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Site web du syndicat CGT de l’université Aix-Marseille
L’organisation syndicale CGT FERC Sup de l’Université d’Aix-Marseille vous présente le dernier numéro de La Cégète.
La Cégète d’avril 2025 |
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Près de 70% de la population défend, comme la CGT, l’abrogation de la contre‐réforme des retraites passée en force par 49‐3 en 2023. Le gouvernement est fragile : le précédent a d’ailleurs été renversé par une motion de censure.
En se mobilisant on peut les faire reculer sur cette réforme injuste (1 salarié∙e sur 2 n’est déjà plus en emploi après 60 ans) et injustifiée (les caisses de retraites sont, contrairement au budget de l’État, très peu déficitaires).
Face à leur volonté de privatiser nos retraites en les jouant en bourse par la capitalisation, défendons notre système par répartition solide et solidaire !
Retraites : de l’argent, il y en a !
La CGT propose des solutions pour financer les 15 milliards € nécessaires pour gagner le retour aux 62 ans, étape vers les 60 ans : égalité salariale femmes‐hommes, faire contribuer les dividendes des actionnaires, lutte contre la fraude patronale aux cotisations sociales, soumettre aux cotisations les primes d’intéressement et de participation, hausse de 1% des cotisations dites patronales…
S’organiser pour gagner des droits avec un syndicat
En cette période de basculement du monde, les salarié∙es mesurent la fragilité de leurs droits au travail, à la retraite et dans la vie, et comment ils ont été difficilement conquis. Parce qu’il n’y a pas de droits sans syndicat et pas de syndicat sans syndiqué∙es, c’est le moment de s’organiser !
Les luttes se mènent – et se gagnent – sur tous les terrains.
Le 12 juin 2024, la Cour de cassation a donné raison à la CGT face à l’entreprise Schindler sur la durée maximale du congé de formation économique, sociale, environnementale et syndicale (CFESES).
L’entreprise avait refusé les demandes de CFESES de deux délégués syndicaux en 2022, au motif qu’ils avaient déjà atteint la durée maximale annuel de douze jours.
Or, si effectivement l’article L. 2145‐7 du Code du travail stipule que la durée maximale de CFESES est de douze jours pris dans l’année par un∙e salarié∙e et de dix‐huit jours pour les animateur∙ices des stages et sessions, l’article L. 2145‐1 précise que pour les salarié∙es appelé∙es à exercer des fonctions syndicales, la durée maximale de ce congé est de dix‐huit jours par an – qu’elles et ils soient stagiaires ou animateur∙ices.
Victoire pour la CGT Schindler… et pour les autres
Schindler n’est pas un cas isolé. Encore aujourd’hui, nombre de militant∙es exerçant des fonctions syndicales se voient refuser un CFESES parce que leur employeur a une lecture erronée des dispositions du Code du travail (consciemment ou non).
La victoire de la CGT Schindler et la confirmation par la Cour de cassation rejaillit sur tou∙tes les travailleur∙ses, car le CFESES est un droit essentiel pour que les intérêts des salarié∙es soient défendus efficacement par leurs représentant∙es et leur syndicat.
Nous rappelons ici que, dans la Fonction Publique, l’ensemble des agents, qu’ils et elles soient syndiqué∙es ou non, ont droit à 12 jours de formation économique, sociale, environnementale et syndicale par an. Nous appelons les agents d’AMU à utiliser ce droit !
Cette fiche, dont le contenu est en partie inspiré du site du Défenseur des droits, vise à apporter une aide pratique dans des situations où l’on est confronté, en tant que victime ou en tant que témoin, ou bien en tant que représentant∙e du personnel, à des comportements à caractère raciste.
Elle ne vise pas à définir une qualification juridique précise d’actes ou de propos, mais à fournir des moyens pour réagir par une action concertée et résolue contre ces faits et leur∙s auteur∙rices.
La direction du développement durable a présenté en réunion de la FS‐SSCT (Formation spécialisée en santé et sécurité au travail) le 28 février 2025 un projet de charte AMU sur les températures de régulation des locaux. Il s’agit d’émettre des recommandations pour le chauffage et le rafraichissement des nouvelles constructions et bâtiments rénovés. À AMU, le coût annuel « énergie et maintenance des climatiseurs » a été de 2,6 millions d’euros en 2023. Par ailleurs, il s’agit de réduire la consommation énergétique compte‐tenu de la hausse des températures à l’échelle du globe. Enfin, il s’agit de répondre aux exigences de réduction des émissions : 40% de notre consommation d’énergie pour 2030, 50% en 2040 et 60% en 2050.
La charte propose des conditions différenciées selon la typologie des locaux et des usages :
Les élu.es CGT‐SUD sont intervenus sur les points suivant :
D’autre part, cette charte ignore la majorité des situations actuelles que vivent nos collègues. Aucune consigne n’est donnée pour expliquer concrètement ce que doivent faire les personnels quand ils sont confrontés à des températures qui rendent impossible le travail. Dans la réalité, sur le terrain, nombre d’espaces de travail sont souvent sous 19 degrés l’hiver et bien au‐delà de 26 degrés l’été.
Le 24 septembre dernier, le CA d’AMU a voté une augmentation des frais d’inscription pour les nouveaux∙elles étudiant∙es extra‐communautaires à partir de la rentrée 2025‐2026. Cette augmentation sera par exemple de 307% (712.5 euros contre 175 euros) en licence et de 288% (969.75 euros contre 250 euros) en master (pour information le salaire mensuel moyen d’un médecin au Maroc est évalué à environ 850 euros). Mais en cas de redoublement ce sont des frais d’inscription à 2850 euros en licence et 3879 euros en master que ces étudiant.es étranger.es devront payer, et ce jusqu’à la fin de leur cursus. Autant dire que cela signera l’arrêt de leurs études pour un certain nombre d’entre eux et elles. En effet, selon une étude de l’observatoire de la vie étudiante (mars 2024) quatre étudiant.es étranger.es sur dix éprouvent des difficultés financières telles qu’il leur a parfois été impossible de faire face à leurs besoins, contre 16% des étudiants de nationalité française. Plus fragiles économiquement et souvent plus isolé.es, ils et elles sont plus susceptibles d’être en échec. Les équipes pédagogiques vont être en première ligne face aux situations de détresse que cette décision ne va pas manquer d’engendrer.
La CGT demande le retrait de la "double peine du redoublement" pour les étudiant.es étrangèr.es, mesure injuste et dévastatrice pour l’avenir de ces jeunes.
Avec d’autres syndicats et collectifs d’AMU, nous dénonçons cette politique discriminatoire et sa mise en œuvre. Nous appelons à la combattre au niveau national et exigeons que la Présidence et le Conseil d’Administration :
Section Campus Marseille Centre : stcharles‐amu@listes.fercsup‐cgt.org
Section Campus Aix‐en‐provence : aix‐amu@listes.fercsup‐cgt.org
Section Campus Luminy : luminy‐amu@listes.fercsup‐cgt.org
Section Campus Etoile : stjerome‐amu@listes.fercsup‐cgt.org
Section Campus Timone : timone‐amu@listes.fercsup‐cgt.org
Contact du syndicat : syndicat‐cgt‐bureau@univ‐amu.fr
Site internet : https://cgt.fercsup.net/syndicats/provence‐alpes‐cote‐d‐azur/universite‐aix‐marseille/