CGT FERC SUP Nantes Université le 10 juillet 2024

A

Mme la Présidente de Nantes Université

Objet : préavis de grève du lundi 19 août 2024 au lundi 30 septembre 2024.

La CGT FERC SUP Nantes Université dépose ce jour, un préavis de grève pour l’ensemble des personnels et des pôles de Nantes Université. Il couvre toutes leurs mobilisations par un préavis de grève du lundi 19 août 2024 au lundi 30 septembre 2024 inclus.

Il s’appuie d’autre part sur des revendications générales liées au Front Populaire Social issu des dernières semaines, mais ne s’y limite pas, car il vise :

• à la défense et à l’amélioration de nos conditions de travail mises à mal par l’absence de moyens financiers et humains, par la précarité généralisée, par une organisation du travail pathogène. Partout, dans toutes les composantes, le feu est au rouge : surcharge, tensions interpersonnelles, précarité, sont au rendez-vous, et mènent parfois aux arrêts de travail, voire au suicide. Ce préavis vise à permettre la mobilisation des personnels pour que Nantes Université ait les moyens budgétaires à hauteur des besoins en financement et en personnels techniques, administratifs, enseignants.
• A l’augmentation des salaires, des indemnités, et pensions, à commencer par l’exigence d’un passage immédiat du SMIC à 1600 euros nets.
• A la revalorisation en conséquence de toute l’échelle des salaires et traitements. Notre syndicat demande l’augmentation du point d’indice de 25 % à hauteur des pertes de pouvoir d’achat subies depuis 20 ans.

Ce préavis doit permettre encore aux personnels de mener à bien toute action revendicative s’inscrivant dans le cadre des journées nationales de mobilisation qui seront décidées dans les semaines à venir, ou de journées d’actions locales engagées collectivement au plus près des composantes.

Il permet aussi la mobilisation contre les idées d’extrême-droite, à savoir le racisme, la xénophobie, et l’ensemble des discriminations de genre, de religion, de culture. Le repli sur soi né des souffrances sociales n’est pas la solution, c’est le poison qui mène à la fascisation des esprits et des comportements, à la destruction du corps social, à la mise en pièce des droits sociaux, du droit du travail.

Nous revendiquons par ailleurs :

• la création d’emplois stables et statutaires et l’amélioration des conditions de travail.
• La réduction du temps de travail à 32 heures, un des leviers majeurs pour créer massivement de l’emploi, pour réduire les inégalités et la précarité, pour anticiper l’impact sur l’emploi des mutations technologiques en cours et à venir, pour permettre à chacune et chacun de profiter plus du temps hors travail.

Notre syndicat propose aux personnels de retrouver le chemin du vivre-ensemble qui passe par le collectif de travail, par le collectif de lutte. Il le fait sur des valeurs de progrès social, d’émancipation, de transformation de la société.

Recevez, Madame la Présidente de Nantes Université, l’expression de notre considération distinguée.

A Nantes, Priscillia Meyer et François Poupet, secrétaires généraux de la CGT FERC SUP Nantes Université.