Accueil > Confédération & Fédération > Fédération > Fédération de l’Education, de la Recherche et de la Culture
FERC-CGT
Articles
-
La répression syndicale doit cesser ! Rassemblement de soutien à Sébastien Menesplier
1er septembre, par Lucas — Actualité, Communiqués, Droits, Libertés et Action Juridique, SociétéUne nouvelle étape a été franchie dans la criminalisation de l'action syndicale par la convocation à la gendarmerie de Montmorency (95) de Sébastien Menesplier, secrétaire général de la fédération Mines-Énergie et secrétaire confédéral.
À travers cet acte d'intimidation contre l'un de nos camarades, c'est bien sûr toute la CGT qui est attaquée ainsi que la fédération Mines Énergie du fait de son engagement sans faille dans la lutte contre la réforme des retraites. Au-delà de la situation de notre camarade, nous dénonçons l'inquiétante multiplication des situations de répression syndicale subies par nombre de militant·es CGT pour leur engagement dans les mobilisations, en particulier par les camarades de la FNME avec plus de 400 procédures ouvertes à ce jour.
Après une mobilisation historique qui a amené des millions de salarié·es en grève et dans la rue, l'objectif à peine voilé du patronat et du gouvernement est aujourd'hui de décourager les travailleuses et les travailleurs de défendre leurs droits par d'indignes mesures répressives.
Nous ne nous laisserons pas dissuader et ne devons rien céder face aux offensives répétées contre la liberté syndicale et le droit de grève. Militer n'est ni un crime ni un délit.
La FERC-CGT réaffirme son soutien plein et entier à toutes et tous les camarades ciblé·es par la répression à la suite des mobilisations contre la réforme des retraites.
La fédération appelle par conséquent toutes et tous les militant·es de la région Île-de-France à rejoindre le rassemblement de soutien à Sébastien Menesplier, le 6 septembre à 8h30 devant la gendarmerie de Montmorency.
Le 31/08/2023
-
En Palestine, une rentrée des classes sous le signe de l’apartheid
1er septembre, par Lucas — Actualité, Communiqués, International, EducationPour des milliers d'élèves et étudiant·es, la semaine du 21 août marquait la rentrée des classes en Palestine. Malheureusement cette année encore, les jeunes palestinien·nes la vivent sous le signe de l'occupation, de la colonisation et de l'apartheid.
En effet, à Hébron, un groupe d'enfants a été enfermés par des soldats israélien·nes à l'intérieur du check-point à l'entrée de la vieille ville et des écolier·es se sont vu confisquer leurs cartables par les forces d'occupation. Le lendemain l'autorité académique a été obligé de suspendre et de fermer les classes en raison des nombreux raids de l'armée israélienne dans la région. Ces agressions s'ajoutent aux pressions et aux violences dont sont victimes les enfants et adolescent·es palestinien·nes de la part des colons notamment lors de leurs trajets vers leurs lieux d'études.
À cette oppression du quotidien s'ajoute la politique de privation des droits à l'éducation des enfants palestinien·nes menée par Israël.
Au cours de la dernière année scolaire, ce sont trois écoles qui ont été détruites par les bulldozers de l'armée en Cisjordanie occupée. L'UNICEF recense actuellement cinquante-huit écoles sous la menace d'une démolition. C'est le cas notamment le cas de l'école Khirbet Um Qussa à Masafer Yatta où un large mouvement de soutien se déploie de la part des mouvements palestiniens et internationaux. Massafer Yatta devient un symbole de l'épuration ethnique israélienne car ses 1 300 habitant·es sont menacé·es d'expulsion dans l'unique but de transformer la zone et leur village en zone de tir pour l'armée.
La FERC CGT s'associe à la mobilisation pour sauver l'école KhirbetUm Qussa et exige que le droit à l'éducation des enfants palestinien·nes soit respecté sans aucune condition.
La FERC CGT encourage ses syndicats, ses militant·es, ainsi que toutes et tous les personnels des secteurs de l'éducation, de la recherche et de la culture à soutenir et à relayer la campagne en écrivant au ministère de l'Europe et des Affaires étrangères ainsi qu'au Consulat général de France à Jérusalem afin que la France fasse pression sur les autorités israéliennes pour qu'elles annulent l'ordre de démolition de l'école d'Um Qussa mais aussi sur les réseaux sociaux, en utilisant les hashtags : #DefendUmQussaSchool #DefendOurSchools #DefendEducationRights #StopDemolitions #DefendMasaferYatta
Montreuil, le 31 août 2023
-
Le Lien n°216
17 juillet, par Lucas — Actualité, Le Lien, Vie fédérale -
Communiqué intersyndical - Le ministère des Sports fait couler la profession des Maîtres-Nageurs Sauveteurs
13 juillet, par Bariaud — Actualité, Secteur associatif, Communiqués, Animation et éducation populaire, SportLors des États généraux du 11 février 2023, la ministre des Sports Aurélie Oudea-Castera avait clôturé sur un discours en faveur des MNS : la profession a besoin d'être valorisée, c'est un enjeu crucial. Les MNS ont une mission de service public, reconnue d'utilité publique depuis 1951. Elle a clairement évoqué les difficultés des conditions d'exercice de la profession avec cette pénurie de MNS et a entendu les craintes des différents acteurs du secteur : baisse du nombre de titulaires dans la fonction publique, mais également baisse de candidats en formation malgré l'ouverture du nombre de diplômes donnant le titre de MNS et les aides financières pour accéder à la formation.
Pourtant, elle déclarait récemment être consciente de la problématique question salariale, des horaires atypiques et décalés, de la précarité de l'emploi et des problèmes de titularisation des MNS dans la fonction publique, qui sont un des plus gros facteurs de la baisse d'intérêt pour cette filière. Elle soulignait que cette pénurie avait des « conséquences sur l'apprentissage de la natation pour tous dès le plus jeune âge », creusant encore les inégalités territoriales. Les difficultés de recruter des MNS personnel qualifié auront des conséquences sur le niveau des risques de noyades, les ouvertures des piscines et les interdictions de baignades cet été. Pourtant, la ministre des sports elle-même déclarait récemment que le besoin de maîtres-nageurs sauveteurs est « un sujet majeur de santé publique ».
Notre intersyndicale avait boycotté cette journée, dénonçant ainsi le plan de communication initié par ce type de concertation, loin, très loin des enjeux réels, de l'intérêt général et de celui des agents et salariés.
Le ministère des Sports a promulgué un décret le 3 juin 2023 concernant la surveillance des établissements de bain d'accès payant. Depuis cette date, les BNSSA sont donc autonomes en surveillance. Malgré nos interventions pour mettre en avant le danger de la scission des missions enseignement / surveillance, et l'absence de réforme du diplôme de BNSSA avant de permettre cette autonomie en surveillance, le ministère des Sports préfère aller droit dans le mur.
Retrouvez le décret : https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000047625952.
Le décret est sorti à la va-vite, avant que la saison estivale ne commence, contre l'avis majoritaire des représentants des personnels et agents MNS. Aucune mesure sur l'amélioration des conditions de travail des MNS. Le beau discours de clôture des États généraux a été bien vite oublié !
Nous revendiquons :
- La mise en place d'un plan d'urgence national de formation de 6000 maîtres-nageurs avant les jeux olympiques de 2024 (apprentissage de la nage, prévention des noyades) ;
- Une dotation spéciale de fonctionnement de l'État pour les collectivités locales (recrutement, réhabilitation/construction d'équipements) ;
- Une augmentation des salaires (2000,00€ net à l'embauche public/privé), prise en compte des missions et responsabilités ;
- Amélioration de la santé au travail, des cycles de travail, de l'âge de départ à la retraite (locaux à pollution spécifique) ;
- Mise en place de formations continues en lien avec la profession pour une évolution de carrière adaptée
-
Mort de Nahel : le gouvernement doit créer les conditions de l’apaisement
7 juillet, par Lucas — Actualité, Communiqués, Société, Lutte contre les discriminations, Droits, Libertés et Action JuridiqueLa FERC-CGT fait sienne la déclaration de la Confédération CGT « Mort de Nahel : le gouvernement doit créer les conditions de l'apaisement » parue le 1er juillet et reproduite ci-dessous.
La FERC-CGT, fédération syndicale des personnels de l'Éducation, de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche, de la Culture, du Sport et de l'Éducation populaire, ajoute à la liste des chantiers de fond à ouvrir la nécessité du soutien réel à l'ensemble des acteur·rices intervenant dans les quartiers populaires, notamment l'école, les associations d'éducation populaire et les associations sportives, locales ou nationales.
Après la mort de Nahel et l'irruption de colère légitime y faisant suite, la CGT condamne les violences, les surenchères sécuritaires et les appels factieux qui se font jour.
Des personnes sont mortes en Guyane, en Seine-Maritime, ou ont été gravement blessées. De nombreux lieux de travail ont été dégradés ou détruits et parmi eux des services publics essentiels à la vie en commun. Des salarié·es et agent·es ont été victimes de violences dans l'exercice de leurs missions.
La CGT appelle les employeurs à mettre en place les dispositions nécessaires pour protéger les personnel·les exposé·es et adapter les horaires de travail aux restrictions de circulation des transports.
Face à cette situation explosive, les orientations politiques données par les ministères de l'Intérieur et de la Justice ne concourent pas à l'apaisement et la désescalade nécessaires. Au contraire, ils font le terreau de l'extrême-droite qui instrumentalise la violence pour banaliser ses idées et menacer notre démocratie.
Pour sortir de la spirale destructrice de la violence, la CGT demande, en premier lieu – et c'est une condition incontournable – que la justice soit faite pour Nahel. Il faut abroger la loi de 2017 qui autorise la police à tirer en cas de refus d'obtempérer et créer une autorité de contrôle de la police réellement indépendante. Nous demandons, aussi, que les services de police et de gendarmerie mettent immédiatement en œuvre des actions de désescalade et que les préfectures garantissent les libertés de réunion, de manifestation et de circulation.
Au-delà, des chantiers de fond doivent être ouverts immédiatement pour :
– refonder notre police républicaine et son lien à la population, avec l'engagement d'un travail de fond en matière de formation, de management et de directive de maintien de l'ordre ;
– mener une politique active et ferme de lutte contre le racisme et contre toute forme de discrimination dans les services publics et dans la société ;
– créer d'urgence un plan de renforcement et de financement des services publics à hauteur des besoins sur tout le territoire, dans une perspective de justice et de mixité sociale ;
– donner à l'école les moyens matériels et humains de permettre à chaque enfant, où qu'il ou elle grandisse en France, de devenir un·e adulte libre et responsable pour se réaliser pleinement en tant que personne, sur son lieu de vie comme au travail ;
– résoudre la crise sociale et politique qui s'exprime en France sous diverses formes depuis plusieurs années maintenant, avec des actes de solidarité, de revalorisation du travail et de lutte contre la précarité à rebours des politiques menées par le gouvernement.#JusticePourNahel
Montreuil, le 1er juillet 2023