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Pour la Macronie, c’est l’intensification du travail avec la semaine en quatre jours ! Pour la CGT, c’est la réduction du temps de travail !
17 mai, par baille — Semaine en 4 jours, uneStanislas Guérini, ministre de la transformation et de la Fonction publiques, prétend améliorer les conditions de travail des agent.es publics. De qui se moque-t-il ?
Après 16 milliards de baisse des crédits au titre de la loi de finances 2024, ce sont 20 milliards d'euros supplémentaires de crédits qui sont rayés de la carte, toujours en 2024, alors que de nouvelles purges budgétaires sont annoncées au titre des projets de lois de finances et de financement de la sécurité sociale 2025.
Qui peut imaginer que cela n'aura aucune influence négative sur les conditions de travail des personnels ?!
Force est aussi de constater le refus réitéré du ministre de revaloriser les traitements et salaires, de refonder les grilles indiciaires, de mettre fin aux inégalités salariales et professionnelles entre les femmes et les hommes.
Qui peut croire que cela n'aura pas plus d'influence négative sur les conditions de travail et de vie des personnels ?!
Qu'en est-il de la semaine en quatre jours ? Soulignons tout d'abord que le ministre aura décidé de lancer des « expérimentations » sans jamais en discuter avec les organisations syndicales.
Et pour cause dès lors que les principes directeurs de ces « expérimentations » ne sauraient induire une quelconque modification du temps de travail, du volume et de la répartition des emplois mis à disposition ou encore de l'organisation concrète des services comme les missions d'accueil des usager.es.
De fait, c'est une intensification du travail, de sa charge et de sa pénibilité qui est promise aux personnels avec, de plus, une possible dégradation de la qualité du service public rendu aux usager.es !
Le gouvernement français est un des rares dans le monde à promouvoir la semaine en 4 jours sans réduction du temps de travail.
Cette vision étriquée et régressive est contraire au mouvement large observé dans de nombreux pays avec des expérimentations fondées sur la semaine de 4 jours avec réduction du temps de travail et sans baisse de salaire (comme en Islande, en Grande-Bretagne ou Espagne, par exemple).
Ces expériences sont éloquentes sur les effets positifs à tous points de vue d'une réduction du temps organisée (qualité du travail, santé, environnement, etc.…)
D'autres choix sont pourtant possibles en réduisant le temps de travail tout au long de la vie avec, entre autres, le rétablissement du droit à la retraite à taux plein à 60 ans et la réduction du temps de travail à 32 heures.
Dans ce cadre, la semaine de 4 jours peut être une modalité possible mais en aucun cas un modèle unique qui ne correspond pas notamment aux attentes de nombreux parents de jeunes enfants.
Dans le même temps, outre la revalorisation des traitements et des salaires, la CGT revendique les créations d'emplois nécessaires.
Réduire le temps de travail tout au long de la vie :
- C'est travailler moins, mieux, toutes et tous.
- C'est un des leviers qu'il nous faut actionner pour réduire et mettre fin aux inégalités entre les femmes et les hommes.
- C'est réduire la pénibilité du temps passé au travail, instaurer de fait un droit effectif à la déconnexion.
- C'est révolutionner les finalités, les contenus du travail, les modalités et les temps de déplacement, les manières de consommer, autant de conditions requises pour répondre aussi à l'urgence climatique.
- C'est reconstruire la démocratie au travail et dans la cité. C'est permettre aux êtres humains de disposer des temps nécessaires à leur émancipation hors de la sphère
Ensemble, imposons la réduction du temps de travail tout au long de la vie !
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Pour Eric Lombard virer des contractuels de droit public ce n’est pas un drame !
16 mai, par baille — Économie et finances, uneUn plan social déguisé à la CDC ?
En réunion d'instance du personnel le 15 mai, le directeur général de l'établissement public a annoncé à l'ensemble des organisations syndicales, que tous les contractuels de droit public verraient leur contrat se terminer à la fin du mois de mai.
Les personnels titulaires en place devront avoir une forme olympique pour absorber la charge de travail qui est actuellement assumée par les agents contractuels !
Une succession d'erreurs de pilotage seraient à l'origine de cette coupe drastique dans les effectifs…ainsi que des rapports administratifs et les COG avec les fonds de retraite gérés par la CDC.
Alors que le même directeur a récupéré 64 millions de la vente du chalet de Courchevel qui était dédié au personnel, a donné 26 millions pour l'organisation des JO, il ne peut assumer un soi-disant sureffectif conjoncturel !!
La CGT se demande si cela ne cache pas autre chose avec soit une perte d'activité soit une mise à disposition d'une partie du personnel afin de les sortir des effectifs en fonction à l'établissement public.
La CGT, suivie par le SNUP-FSU et la CGC a quitté le CUEP d'hier et va rapidement se rapprocher des personnels de la CDC pour envisager toutes actions possibles !
Le 16 mai 2024
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Nouvelle-Calédonie, décès d’un camarde gendarme mobile en mission
15 mai, par baille — Intérieur, uneLa CGT-Police exprime sa profonde tristesse suite au décès du gendarme en mission en Nouvelle-Calédonie. Nous adressons nos plus sincères condoléances à sa famille, ses proches et ses camarades.
Ce drame rappelle une fois de plus les dangers auxquels sont confrontés chaque jour les policiers et gendarmes dans l'exercice de leurs missions. Nous saluons le dévouement et le courage dont font preuve les policiers et gendarmes au service de la sécurité de tous, et appelons à ce que toutes les mesures nécessaires soient prises pour assurer leur protection et leur sécurité dans l'exercice de leurs fonctions.
La CGT-Police assure de son soutien et de sa solidarité l'ensemble des policiers et gendarmes en cette période douloureuse.
Paris-le, 15/05/2024
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Nouvelle-Calédonie, décès d’un camarade gendarme mobile en mission
15 mai, par baille — Intérieur, uneLa CGT-Police exprime sa profonde tristesse suite au décès du gendarme en mission en Nouvelle-Calédonie. Nous adressons nos plus sincères condoléances à sa famille, ses proches et ses camarades.
Ce drame rappelle une fois de plus les dangers auxquels sont confrontés chaque jour les policiers et gendarmes dans l'exercice de leurs missions. Nous saluons le dévouement et le courage dont font preuve les policiers et gendarmes au service de la sécurité de tous, et appelons à ce que toutes les mesures nécessaires soient prises pour assurer leur protection et leur sécurité dans l'exercice de leurs fonctions.
La CGT-Police assure de son soutien et de sa solidarité l'ensemble des policiers et gendarmes en cette période douloureuse.
Paris-le, 15/05/2024
– Communiqué de la CGT Police en téléchargement
L'UFSE-CGT se joint à ce message de soutien et de solidarité et adresse ses plus sincères condoléances à sa famille, ses proches et ses collègues.
Lire également :
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Répression syndicale : communiqué commun UFSE-CGT/CGT Marne/CGT SNTEFP
15 mai, par baille — Syndicalisme et libertés syndicales, uneReims, le 15 mai 2024
La CGT vient d'apprendre le retour, au sein de la DDETSPP de la Marne de l'ancienne directrice des services de l'Inspection du travail du département.
La CGT prend acte de ce très mauvais signal donné au dialogue social dans le Département et les services déconcentrés du Ministère du Travail.
Nous assurons de notre soutien et de notre plus grande vigilance l'ensemble des agent-es de la DDETSPP de la Marne.
Nous rappelons la bataille menée en pleine première vague de Covid en 2020, où l'Inspecteur du travail, Anthony SMITH, avait été abusivement suspendu et muté disciplinairement pour avoir fait son travail en défense des salariées d'une association d'aide à domicile. Plus de 2 ans de bataille unitaire ont été nécessaires pour qu'au final un juge annule la sanction et rétablisse notre camarade dans ses fonctions.
C'en était trop pour cette directrice qui a déposé deux plaintes pour diffamation et injures publiques contre Sabine DUMENIL la Secrétaire Générale de l'Union Départementale (UD) CGT de la Marne.
Toutes les procédures engagées contre la CGT ont été jusqu'à la Cour de cassation, auront duré 3 ans pour que finalement cette directrice n'ait pas eu gain de cause.Elle a aussi porté plainte contre la CGT des services du Ministère du travail du Grand Est.
Elle a été déboutée de tous ses recours et face à ces « procès-baillons » (payés par l'argent des contribuables via la protection fonctionnelle) nous avons résisté et nous avons gagné.
Dans ce contexte, il n'est aucunement envisageable pour la CGT d'avoir comme interlocutrice cette personne, quel que soit son niveau de responsabilité.
Nous ne nous tairons jamais face à la répression syndicale !