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UFSE-CGT
Articles
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Effroyable drame dans la pénitentiaire Hommage aux agents victimes
14 mai, par baille — Justice, uneCe matin, lors d'une extraction judiciaire, un fourgon pénitentiaire a fait l'objet d'une attaque à main armée au péage d'Incarville, dans l'Eure.
Plusieurs agents pénitentiaires ont été atteints mortellement. Ces victimes, mortes ou grièvement blessées, sont à déplorer.L'heure est au recueillement.
Nos premières pensées vont à leurs familles et à leurs proches à qui nous adressons nos plus sincères condoléances.
Nous avons également une pensée particulière pour leurs collègues et ami.es, durement touché.es.De nombreux débrayages ont immédiatement eu lieu dans les établissements pénitentiaires en signe de solidarité.
Des réunions de crise sont en cours.
Il est d'évidence bien trop tôt pour analyser les circonstances de cette attaque.
Rappelons cependant que les organisations syndicales ont été porteuses de nombreuses propositions quant à l'exécution de ces missions d'extractions judiciaires dévolues depuis quelques années à l'administration pénitentiaire.
Espérons qu'elles seront enfin écoutées et entendues pour que nous n'ayons plus, à l'avenir, à déplorer de tels drames.
Ces agents, nos collègues, n'ont pas succombé aux risques du métier, ils ont été victimes de violences criminelles.Montreuil, le 14 mai 2024
– Communiqué UFSE-CGT en téléchargement
– Voir également :
– Communiqué de l'intersyndicale pénitentiaire « La pénitentiaire en deuil »
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Salaires, projet de loi Fonction publique : l’intersyndicale interpelle le ministre S. Guérini
14 mai, par baille — Fonction publique, uneMonsieur le Ministre,
Nos organisations syndicales, CFDT, CFE-CGC, CGT, FA, FSU, Solidaires et UNSA, Fonction publique, vous interpellent sur plusieurs sujets importants.
Ce sont des questions sur lesquelles nous vous avons déjà sollicité sans obtenir, de réponse satisfaisante.
En premier lieu, il y a le projet de loi que vous portez au nom du gouvernement et pour lequel une réunion plénière est fixée au 21 mai.
Nos organisations tiennent à affirmer qu'elles n'accepteront pas de remise en cause des garanties statutaires qui permettent la reconnaissance des qualifications et le droit à la carrière : catégories, grade, échelon. Ce projet législatif qui, pour ce que nous en connaissons, ne répond pas aux besoins de la Fonction publique, de ses personnels, et emprunte des directions, qui, au contraire, sont porteuses de recul.
En tout état de cause, vous devez être transparent sur les objectifs et les contenus envisagés du projet de loi, et prendre en compte les propositions dont nous sommes porteurs dans le cadre d'une concertation loyale. L'une des conditions en est de prévoir -dès à présent- un desserrement du calendrier.
Ensuite, nous affirmons de nouveau et solennellement qu'il n'est pas envisageable que l'année 2024 puisse se conclure sans une augmentation générale des salaires des agentes et des agents de la Fonction publique. Ce serait inacceptable.
Enfin, à l'heure où les PLF et PLFSS 2025 sont en pleine élaboration, nos organisations syndicales expriment une fois de plus leur opposition aux coupes budgétaires impactant gravement les missions publiques et les moyens des services. Les crédits doivent être à la hauteur des besoins de la population et de la reconnaissance de l'engagement des personnels.
C'est pourquoi, afin de pouvoir mener nos échanges en toute sincérité et sur des bases claires, nous vous demandons de bien vouloir nous apporter des réponses en amont de la réunion plénière du 21 mai ou, au plus tard, à l'occasion de l'ouverture de ladite réunion.
Nous vous prions de bien vouloir agréer, Monsieur le Ministre, nos sincères salutations.
– Courrier de l'intersyndicale Fonction publique en téléchargement -
L’OIT pointe à nouveau la France pour violation des normes internationales du travail !
13 mai, par baille — Syndicalisme et libertés syndicales, unePour la seconde année consécutive, la France figure sur la liste préliminaire des pays retenus pour violation de ses engagements internationaux en matière de Droit du travail. À l'occasion de la Conférence internationale du travail qui aura lieu à Genève en juin prochain, le gouvernement français pourrait ainsi devoir rendre des comptes devant la Commission d'application des normes, une instance comparable à un Tribunal international du travail, si le cas est finalement retenu sur la liste courte des pays qui seront effectivement mis en examen.
Dans leur rapport publié en février 2024 – véritable répertoire des cas recensés de violations des normes internationales du travail par les Etats – la Commission des experts de l'OIT pointe les manquements de la France dans l'application de quatre conventions internationales. Il s'agit des conventions n° 98 sur le droit d'organisation et de négociation collective, n° 100 sur l'égalité de rémunération, n° 111 concernant la discrimination (emploi et profession), et n° 118 sur l'égalité de traitement (sécurité sociale).
C'est sur ce dernier fondement que devrait être engagée la responsabilité du gouvernement français. Un choix qui ne minimise en rien la gravité de l'ensemble des cas de violations mis au jour cette année par la Commission des experts pour l'application des conventions et des recommandations de l'OIT.
Des violations que la CGT n'a de cesse de dénoncer, et qui n'a pas manqué d'attirer l'attention des rédacteurs et rédactrices du rapport. En effet, au regard du climat de répression syndicale qui sévit en France depuis plusieurs années, et particulièrement suite au mouvement de lutte contre la réforme des retraites l'an dernier, la CGT avait fait remonter ses observations à l'OIT sur le sujet.
Ainsi, dans son rapport du mois de février, l'OIT énonce que « La commission note les observations de la Confédération Générale du Travail (CGT) reçues le 29 août 2023 et des réponses du gouvernement à cet égard. La commission relève que les observations de la CGT contiennent en particulier des allégations : i) de restrictions à l'exercice des droits collectifs, y compris la négociation collective lors de la pandémie de COVID-19 ; et ii) d'actes de discrimination antisyndicale dans les secteurs public et privé dans un contexte général, selon la CGT, d'atteinte croissante aux droits syndicaux. (…) Au vu des allégations de caractère général des organisations syndicales en matière de discrimination antisyndicale, la commission prie le gouvernement de mener un dialogue avec les partenaires sociaux représentatifs sur l'efficacité des mesures de prévention et de sanction des actes de discrimination antisyndicale. La commission prie le gouvernement de fournir des informations à cet égard. »
Malgré ce rappel à l'ordre de l'OIT, force est de constater que le gouvernement ne semble pas particulièrement enclin à entamer le dialogue, ni à faire cesser sa politique de répression de plus en plus systémique à l'égard des militant·es. Plus de 1000 militant·es CGT sont actuellement inquiété·es en France, notamment par des poursuites judiciaires, pour avoir simplement exercé leurs droits syndicaux.
Cette nouvelle mise en cause du gouvernement devant l'instance onusienne en charge du travail illustre une fois de plus son comportement délétère et son inobservation des normes internationales du travail, auxquelles la France s'est pourtant engagée.
Montreuil, le 13 mai 2024
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Les responsables syndicaux de plus en plus dans le viseur !
13 mai, par baille — Syndicalisme et libertés syndicales, uneAinsi, Caroline et Marc, dirigeant.es du syndicat CGT Intérieur 43,de l'Union Départementale CGT 43 et membres de l'Union Syndicale CGT Intérieur, sont convoqué.es ce 14 mai au commissariat du Puy-en-Velay. Cette convocation fait suite à un dépôt de plainte de l'ancien préfet de Haute-Loire, pour "outrage envers personne dépositaire de l'autorité publique".
Depuis qu'elle est présente dans la préfecture, la CGT subit des pressions qui peuvent s'apparenter à de la répression syndicale et qui pénalisent les militant.es dans leurs fonctions. Elle y est pourtant le syndicat majoritaire.
Nous ne pouvons accepter que cela continue. L'UFSE-CGT s'associe pleinement à l'appel de l'Union Départementale CGT 43 qui organise un rassemblement devant le commissariat du Puy-en-Velay ce mardi 14 mai à 14h pour soutenir les camarades, dénoncer la répression syndicale et l'excès d'autoritarisme dont font preuve les services de l'Etat envers ces camarades en particulier, et envers la CGT, en général.
Parce que nous ne nous laisserons jamais intimider, ni dissuader de mener bataille contre toutes les régressions imposées par ce gouvernement, parce que les conquêtes sociales sont indissociables des libertés syndicales, l'UFSE CGT apporte son entière solidarité à Caroline et à Marc et à l'ensemble des militant-es injustement réprimé-es.
Montreuil, le 13 mai 2024
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Le 27 mai, travailleur·se·s du public et du privé, soyons nombreuses et nombreux au village olympique revendicatif !
7 mai, par baille — Jeux Olympiques et Paralympiques 2024 (JOP 2024), uneTravailleur·se·s du public et du privé, nos droits et conquis sont violemment attaqués au nom de l'organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques 2024.
Entre dégradation de nos conditions de travail et dérèglementation de nos droits, gouvernement et patronat souhaitent une fois de plus nous reléguer au rang des sacrifié·e·s de ce pays tandis que les tenants du capital voient déjà leurs bénéfices se multiplier.
Nous ne serons pas les esclaves des JOP !
Plus que jamais déterminé·e·s, nous n'accepterons aucune concession sur nos conquis surtout pour un événement qui n'a de populaire que le nom tant l'accès est limité voire impossible pour les millions de salarié·e·s et citoyen·ne·s.
Le 15 avril dernier, plus d'un millier de travailleur·se·s du commerce et des services ont défilé, flambeaux en main, dans les rues de Paris pour crier stop à la casse sociale et réclamer au contraire, de meilleurs salaires dans une séquence où les travailleur·se·s vont connaitre un surcroît d'activité.
Des préavis de grèves locaux, comme à Paris et Marseille, et nationaux ont d'ores et déjà été déposés afin de permettre aux agents de la fonction publique de se mobiliser pour faire entendre leur voix.
Travailleur·se·s essentiel·le·s, de première ligne, des services publics, indispensables à la nation et pourtant invisibilisé·e·s et mal payé·e·s, il est temps de reconnaitre les vrais créateurs de richesses par une valorisation salariale et de meilleures conditions de travail.
Privé ou public, nos combats sont les mêmes, et uni·e·s, nous devons et ferons faire valoir partout les droits de tous les travailleur·se·s par des grèves et des mobilisations massives.
A l'occasion de la répétition de l'inauguration des JOP le 27 mai, soyons nombreuses et nombreux au Village Olympique revendicatif, où nous allierons luttes et festivités et ce, pour leur démontrer l'envers du décor des JOP.
RDV le lundi 27 mai 2024, à 10h30 devant la Direction Générale du Travail 39 Quai André Citroën, 75015 Paris
– Tract commun CGT Fonction publique/CGT Commerce et Services en téléchargement