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Chères et chers camarades,
L’Union continue sa campagne sur la question du point d’indice et du chauffage (voir nos communiqués ci-dessous). Nous vous proposons un modèle de motion, basé sur celles qui ont déjà été votées dans certains établissements. Les motions sont à adapter aux situations locales, à faire voter en CT d’établissement, pour ensuite être remontées en CA. L’objectif est évidemment d’en profiter pour parler salaire et ré-indexation du point d’indice avec les collègues...
Merci de nous informer de vos votes.
Lors de la conférence salariale du 28 juin dernier, le ministre de la Transformation et de la Fonction publique, Stanislas Guerini, a annoncé aux organisations syndicales et aux employeurs publics une revalorisation de 3,5 % de la valeur du point d’indice. Cette revalorisation ne compense que très partiellement l’inflation (qui a atteint environ 6 % en août 2022 sur un an) : pour comparaison, le SMIC a été revalorisé de 8%, sans aucun coup de pouce gouvernemental. Les grilles de traitement indiciaires continuent à être écrasées de plus en plus, ce qui paupérise les personnels.
Non content de ne pas relever le point d’indice au moins à hauteur de l’inflation, le gouvernement a décidé que l’État ne compenserait pas l’augmentation du point aux établissements en 2022, charge à eux d’utiliser leur trésorerie ou leur "fond de roulement". Cette décision de l’État est proprement stupéfiante et va impacter lourdement les établissements.
À cela s’ajoute la forte hausse du coût de l’énergie qui va peser également sur le budget des établissements.
En conséquence, certains établissement cherchent à mettre en place le télétravail, à mettre des cours en télé-enseignement, voire à fermer des bâtiments ou des sites.
Les agent·es et les étudiant·es n’ont pas à subir les conséquences du manque de financement de l’État.
Dans l’immédiat, l’État, responsable de l’ouverture aux marchés d’une grande part de la production d’électricité en France, responsables des missions de service public de l’ESR et responsable de ses agent·es, doit abonder financièrement les établissements.
Les élu·es du Comité Technique de [ÉTABLISSEMENT] dénoncent fermement l’inconséquence de l’État et exigent que le ministère compense intégralement l’augmentation du point d’indice pour les fonctionnaires et pour les contractuel·les, et qu’il attribue une aide financière supplémentaire pour "passer l’hiver".
Les élu·es du comité technique demandent instamment à la direction de [ÉTABLISSEMENT] de présenter au prochain Conseil d’Administration une motion en ce sens.