Accueil > Confédération & Fédération > Fédération > Fédération de l’Education, de la Recherche et de la Culture
FERC-CGT
Articles
-
Laïcité dans l’enseignement privé sous contrat
16 avril, par Lucas — Actualité, Laïcité, Lutte contre les discriminationsDéfendre le Principe de la laïcité pour contrer l'emprise de l'Église dans l'éducation des futurs citoyens
En 1959, un Tournant dans les Relations État-Église
En 1959, un tournant significatif s'opère dans la relation entre l'État et l'Église en matière d'éducation. Face à l'augmentation du taux de scolarisation liée au baby-boom, l'État, confronté à la nécessité d'élargir le nombre d'établissements scolaires, se tourne vers les établissements privés appauvris par les lois scolaires mises en place sous la III République. La loi Debré de 1959 marque un changement majeur en favorisant la mise en place d'un régime d'accommodement avec l'Église. Cette décision est à l'origine de tensions entre les partisans de l'école libre et ceux attachés à un seul système public d'éducation, laïque, émancipateur, et au service des idéaux républicains, un débat qui prendra une ampleur significative en 1984.
1984 : La Fin d'une Époque
Selon R. Rémont, "La doctrine officielle de la gauche entre 1879 et 1981 était que l'État ne peut subventionner un enseignement confessionnel sans contrevenir à la laïcité." Derrière cette position, un slogan porté par les partisans de la loi Savary du 26 janvier 1984 : "argent public, service public ; argent privé, service privé." Depuis cette date, les défenseurs de la laïcité estiment qu'elle a subi une double mutation. D'une part, on est passé d'une laïcité de combat mobilisée contre l'influence de l'Église dans l'éducation des citoyens à un principe de laïcité plus utilisé contre des comportements individuels. D'autre part, la laïcité sert souvent de prétexte pour attaquer la religion musulmane.
Élargissement de la Notion d'Obligation de Neutralité
Le champ d'application de la notion d'obligation de neutralité s'étend désormais aux établissements scolaires et donc aux élèves, expliquant la mise en place de la loi de 2004. Ainsi, en 1984, la guerre scolaire semble avoir livré son dernier combat. Cette "catholaïcité" est donc une défaite pour les partisans d'un système public unique d'éducation. Cependant, avec l'affaire Stanislas, ce combat semble avoir retrouvé des couleurs, si l'on en juge par le nombre d'articles évoquant l'opacité dans le financement des établissements privés sous contrat.
L'urgence selon la CGT :
• De procéder à la nationalisation des établissements privés et à l'abrogation de la loi Debré.
• Que "La Nation garantisse l'égal accès de l'enfant et de l'adulte à l'instruction, à la formation professionnelle et à la culture. L'organisation de l'enseignement public gratuit et laïque est un devoir de l'État" (extrait de la Constitution française de 1946) pour éviter l'utilisation de l'argent public pour financer les établissements privés sous contrat.Ainsi, "La véritable égalité des chances en matière d'éducation ne peut être réalisée que par un service public d'éducation fort, capable de surmonter les inégalités héritées et de garantir un accès équitable aux savoirs pour tous les citoyens."Pierre Bourdieu
-
NÉGOCIATION FERC-CGT DE L’ACCORD PROTECTION SOCIALE COMPLÉMENTAIRE (PSC) SUR LE PÉRIMÈTRE DE TROIS MINISTÈRES (ÉDUCATION NATIONALE, ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET RECHERCHE, JEUNESSE ET SPORT)
16 avril, par Lucas — Actualité, Travail et santé, Vie fédéraleUn accord interministériel PSC sur le volet santé a été signé en mars 2022, il couvre le champ de la fonction publique sur le versant de l'État. Il a été complété en octobre 2023 par un accord sur la Prévoyance. Ces accords ont été signés par l'UFSE-CGT.
La FERC-CGT va signer l'accord PSC, suite à l'approbation de ses syndicats. Cet accord repose sur ceux de la fonction publique en santé et en prévoyance tout en étant mieux disant. Il va s'appliquer à la moitié des agent·es de l'État, soit 1,3 millions d'agent·es et couvrir jusqu'à 3 millions de personnes en incluant les retraité·es et les ayants-droits.
La négociation avec l'administration a duré de février à décembre 2023. Une négociation fructueuse a eu lieu, au fil des réunions (15 au total) nous avons obtenu des avancées non prises en compte dans un premier temps.
Un des points forts a été la réalisation d'un travail intersyndical permettant d'aboutir à des propositions sur des bases intersyndicales les plus larges possibles devant l'administration. Cette initiative est à mettre en grande partie à l'actif de la délégation CGT. L'administration au départ peu encline à nous écouter, a fini par entamer un véritable travail de fond avec les négociateur·rices syndicaux·ales.
Notre délégation a su s'appuyer sur l'expertise de l'ufse ainsi nous avons travaillé avec une bonne boussole CGT.
Quels sont les apports de cet accord ?
> Deux options ont été ajoutées au panier de soin de l'accord interministériel. Ces options sont facultatives, l'objectif est d'offrir une couverture plus large sans trop surenchérir la cotisation.
> Nous avons obtenu une participation employeur de 50 % sur les options dans la limite de 5 euros, faute d'obtenir l'intégration de la première option dans le panier de soin (refus de la DGAFP).
> Nous avons obtenu un tarif dégressif pour les options des enfants : 50 % pour le premier, 25 % pour le deuxième et la gratuité à partir du troisième enfant.
> Pour la solidarité, nous avons arraché l'augmentation des % des fonds d'aide.
> Pour les retraités, partis à la retraite à l'entrée en vigueur de l'accord, nous avons obtenu la progressivité de l'augmentation de la cotisation en fonction de l'âge.
> Pour les collègues travaillant à l'étranger, nous avons obtenu qu'ils puissent bénéficier du régime négocié pour les agents du ministère des affaires étrangères.
L'avancée la plus importante a été l'intégration de la prévoyance dans cet accord. Nous avons refusé de poursuivre les négociations sur la santé (interruption entre juin et septembre) tant que la prévoyance n'était pas négociable.
L'accord prévoyance fonction publique se décompose en deux volets (des garanties statutaires et des avancées
assurantielles) et couvre les risques d'incapacité, d'invalidité et de décès.L'accord prévoit la négociation par ministère d'un contrat collectif en prévoyance à adhésion facultative dont la cotisation sera prise en charge par l'employeur à hauteur de 7€ et accessible sans condition d'âge, ni de santé.
> Ainsi, nous avons obtenu entre autres d'inscrire dans l'accord le maintien de 80 % de la rémunération globale pour différentes situations (CMO sur les 9 mois pris en charge à 50 %, congés longue durée pour les 4 et 5ème année).
> Pour les retraité·es et les ayants droits, une offre sur les frais d'obsèques et la perte d'autonomie devra leurs être proposée au même titre que les actif·ves.
> Sur la question du couplage des régimes santé et prévoyance, au renouvellement du marché l'accord prévoit que : « les ministères lanceront un appel public à concurrence en vue de conclure un unique marché public pour la santé et pour la prévoyance, dans la perspective d'un couplage des régimes ».
La négociation a permis d'aller au-delà des accords fonction publique. L'enjeu pour la CGT est d'obtenir, au renouvellement des marchés, l'adhésion obligatoire de la complémentaire en prévoyance et ainsi de se rapprocher d'une logique de sécurité sociale et de mutualisation
-
UN « CHOC DES SAVOIRS » QUI NE PASSE PAS
16 avril, par Lucas — Actualité, EducationLes ministres se succèdent à un rythme effréné mais la politique réactionnaire dans l'Éducation n'est pas remise en cause.
Ainsi, le « choc des savoirs » est toujours d'actualité, lui qui vise à modifier en profondeur l'ensemble du système à partir de la prochaine rentrée.
Derrière une présentation visant à redonner de « l'autorité » aux enseignant·es et à mieux gérer l'hétérogénéité, il s'agit d'une mise au pas des personnels et de l'institutionnalisation accrue du tri social.
En effet, ce n'est pas en répétant à l'envie qu'on va redonner de la liberté et une « autorité » aux enseignant·es que cela se traduira dans les faits. Les redoublements, dont on annonce le retour, ne seront pas plus nombreux, car ils coûtent chers et vont viser principalement les classes de CP-CE1 et les compétences dans les fondamentaux, et enfin, les collègues sont bien conscients qu'ils ne résolvent pas les difficultés scolaires.
En revanche, loin des discours prônant la « libération des énergies » et des pratiques innovantes, il s'agit d'attaquer la professionnalité des personnels et leur liberté à construire leur pédagogie. Nouveaux programmes, manuels et pratiques pédagogiques imposés, évaluations nationales généralisées…
Tout est fait pour encadrer et dévaloriser une profession.
Quant à la gestion de l'hétérogénéité, il s'agit ni plus ni moins que de mettre les élèves en difficulté de côté.
Ainsi, l'annonce pour 2025 de la transformation du DNB en examen d'entrée au lycée, assorti d'une année de « prépa seconde » pour les élèves orientés en seconde générale ou professionnelle ayant échoué à l'examen, est un retour en arrière de 50 ans, renoncement assumé de toute ambition de démocratie scolaire.Quant aux groupes de niveaux en français et maths au collège, ils sont stigmatisants et inefficaces pour les élèves en difficulté. Les discours pathétiques tendant à faire croire que les élèves pourront changer de groupes tous les 2 mois se heurtent aux contraintes d'organisation mais surtout au fait que les groupes des élèves les plus en difficultés progresseront moins vite que les autres. De fait, il s'agit d'imposer un séparatisme scolaire dans ces deux disciplines sur tout le collège. Qui plus est, les moyens manquent pour leur mise en place (sans compter les enseignant·es dans deux disciplines déficitaires) et on voit déjà des collèges amenés, pour les mettre en oeuvre, à créer des classes de niveaux ou à supprimer des options, groupes et projets de remédiations.
Les personnels de l'Éducation refusent ces mesures qui heurtent violemment l'image qu'ils se font de leur métier. Ils exigent une revalorisation de leurs métiers, salariale pour commencer et de pouvoir exercer leur liberté pédagogique avec des moyens permettant de réduire drastiquement le nombre d'élèves par classe. Bref, un choc des moyens et des salaires.
C'est le sens de la grève massivement suivie du 1er février et de la mobilisation qui se poursuit depuis.
-
La CGT partage les constats du rapport sur le financement de l’enseignement privé
12 avril, par Lucas — Actualité, Education, CGT Enseignement Privé (CGT-EP)La CGT Enseignement privé a pris connaissance du rapport de la mission parlementaire sur le financement public de l'enseignement privé des députés Paul Vannier (LFi) et Christophe Weissberg (Renaissance) et en partage globalement le constat et les propositions.
La CGT Enseignement privé, en tant qu'organisation syndicale représentative des maîtres de l'enseignement privé, a été auditionnée à l'Assemblée Nationale par ces deux députés dans le cadre de la préparation de ce rapport. Nous sommes satisfaits d'y retrouver de nombreux points abordés lors de nos échanges.
Depuis des années, au national comme sur les territoires, la CGT enseignement privé dénonce une situation inacceptable en terme de gestion des fonds publics.
Le contrôle de l'argent public doit être très largement renforcé pour éviter les nombreuses dérives que nous constations au quotidien dans le fonctionnement des établissements privés, qu'elles soient pédagogiques ou financières. Une règlementation rigoureuse en matière de transparence dans la gestion des établissements privés doit voir le jour, ainsi que l'obligation pour ces derniers de respecter les règles de la commande publique.
Les dérives à la laïcité et la dimension confessionnelle sur le temps de cours, dans l'illégalité au regard du contrat d'association des établissements privés avec l'État doivent cesser.
La « ségrégation sociale et scolaire » évoquée par les parlementaires est bien différente d'un établissement ou d'une région à l'autre. Ce qui est certain, c'est que la CGT Enseignement privé demande à ce que l'enseignement privé prenne sa part dans la mixité sociale, et soit soumis aux mêmes règles et aux mêmes efforts que les établissements publics.
La CGT Enseignement privé souhaite également alerter sur la nécessité de distinguer les institutions de l'enseignement privé (Secrétariat Général de l'Enseignement Catholique, Établissements…) des personnels qui y travaillent (enseignants et personnels de droit privé) qui sont bien souvent les premières victimes du système dans lequel elles exercent. Les pressions sont réelles dans de nombreux établissements pour accepter les dérives qui sont à l'œuvre. Ce rapport parlementaire, loin d'attaquer les salarié.es de l'enseignement privé, contribuera, nous l'espérons, à obtenir de meilleures conditions de travail, en supprimant notamment toute notion de « bénévolat imposé ».
Fidèle à ses valeurs, la CGT continue de revendiquer la nationalisation des établissements privés et la fonctionnarisation sur place de tous les personnels, afin de créer un grand service public rénové de l'éducation nationale. Ce rapport doit permettre d'ouvrir à nouveau le débat sur ce sujet.
Montreuil,
Le 2 avril 2024 -
« Écoles normales du XXIème siècle » : non au plan social d’envergure des INSPE, non à la caporalisation des formations d’enseignant·es
12 avril, par Lucas — Actualité, Enseignement Supérieur et Recherche, CGT FERC SupLe Président a annoncé le lancement de la réforme de la formation des enseignant·es et des concours, avec le concours en fin de L3 dès 2025 et la fin des INSPE.
La présentation du gouvernement intitulée « Écoles normales du XXIème siècle, Stratégie de formation et de recrutement des futurs professeurs » avait fuité auparavant. Elle montre la vision de Macron-Attal de la réforme de la formation et des concours d'enseignement.
Nous avions déjà alerté sur les problèmes des annonces précédentes : calendrier intenable, manque de moyens pour la réforme…
Voir l'appel intersyndical du 2 avril et notre communiqué Réforme de la formation des enseignant·es et des concours de l'Éducation Nationale : pour la réussir, il faut du temps et des moyens !.
La présentation augmente considérablement nos inquiétudes concernant l'avenir des étudiant·es et des personnels des INSPE.
Les « valeurs de la République » partout (10 occurrences en 15 diapositives). Cette obsession verbale chercherait-elle à cacher son absence de respect par le gouvernement ? La démocratie du 49-3 ? La fraternité de la chasse aux migrant·es ? L'égalité des classes de niveau ? L'admission au concours vérifiera l'« appréciation de la motivation, de la capacité à se projeter dans le métier enseignant et à transmettre et incarner les valeurs de la République ». 3 ans de licence spécifique, plus le passage d'un concours... Est-ce que cela ne permet pas en soi "d'apprécier la motivation" ? Ou s'agit-il de faire intervenir des RH du rectorat dans les jurys et non des enseignant·es / enseignant·es-chercheur·ses ? Quant à "l'incarnation" des valeurs de la République, est-ce la volonté de revenir à une époque ou l'on exigeait des instituteurs - et plus encore des institutrices - une exemplarité morale dans la vie professionnelle... et surtout en dehors ?
Des savoirs disciplinaires réduits : la Licence Préparatoire au Professorat des Ecoles (LPPE) perdrait largement son caractère universitaire (avec seulement 50 % officiellement de savoirs disciplinaires transverses) et ne pourrait déboucher que sur le concours de professeurs des écoles (PE). Idem pour les Masters 1 et 2 : presque aucun contenu universitaire, même professionnalisant, quasiment rien concernant la recherche.
Création de nouvelles Écoles Normales Supérieures du Professorat (ENSP). Ces écoles seraient des établissements « sui generis » (sic) autonomes, c'est-à-dire hors des universités, et dirigés par un IGESR désigné par les ministères EN et ESR pour 4 ans non renouvelables, avec une rémunération variable selon les objectifs ministériels.
Personnels enseignants « choisis » par le rectorat, pour 3 ans renouvelables 1 fois : des PE « expérimentés » ou « aguerris » (!) et des PRAG-PRCE « repérés ». En lieu et place de l'affectation définitive dans l'INSPE, donc dans l'université, ils intégreraient un « cursus honorum » (re-sic), c'est-à-dire qu'ils deviendraient affectés de façon précaire dans l'ENSP.
PRAG-PRCE et EC « choisis » eux aussi, cette fois par le MEN et le directeur de l'ENSP. C'est contraire aux libertés académiques et au statut de 1984 des EC.
Il y aurait une maquette « unique » : encore une fois, où est la liberté académique ?
Le concours PE : 80 % des concours seront réservés à la LPPE, 20 % seulement pour des étudiant·es de Licence générale. Où est la diversité des parcours ? Pourquoi réduire à ce point la part des étudiant·es de Licence générale ? Se méfie-t-on en haut lieu de leur formation universitaire, non « cadrée » ? Des modules spécifique supplémentaires (30 ECTS en L2 et en L3) sont d'ores et déjà prévus pour enseigner les « valeurs de la République »…
Le coût budgétaire de la réforme pour l'ESR « reste à estimer » (re-sic). L'intendance suivra, comme on dit, avec 904 millions d'€ en moins au budget pour 2024… Le calendrier reste intenable : les maquettes de licences contenant les nouveaux modules devront être prêtes pour 2024.
Ce projet est donc d'une gravité exceptionnelle. S'il devait être mis en œuvre :un plan social d'envergure serait à l'œuvre dans les INSPE. Comme les futurs personnels des ENSP seraient « choisis » pour une durée limitée, où iront les personnels (enseignant·es, EC, BIATSS) actuellement affectés dans les INSPE ? L'inquiétude est encore plus forte pour les contractuel·les, nombreux dans les INSPE comme partout désormais dans la fonction publique. Le gouvernement mettra-t-il fin à l'affectation définitive des PRAG-PRCE dans les universités ? Les personnels devront-ils bouger d'une INSPE à un autre site de l'université, potentiellement très éloigné ? Devront-ils retourner dans les lycées et collèges ? Devront-ils re-candidater sur leur poste ? C'est bien ce qui est confirmé par le ministère de l'éducation nationale qui déclare à l'AEF : « Les masters Meef ont vocation à disparaître : " Ce seront de nouveaux masters qui seront créés. Cette réforme, c'est tout un nouveau paradigme, une nouvelle gouvernance, de nouveaux formateurs, de nouvelles, méthodes, les statuts des élèves vont être changés, donc ce seront de nouveaux masters." ».
Contrairement aux promesses précédentes, le gouvernement prévoit bien que les universités soient dépossédées de la formation des enseignant·es. Les ENSP ne seraient plus liées aux universités et les personnels seraient choisis par le rectorat ou le directeur.
Le contenu disciplinaire et universitaire des futures licences et masters est largement minoré, limitant considérablement les débouchés possibles de ces diplômes. L'avenir des actuels masters MEEF, souvent portés en très large partie par les universités, est remis en cause (personnels et contenus).
La caporalisation des futurs enseignant·es est insupportable.La CGT FERC Sup dénonce avec force le contenu réactionnaire de ce projet d'« ENSP du XXIème siècle ».
La CGT FERC Sup alerte tous les collègues des INSPE. Leur avenir à court terme est en jeu : défendons nos postes, nos statuts et la formation de nos futurs collègues !
La CGT FERC Sup invite tous les personnels à se réunir en assemblée générale pour discuter des annonces gouvernementales et des modalités à mettre en œuvre pour s'y opposer. La CGT propose à tous les personnels concernés (BIATSS titulaires comme contractuel·les, enseignant·es, EC) d'en débattre lors d'un webinaire qu'elle organisera dans les prochaines semaines.
Le calendrier proposé est intenable et est un véritable passage en force. La CGT FERC Sup demande le report de la réforme à la session 2026 et l'ouverture de véritables négociations, impliquant l'ensemble des actrices et acteurs de la formation des enseignant·es. Nous demandons des moyens pour une véritable formation universitaire des enseignant·es attractive et émancipatrice.