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Projet de loi « Fonction publique » Le programme de Guerini : austérité, démantèlement et déni de démocratie sociale !
9 avril, par baille — Projet de loi « Fonction publique » (2024), uneRéunion multilatérale du 9 avril 2024 sur projet de loi « Fonction publique » : communiqué + déclaration CGT Fonction publique
A la sauce GUERINI, le dialogue social n'existe que pour la comm'.
En effet, si le ministre se complaît dans les déclarations dans les médias, dans les faits les organisations syndicales représentatives sont bien maltraitées.
Après l'adresse tardive des documents de propagande gouvernementale sur un soi-disant diagnostic sur les rémunérations pour la réunion du 14 mars dernier, quittée par l'ensemble des syndicats, le ministre a remis le couvert cette semaine.
Pour la réunion de ce matin, c'est hier en milieu d'après-midi qu'un document support sous forme de diaporama a été transmis. Un tel délai rend évidemment impossible tout travail sérieux. Quant au fond, une fois de plus, les éléments s'avèrent orientés, pour ne pas dire tendancieux.
Les interventions des employeurs, principalement territoriaux, ne laissent d'ailleurs aucun doute sur les mauvaises intentions du ministre. Notamment, quand ils précisent retrouver des éléments qu'ils ont travaillés ensemble en amont comme les difficultés de recrutement du fait des modes d'accès, de la nécessité de réformer le concours, « d'adapter » le Statut, etc. dans le projet de loi.
On apprend aussi que la « concertation » est prévue pour être terminée le 20 juin.
Environ deux mois pour traiter les importantes et complexes questions abordées dans le futur projet de loi, c'est au-delà de la marche forcée…
De fait, lors du rendez-vous de ce matin, toutes les organisations syndicales ont à la fois demandé un desserrement du calendrier et ont refusé de débattre sur la base du diaporama.
Dans la droite ligne de l'autoritarisme Macronien, Stanislas Guerini a rejeté, à ce stade, tout délai supplémentaire.
Fidèle aux politiques d'austérité du pouvoir exécutif, il a une nouvelle fois fermé la porte à toute augmentation générale des salaires pour 2024.
En revanche, le ministre confirme sa volonté de faire de la soi-disant reconnaissance du mérite un des axes majeurs du projet de la loi. S'y ajoute également la remise en cause des catégories hiérarchiques C, B, A.
Avec le démantèlement des CAP et des CHSCT, le recours toujours accru aux contractuels, l'amplification des pertes de pouvoir d'achat et ce qui se profile aujourd'hui à travers ce projet, on mesure mieux la duplicité et la malhonnêteté de Stanislas Guerini lorsqu'il se dit attaché au Statut général.
La CGT, porteuse de nombreuses propositions pour augmenter les salaires, améliorer les carrières et la reconnaissance des qualifications, promouvoir l'égalité professionnelle, rénover et renforcer le statut, continue plus que jamais à combattre ces politiques dévastatrices.
La CGT Fonction publique appelle les agent·es à se réunir et à débattre des initiatives à mettre en œuvre. Elle soutient les nombreuses mobilisations qui existent dans les trois versants de la Fonction Publique.
Dans l'unité la plus large, la CGT est déterminée à construire le rapport de force du plus haut niveau possible. D'ores et déjà, Elle appelle tous les personnels à participer aux initiatives et manifestations des 25 avril et 1er mai 2024.
– Communiqué CGT Fonction publique en téléchargement
Lire également :
– Déclaration liminaire de la CGT Fonction publique en téléchargement
– Ni les actionnaires, ni les réactionnaires : Un 1er mai pour les travailleurs et travailleuses
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Le 1er mai : pour l’emploi, les salaires, les services publics et la paix dans le monde !
9 avril, par baille — Mobilisations, une, une-du-siteNi les actionnaires, ni les réactionnaires : Un 1er mai pour les travailleurs et travailleuses
Le 1er mai, journée internationale des travailleurs et travailleuses, va se tenir dans un contexte marqué par les guerres terriblement meurtrières, notamment en Ukraine et en Palestine. Nos organisations réaffirment leur engagement pour une paix juste et durable dans le cadre du droit international, qui ne peut se faire aux conditions de l'agresseur.
En France, les travailleur·euses sont sous la menace d'un nouveau plan d'austérité. Pour multiplier les cadeaux aux entreprises, ce qui aggrave les inégalités sociales, le gouvernement annonce faire des milliards d'économies sur les politiques sociales et les services publics, la transition écologique ou en faisant les poches des chômeurs et chômeuses, de celles et ceux qui sont malades, ou encore en s'attaquant une nouvelle fois au Code du travail. Loin de “désmicardiser” le pays, il poursuit sa politique au service des plus riches en distribuant de l'argent public aux entreprises privées, notamment les plus grosses, sous forme d'exonérations de cotisations sociales : plus les salaires sont bas, plus les aides publiques sont conséquentes, ce qui encourage les directions d'entreprises à maintenir des millions de salarié·es avec des fiches de paie proches du SMIC. A l'image du SMIC, il faut a minima indexer les salaires, pensions et le point d'indice sur les prix. Il y a urgence d'augmenter les salaires et les retraites.
La précarité et la pauvreté gagnent du terrain, en particulier chez les étudiant·es : un·e sur deux travaille pour financer ses études, deux étudiant·es sur trois sautent régulièrement des repas et plus de trois étudiant·es sur dix renoncent à des soins faute d'argent. Un·e sur deux est mal logé·e. Un.e étudiant.e sur 5 ne mange pas à sa faim. Il faut augmenter les minima sociaux, les bourses d'études et réformer en urgence ce système d'aide pour que chacun·e puisse étudier dans des conditions dignes.
Nos organisations appellent à s'opposer aux politiques d'austérité en France comme en Europe. Alors que des profits records sont enregistrés, il faut sortir du choix délétère que l'on nous impose. Pour une Europe sociale et des peuples : ni dépendance à la finance, ni poison de l'extrême-droite, pire ennemi des travailleurs et travailleuses ! Nos organisations militent pour le renforcement de la protection sociale et s'opposent aux projets de contre-réformes qui réduisent les droits et conquis des travailleurs et travailleuses.
Elles dénoncent les attaques aux libertés collectives et individuelles, notamment contre les bourses du travail et le droit de manifester, les libertés syndicales mais aussi les entraves à la liberté d'expression, par exemple sous-couvert des lois anti-terroristes.
Le 1er mai doit aussi être le prolongement des mobilisations du 8 mars pour l'égalité réelle alors que les femmes sont moins payées et plus souvent en situation de précarité.
Nos organisations appellent les travailleuses et travailleurs, les jeunes, étudiant·es et retraité·es, à manifester partout en France le 1er mai contre l'austérité, pour l'emploi, les salaires, les services publics, la protection sociale, les libertés et la paix juste et durable dans le monde.
Le 4 avril 2024
– Communiqué intersyndical en téléchargement
– Tract confédéral CGT « Le 1er mai, nous exigeons de mieux vivre ! »
– Affiche du 1er mai, réutilisable, et sous différents formats
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Fonction publique : l’urgence salariale demeure !
8 avril, par baille — Expressions, uneL'ensemble des organisations syndicales représentatives de la Fonction publique s'est réuni le 04 avril 2024.
Dans un premier temps, elles remercient les nombreuses et nombreux fonctionnaires et agents publics qui se sont mobilisés à leur appel le 19 mars dernier.
Cette journée doit être entendue par le Gouvernement qui doit répondre au profond mécontentement des agents et constant depuis des mois.
C'est pourquoi, nos organisations syndicales rappellent l'urgence de leurs revendications à commencer par l'augmentation générale des traitements et des salaires, notamment par la revalorisation du point d'indice. L'ouverture de négociations salariales doit être une priorité.
De même, elles exigent l'ouverture de négociations sur les carrières afin de redonner du sens à la grille indiciaire et de l'attractivité à l'emploi public. C'est bien la revalorisation de la carrière qui est attendue par les agents et non une rémunération au mérite.
Enfin, à l'heure où le ministre Stanislas Guérini utilise l'espace médiatique pour multiplier des annonces, nos fédérations rappellent qu'il ne pourrait y avoir d'évolution dans la Fonction publique sans un véritable processus de négociation tenant compte des positions de chacun.
L'exemple du projet de loi Fonction publique dont nos organisations ne sont pas demandeuses est le reflet d'un projet qui, n'est que dogmatique et ne répond à aucune des préoccupations exprimées par les agents publics.
Paris, le 8 avril 2024
– Communiqué intersyndical en téléchargement
Rappel :
– Salaires et carrières : les revendications de la CGT Fonction publique
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« Écoles normales du XXIème siècle » : non au plan social d’envergure des INSPE, non à la caporalisation des formations d’enseignant·es
8 avril, par baille — Éducation, recherche, jeunesse et sport, uneLe Président a annoncé le lancement de la réforme de la formation des enseignant·es et des concours, avec le concours en fin de L3 dès 2025 et la fin des INSPE*.
La présentation du gouvernement intitulée « Écoles normales du XXIème siècle, Stratégie de formation et de recrutement des futurs professeurs » avait fuité auparavant. Elle montre la vision de Macron-Attal de la réforme de la formation et des concours d'enseignement.Nous avions déjà alerté sur les problèmes des annonces précédentes : calendrier intenable, manque de moyens pour la réforme…
Lire la suite dans le communiqué de la FERC Sup CGT
* Institut national supérieur du professorat et de l'éducation
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Ni les actionnaires, ni les réactionnaires : Un 1er mai pour les travailleurs et travailleuses
5 avril, par baille — Mobilisations, une, une-du-siteLe 1er mai, journée internationale des travailleurs et travailleuses, va se tenir dans un contexte marqué par les guerres terriblement meurtrières, notamment en Ukraine et en Palestine. Nos organisations réaffirment leur engagement pour une paix juste et durable dans le cadre du droit international, qui ne peut se faire aux conditions de l'agresseur.
En France, les travailleur·euses sont sous la menace d'un nouveau plan d'austérité. Pour multiplier les cadeaux aux entreprises, ce qui aggrave les inégalités sociales, le gouvernement annonce faire des milliards d'économies sur les politiques sociales et les services publics, la transition écologique ou en faisant les poches des chômeurs et chômeuses, de celles et ceux qui sont malades, ou encore en s'attaquant une nouvelle fois au Code du travail. Loin de “désmicardiser” le pays, il poursuit sa politique au service des plus riches en distribuant de l'argent public aux entreprises privées, notamment les plus grosses, sous forme d'exonérations de cotisations sociales : plus les salaires sont bas, plus les aides publiques sont conséquentes, ce qui encourage les directions d'entreprises à maintenir des millions de salarié·es avec des fiches de paie proches du SMIC. A l'image du SMIC, il faut a minima indexer les salaires, pensions et le point d'indice sur les prix. Il y a urgence d'augmenter les salaires et les retraites.
La précarité et la pauvreté gagnent du terrain, en particulier chez les étudiant·es : un·e sur deux travaille pour financer ses études, deux étudiant·es sur trois sautent régulièrement des repas et plus de trois étudiant·es sur dix renoncent à des soins faute d'argent. Un·e sur deux est mal logé·e. Un.e étudiant.e sur 5 ne mange pas à sa faim. Il faut augmenter les minima sociaux, les bourses d'études et réformer en urgence ce système d'aide pour que chacun·e puisse étudier dans des conditions dignes.
Nos organisations appellent à s'opposer aux politiques d'austérité en France comme en Europe. Alors que des profits records sont enregistrés, il faut sortir du choix délétère que l'on nous impose. Pour une Europe sociale et des peuples : ni dépendance à la finance, ni poison de l'extrême-droite, pire ennemi des travailleurs et travailleuses ! Nos organisations militent pour le renforcement de la protection sociale et s'opposent aux projets de contre-réformes qui réduisent les droits et conquis des travailleurs et travailleuses.
Elles dénoncent les attaques aux libertés collectives et individuelles, notamment contre les bourses du travail et le droit de manifester, les libertés syndicales mais aussi les entraves à la liberté d'expression, par exemple sous-couvert des lois anti-terroristes.
Le 1er mai doit aussi être le prolongement des mobilisations du 8 mars pour l'égalité réelle alors que les femmes sont moins payées et plus souvent en situation de précarité.
Nos organisations appellent les travailleuses et travailleurs, les jeunes, étudiant·es et retraité·es, à manifester partout en France le 1er mai contre l'austérité, pour l'emploi, les salaires, les services publics, la protection sociale, les libertés et la paix juste et durable dans le monde.
Le 4 avril 2024
– Communiqué intersyndical en téléchargement
– Affiche du 1er mai, réutilisable, et sous différents formats
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