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jeudi 11 juillet 2024

Adhérer à la CGT FERC SUP de Nantes, c’est faire partie d’une confédération interprofessionnelle, de l’ensemble des travailleurs et actifs !

Communiqué de presse du 11 juillet

Il était minuit passé

La CGT FERC SUP Nantes Université remercie l’ensemble des collègues (syndiqué·es ou pas, syndicalistes ou non) qui se sont mobilisés contre le danger de l’extrême droite en :

- participant aux AG intersyndicales,
- contribuant aux tractages à destination des personnels ou des étudiant·es,
- échangeant dans leurs services avec leurs collègues,
- en votant parfois non par adhésion au candidat ou à son parti, mais simplement pour protéger la démocratie.

C’est par ces actions que l’on voit la capacité de résilience de notre université, de notre société aussi. Le renoncement ne peut amener que le pire : baisser les bras, c’est laisser la porte ouverte à tous les mauvais vents du délitement social, des haines rancies. La France a déjà « essayé » l’extrême-droite, c’était à une triste époque, celle de Vichy !

Nous saluons encore la motion des membres du conseil d’administration de Nantes Université, publiée vendredi dernier, qui bien que tardive, a permis de rendre solennel le moment citoyen.

Ce qui coûte cher, c’est le capital !

En tout cas, il n’y a pas de place à la CGT pour les idées d’exclusion, de rejet d’autrui : à force de parler du coût du travail, le MEDEF et les libéraux ont réussi l’exploit de faire croire qu’il n’y pas d’alternative aux politiques menées par des gouvernements aux ordres de la finance la plupart du temps.
S’il n’y a pas d’alternative, il reste alors le désespoir qui nourrit le RN.De l’argent, il y en a pourtant, par milliards, des dizaines de milliards. Il ruisselle, mais du mauvais côté : vers le haut, vers « des très riches » qui accumulent toujours plus les richesses produites par les travailleurs, des très riches qui ne paient presque pas d’impôts : car c’est bien les travailleur·euses qui les créent, les richesses, pas ceux qui ont les capitaux, pas ceux qui possèdent les moyens de production, par naissance et par héritage la plupart du temps.

La sécurité ? Quelle sécurité ?

Nous avons besoin de sécurité, oui, mais ce qu’il nous faut surtout, ce sont la sécurité sociale, les services publics, des hôpitaux de qualité, des universités renforcées, valorisées, encouragées, des écoles avec des locaux en bon état, avec assez d’enseignants pour assurer un enseignement de qualité. Nous avons besoin de transports en commun écologiques, peu coûteux. Nous avons besoin de logements sociaux. Nous avons besoin de salaires qui permettent de vivre dignement. Nous avons besoin de présences humaines dans les services publics, partout. Nous avons besoin de réparer les blessures ouvertes dans le tissu de la France entre les métropoles et les zones périphériques, entre les banlieues et les centres-villes.

Un sursaut ? Ou quelque chose de plus ?

Le résultat du vote du 8 juillet nous offre un sursis, un soulagement, il ne nous a pas offert pour le moment une victoire : ne nous leurrons pas, un sursaut civique, très louable, n’est qu’un sursaut. Il nous faut nous engager sur le long terme pour retisser les fils entre nous, pour échapper à la menace de l’extrême-droite, qui se présente toujours avec des sourires de façade, et des promesses trompeuses, pour mieux détruire les droits politiques et sociaux.

Sortir de l’enlisement

Alors, comment on fait ? Tout d’abord, revenons au collectif, syndiquons-nous ! A la CGT, nous sommes prêts à vous accueillir pour vous écouter, pour débattre, pour agir ensemble. Pour nous rejoindre, c’est ici : https://cgt.fercsup.net/syndicats/pays-de-loire/universite-de-nantes/la-vie-syndicale-de-la-cgt-ferc-sup-nantes-universite/article/rejoignez-nous-faites-vivre-un-syndicalisme-de-luttes-et-de-defense-des

Les temps présents sont bien confus sur le plan politique, nous sommes encore dans le brouillard des recompositions, de la constitution d’un gouvernement : mais ce que nous savons, c’est que quel que soit le pouvoir en place, il aura besoin qu’on le pousse à défendre les intérêts des travailleur·euses. C’est pour cela que la CGT FERC Sup de Nantes Université vous propose la syndicalisation, et parmi les outils possibles de lutte (il y en a d’autres que vous découvrirez en vous affiliant à notre syndicat), la grève. Afin de faciliter vos mobilisations, notre syndicat a déposé un préavis de grève qui court du 19 août au 30 septembre, et qui vous couvre pour toute action collective que vous souhaiteriez entreprendre, en lien avec les syndicats de notre université.
Pour retrouver ce préavis de grève, c’est ici https://cgt.fercsup.net/syndicats/pays-de-loire/universite-de-nantes/la-cgt-est-interprofessionnelle/article/preavis-de-greve-aout-sept-2024

Vers l’unité

Notre syndicat agira dès la rentrée, dans l’unité syndicale la plus large possible (une unité que nous avons su créer pendant le mouvement des retraites) pour faire pression populaire, pour que nos revendications (salaires, pensions, conditions de travail) soient enfin entendues !

Le temps… du temps libre

Dans les jours à venir, nous allons (vous allez) après des jours suffocants de tension, d’angoisse, prendre des vacances bien méritées ! Il est temps de profiter de la vie : c’était la promesse du Front Populaire victorieux de 1936, issue du plus grand mouvement de grève générale de l’époque ! C’est grâce aux grévistes et aux occupations des lieux de travail que nous avons obtenu le droit aux congés payés, ce temps arraché au travail, au rapport de subordination. Reposons-nous, en famille, entre amis ! Retissons du lien !

Bonnes vacances à toutes et tous !

Fraternellement et sororalement, la CGT FERC SUP Nantes Université.