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Blog de la CGT FERC Sup Paris3
La CGT FERC Sup Paris 3 soutient sans réserve la lutte en cours. Elle appelle tous les personnels à les soutenir en versant à la caisse de grève.
L’université peut payer ce qu’elle refuse de payer avec les millions économisés ces dix dernières années. Les magasiniers ne doivent pas perdre leurs ’avantages’ liés à leurs horaires (jusque 22H tous les jours) et à leurs conditions de travail dans un bâtiment historique vétuste. Les six supports de postes doivent être rendus : pas question de déshabiller la bibliothèque Sainte Geneviève pour habiller d’autres services de l’université qui doivent obtenir des supports par ailleurs.
L’université mise sur le pourrissement du mouvement : alors que le premier préavis de grève a été déposé le 15 novembre, aucune négociation n’a encore eu lieu à ce jour sur les primes. La grève dure depuis le 22 novembre. Un RV n’a été proposé que pour le 15 décembre… Les grévistes et leurs revendications sont par là-même totalement méprisés.
LA CGT FERC Sup Paris 3 appelle à soutenir la grève :
Une nouvelle vague de départs désorganise actuellement l’université. De nombreux contractuels devancent leur fin de contrat depuis que les courriers de non renouvellement ont été envoyés en juin. Ils ne sont pas remplacés ou remplacés tardivement, sans que personne ne comprenne la logique de la DRH, pas même la plupart des chefs de service.
Le chaos créé par la politique sociale de l’université provoque par ricochet le départ de nombreux fonctionnaires…
La présidence doit adopter au plus vite un changement de politique de gestion des contractuels. Tous les collègues doivent pouvoir se projeter à long terme dans leur vie professionnelle et personnelle.
Pendant des années, nos primes ont stagné bien en-dessous de la moyenne nationale. La nouvelle présidence a mis en place une réévaluation de celles-ci en asseyant un socle lié au grade dès la première année en 2021 avec effet rétroactif dès le mois de janvier 2021, rétroactivité obtenue par les syndicats non sans mal.
Une prime annuelle de 650 euros a aussi été mise en place pour les contractuel.le.s.
Mais l’effort fait par l’université reste insuffisant tant pour les contractuel.le.s que pour les plus bas salaires D’autant que la prime de fin d’année a été supprimée par les revalorisations votées.
Les années 2022 et 2023 verront “récompensées” les spécificités de l’agent (montant additionnel lié à la composante responsabilité ou à la spécificité des fonctions). Ces augmentations concerneront essentiellement les plus hauts salaires.
Nous revendiquons :
L’université continue à “restructurer” sans concertation avec les collègues et sans même en discuter avec les chefs de services. Ça tourne à l’absurde. Quelques exemples :
bibliothèque Sainte Geneviève
Ce qui est imposé à la bibliothèque Sainte Geneviève(BSG) est exemplaire. Pour une centaine de collègues dans le service, 6 postes de fonctionnaires disparaissent :
Le directeur lui-même a convoqué la première AG et, du coup, déclenché la grève…
Communication
Mais ce n’est pas la seule restructuration en cours sans concertation. Quatre collègues qui font de la communication à la DIRVED, aux PSN, à l’IHEAL et à la DAI ont été rattachés d’office, sans discussion, sans que leur avis soit pris en compte, à la direction de la communication (DCVP).
Scolarité
L’enquête scolarité tourne à l’absurde. Voir notre texte : Les Shadoks et l’université française (histoire vraie). On demande que la discussion reparte à zéro, en interne, avec comme préalables l’engagement que tous nos collègues CDD qui le souhaitent puissent être reconduits, que la réforme se fasse à effectif constant, que l’ensemble des collègues qui font tourner l’université soient entendu.e.s.
Direction du numérique (DNUM)
Tout ceci provoque une surcharge de travail avec la souffrance qui va avec. Et à cela s’ajoute le déménagement Nation…
Sous-traitance
Les appariteurs du monde anglophone vont être remplacés par une boîte de sécurité privée. Encore des postes en moins. Et sans aucun doute pour un service rendu moindre avec du travail qui va être déporté sur les autres collègues sur place.
Presse Sorbonne Nouvelle (PSN)
Ils perdent la moitié de leurs postes. C’est la mort annoncée du service, au moins dans la configuration actuelle. Mais ce n’est pas vraiment dit… Ce qui va aggraver le mal-être des collègues…
Postes supprimés
La direction annonce dix postes supprimés sur la campagne d’emploi. On en observe sur le terrain beaucoup plus
Face à une telle situation, nous revendiquons l’adoption d’un moratoire sur l’ensemble de ces restructurations et l’arrêt des suppressions de postes. L’université est assise sur un fond de renouvellement de plus de dix millions d’euros, l’étrangler ainsi n’est absolument pas justifié. Parallèlement, le plafond d’emploi n’est pas saturé comme on nous l’annonce. Il faut stopper net le plan social en cours et redonner à notre université les moyens de fonctionner dignement.