle démocratique du Parlement. Il néglige également tout échange avec les organisations syndicales.
Le signal qui consiste à exercer une austérité à courte vue, à laquelle n'échappe pas l'action sociale ne laisse guère de place à l'interprétation : notre vie d'agents publics et ce qui pourrait en améliorer les conditions est le cadet des soucis de ce gouvernement, bien plus attentif à la notation financière.
Rappelons que depuis 2014 jusqu'en décembre 2023, la valeur du point a décroché de 10,9% par rapport à l'inflation.
Nous avons été nombreux hier, le 19 mars, tous ensemble dans la rue, nous recommencerons tant que le gouvernement restera sourd.
Alors qu'en même temps, la France se doit d'être exemplaire pour les Jeux Olympiques, 500 000€ sont accordés aux SRIAS et 2 millions pour les CESU. 2 poids, 2 mesures.
Dans l'antiquité romaine, le pain allait avec les jeux.
En 2024, nous n'avons pas demandé les jeux mais nous voulons du pain ! -
Privé, Public, étudiant.e.s : tous les agent.e.s, les salarié.e.s du travail social, médico-social, de la petite enfance seront en grève le 4 avril !
21 mars, par baille — Santé / affaires sociales, uneÀ l'image de la dégradation des conditions de vie et de travail qui impacte l'ensemble de la société, le secteur social et médico-social vit une crise sans précédent.
On décompte environ 50 000 postes vacants, une prévision de 150 000 départs à la retraite d'ici 2025, et une baisse du nombre d'étudiant·e·s, futur·e·s professionnel·le·s, inscrit·e·s dans les écoles de travail social !
En parallèle, les moyens alloués à la solidarité, les droits pour les personnes les plus précarisé·e·s se réduisent drastiquement. Une politique d'austérité est décrétée par le gouvernement. Nous condamnons les attaques récentes sur le droit au chômage avec France Travail, la loi Asile et Immigration qui va renforcer l'inégalité d'accès aux droits, ou l'inflation qui étrangle une grande partie de la population… La liste est longue !
Lire la suite dans le tract intersyndical en téléchargement
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Solidarité et soutien à l’Union départementale CGT du Nord et à son secrétaire Général, Jean-Paul DELESCAUT !
21 mars, par baille — Expressions, uneDepuis plusieurs mois, les habitant.es de Gaza sont sous le feu des bombardements de l'armée israélienne.
Plus de 30 000 personnes, hommes, femmes et enfants sont décédé.es.
Les actes de terreur perpétrés par le Hamas, le 7 octobre dernier, ne sauraient justifier le massacre en cours contre le peuple palestinien.Depuis plusieurs mois, partout dans le monde, des mobilisations massives sont organisées pour, notamment, un cessez-le-feu immédiat, l'arrêt des bombardements, l'arrêt des déplacements forcés de la population, la fin des livraisons d'armes, la libération des otages et des prisonniers, la fin de l'occupation et de la colonisation des territoires palestiniens, dans le respect du droit international et des résolutions des nations-unies.
C'est aussi pour une paix juste et durable que le syndicalisme international se mobilise.
En France, la CGT et ses organisations, avec d'autres, ont participé à organiser des mobilisations massives.Dans un tel contexte, force est portant de constater que la remise en cause du droit de manifester, la répression sont impulsées par le gouvernement français à l'image des poursuites engagées contre notre camarade Jean-Paul DELESCAUT, secrétaire général de l'Union départementale CGT du Nord convoqué au tribunal le 28 mars prochain pour apologie du terrorisme et incitation à la haine raciale.
Une telle convocation s'inscrit dans la continuité de la répression syndicale et de la criminalisation de l'action syndicale et plus largement des mouvements sociaux.L'Union fédérale des syndicats de l'Etat CGT affirme sa solidarité pleine et entière et apporte son soutien à Jean-Paul DELESCAUT et à l'Union départementale CGT du Nord.
Elle exige l'abandon de toutes les poursuites initiées à l'encontre de Jean-Paul et plus largement des militant.es syndicaux.
Montreuil, le jeudi 21 mars 2024
– Communiqué UFSE-CGT en téléchargement
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