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Prompt à stigmatiser les agent.es de la Fonction publique dans les médias, le ministre Guerini fuit toute confrontation avec les organisations syndicales
23 avril, par baille — Conseil commun de la fonction publique (CCFP), uneCe 23 avril, à l'occasion de la première réunion du Conseil commun de la Fonction publique faisant suite aux scandaleuses déclarations du ministre Guerini stigmatisant les agent.es de la Fonction publique, la CGT a de nouveau interpellé le ministère sur les besoins et revendications prioritaires des personnels, et en premier lieu les salaires.
La CGT a réitéré la demande de négociations urgentes portant notamment sur l'augmentation de la valeur du point d'indice en 2024, demande portée par toutes les organisations syndicales de la Fonction publique. Elle a dénoncé la volonté du ministre, via son projet de loi qu'aucune organisation syndicale ne demande, de continuer de précariser la Fonction publique, ouvrant ainsi la porte à sa politisation, une orientation contraire à l'intérêt général et d'autant plus grave dans un contexte marqué par la progression de l'extrême droite.
La CGT s'est insurgée contre la répression croissante des libertés publiques et notamment la condamnation aussi exorbitante que scandaleuse de notre camarade Jean-Paul Delescaut.
Elle a également demandé des réponses à ses nombreuses interpellations concernant les conditions d'emploi, de travail, de rémunération et d'accompagnement des agent.es pendant la période des JOP, demandes ayant fait l'objet d'un courrier au ministre en date du 25 mars dernier, demeurées sans réponse. A ce sujet, la CGT a dénoncé le projet de décret étendant aux agent.es publics qui détiennent une carte de sécurité la possibilité de cumuler leur emploi avec des activités de sécurité privé pendant la période olympique. Ce projet met en effet les agent.es publics en concurrence avec leurs collègues du secteur privé et constitue une forme d'encouragement au dumping social dans un secteur caractérisé par la faiblesse des rémunérations.
Sur toutes ces questions, le ministère confirme sa ligne austéritaire et autoritaire : refus confirmé d'augmenter le point d'indice en 2024 ; aucune suite sérieuse donnée aux demandes d'un cadre commun et égalitaire de garanties pour tous les agents des trois versants de la Fonction publique mobilisés pendant les JOP2024.
Face à ce refus obstiné de dialoguer et de prendre en compte les besoins et demandes des personnels, la CGT a quitté la séance.La CGT Fonction publique appelle à participer aux initiatives de lutte organisées le 25 avril pour en finir avec les victimes mort.es et blessé.es au travail, dans le cadre de la journée mondiale de la santé au travail.
La CGT appelle aussi à s'inscrire dans toutes les actions menées à l'encontre de cette politique de destruction du service public, notamment le 1er mai et pendant toute la période y compris celle des Jeux olympiques et paralympiques.
Montreuil, le 23 avril 2024
– Communiqué CGT Fonction publique en téléchargement
Également ci-joints :
– Déclaration liminaire de la CGT Fonction publique au Conseil commun de la Fonction publique
– Déclaration de l'intersyndicale Fonction publique
– Courrier à la DGAFP sur le décret vote électronique aux élections professionnelles
– Courrier au ministre sur les Jeux Olympiques et Paralympiques [JOP] 2024
La CGT Fonction publique a quitté la séance du Conseil commun de la Fonction publique. La délégation vous explique pourquoi :
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Extrême droite, NON !
23 avril, par baille — Extrême-droite, uneParution de La Vie Ouvrière n°9 – printemps 2024
Extrême droite, NON !Alors que les élections européennes approchent, la poussée de l'extrême droite met dangereusement en péril nos démocraties. Dans ce numéro spécial de La Vie Ouvrière, la rédaction consacre 90 pages aux menaces que font peser les idées d'extrême-droite sur notre vie démocratique et sur la riposte qui s'organise.
NUMÉRO SPÉCIAL : Extrême droite, NON !
Instrumentalisée par François Mitterrand dès les années 80, l'extrême droite n'a cessé depuis de progresser dans les urnes et ses idées, reprises par la droite, mais parfois aussi par la gauche, ne cessent de s'imposer dans le débat public.
Quels visages présente l'extrême droite de parti aujourd'hui et quel programme porte-t-elle réellement ? Face à son arrivée éventuelle au pouvoir, le camp progressiste a-t-il un autre imaginaire à proposer ?
Au sommaire :
LA RENCONTRE. L'historienne Ludivine Bantigny et le sociologue Ugo Palheta font le parallèle entre les années 1930 et aujourd'hui.
ANALYSE. Comment l'extrême droite et ses idées néo-conservatrices tentent-elles de gagner la bataille culturelle en imposant une vision rétrograde et raciste du monde ?
ENQUÊTE. Face aux idées défendues par le Rassemblement national et Reconquête !, les syndicats détaillent leurs stratégies pour faire front commun.
REPORTAGES. À Beaucaire dans le Gard, La Vie Ouvrière est allée enquêter sur une ville tenue par un dirigeant RN. Et en Italie, qu'en est-il depuis que l'extrême droite est au pouvoir ? Notre reporter s'est rendue à Bologne pour enquêter sur un an de gouvernance Giorgia Meloni et raconter le virage pris par la leader populiste.
VU DE MA FENÊTRE. Dans le Briançonnais, l'espoir et la fraternité sont ici toujours de mise au Refuge, un
lieu d'accueil et de solidarité dédié aux personnes migrantes qui franchissent la frontière.LE JOUR OÙ. La secrétaire générale de la CGT Sophie Binet raconte l'extraordinaire mobilisation qui avait conduit 1,3 million de personnes à descendre dans la rue le 1er mai 2002 contre la présence de Jean-Marie Le Pen au second tour.
La suite dans le communiqué de presse de La Vie Ouvrière
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La CGT s’oppose aux nouvelles attaques contre l’assurance chômage
23 avril, par baille — Travail / emploi, uneAvant toute concertation, le gouvernement annonce, par communiqué de presse, sa décision de prendre un nouveau décret de carence* pour modifier les droits à l'assurance chômage au-delà du 1er juillet 2024.
Ce serait le septième décret depuis 2018, toujours dans le même sens : baisse des droits pour faire des économies sur le dos des allocataires (du moins le 1/3 restant indemnisé, parmi les plus de 6 millions inscrits à France Travail) et culpabilisation de l'ensemble des travailleuses et travailleurs en contrat ou privé·es d'emploi.
Que les négociations aient abouti ou non, le gouvernement déroule son plan : décider unilatéralement et favoriser la précarité.
La seule évaluation existante, concernant la salve de décrets pris par les gouvernements d'Emmanuel Macron, porte sur la réforme appliquée depuis octobre 2021 : selon le propre comité désigné par le gouvernement, aucun emploi n'a été « créé ». Par contre, devant l'absence ou la fin de droits, les travailleuses et travailleurs ont été contraints pour survivre, d'accepter des contrats de plus en plus courts, de moins de 2 mois en moyenne.
Il s'agit bien de mettre la pression sur toutes celles et tous ceux qui travaillent, pour empêcher les revendications sur les salaires, les conditions de travail, la durée des contrats, pour imposer des temps partiels, des contrats courts et continuer de fragmenter l'emploi.
Le gouvernement se montrant incapable de créer des emplois, malgré les milliards d'aides aux entreprises sans condition, poursuit son attaque contre l'assurance chômage. Gabriel Attal, lors de ses deux passages télévisés, a menacé de réduire encore la durée des droits, de durcir le seuil d'ouverture et de prendre diverses autres mesures de baisses de droits.
La CGT appelle à tout faire unitairement pour empêcher ce nouveau passage en force, après celui sur la réforme des retraites !
Montreuil, le 22 avril 2024
*Décret pris par le gouvernement pour prolonger temporairement les règles entre le 1er janvier et le 30 juin 2024.
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Arrêté du 3 avril 2024 relatif au montant plafond du « forfait télétravail » pour l’année 2024
22 avril, par baille — Santé - Travail, une, juridiqueVous avez ci-joint, l'arrêté du 3 avril 2024 relatif au montant plafond du « forfait télétravail » pour l'année 2024
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Elections européennes du dimanche 9 juin 2024
19 avril, par baille — Europe, une, newsletter-rappelL'Europe s'occupe de vous
Salarié·es, retraité·es, que vous le vouliez ou non, les règles européennes impactent de plus en plus votre vie et votre travail. Les directions d'entreprises et les actionnaires l'ont compris : ils s'organisent à tous les niveaux. Les syndicats aussi, et c'est pourquoi la CGT fait partie de la Confédération Européenne des Syndicats pour être plus forts encore.
Ensemble, nous nous battons pour plus de protection sociale et environnementale, plus d'égalité, de partage et solidarité.
Ça n'est pas la vision du gouvernement Macron qui œuvre à protéger les seuls intérêts des plus riches. C'est encore moins l'action du Rassemblement national et de l'extrême droite en Europe dont les votes au Parlement trahissent le vrai projet.
Le 9 juin chaque voix compte.
De la rue aux urnes
Dans la suite de la mobilisation contre le report de l'âge de départ à la retraite et alors que le gouvernement Macron ne cesse de s'en prendre à celles et ceux qui travaillent et créent les richesses et font tourner nos services publics, la CGT appelle tou·tes les salarié·es, privé·es d'emploi et retraité·es du pays à voter aux élections européennes du dimanche 9 juin 2024.ATTENTION : il faut être inscrit·e sur les listes électorales avant le 1er mai. Vérifiez votre situation sur service-public.fr
– Tract CGT « L'Europe s'occupe de vous »
– Argumentaire militant : les enjeux de l'élection européenne pour les salarié.es
– Débat des syndicats européens : ensemble contre l'extrême droite !
Pour aller plus loin, consulter le site de la CGT