"Pour un Service public national d'Enseignement supérieur et de Recherche laïque, démocratique et émancipateur"
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Chères et chers collègues,
La communauté enseignante de l’EHESS a récemment été destinataire de deux points de communication de la présidence : l’un à propos de la tenue d’une "réunion d’information et d’échanges" à propos des services, l’autre concernant la campagne Néobab.
La CGT EHESS regrette l’absence de concertation avec les personnels dans ces deux initiatives - habitude qu’il ne faudrait pas laisser s’installer dans la gouvernance de l’établissement.
La question des services, dont nous savons qu’elle a été soulevée par la Cour des Comptes, est cardinale pour nos conditions de travail. De ce fait, elle ne saurait être discutée lors d’une réunion (jeudi 21 avril à 14h30, au 54 Raspail) à laquelle nombre des personnels concernés ne peuvent participer, en raison de l’agenda des séminaires et de l’impossibilité pour les collègues des sites hors Paris de se déplacer en semaine, sans que lesdites "informations" ne soient communiquées préalablement. Les services des enseignant·es-chercheur·es de l’EHESS doivent faire l’objet d’un débat démocratique dans les instances, notamment le Comité Technique, le Conseil d’Administration, et l’Assemblée des Enseignant·es (dans sa formation plénière effective, tenue un samedi). La CGT EHESS demande en outre que soient préalablement communiqués aux personnels et à leur représentant·es les hypothèses et documents relatifs au suivi des services envisagés par la présidence, notamment les éventuels tableau de service et référentiel, ainsi que le rapport du groupe de travail "Services" dont les conclusions, rendues il y a plusieurs mois, nous concernent toutes et tous.
Par ailleurs, les modalités de la campagne Néobab de l’année dernière ont été reconduites, toujours sans concertation. Il est regrettable qu’un temps très court - du 9 au 22 mai, soit 10 jours ouvrables - soit laissé aux enseignant·es pour non seulement renseigner les modalités des séminaires, mais aussi anticiper et éventuellement négocier leur validation par les directions de mentions et de centres. La mention du fait que l’Ecole n’est "pas habilitée à délivrer des formations à distance" ne règle aucunement la question, qu’on sait clivante et digne d’une réelle discussion, de la tenue de séminaires suivant des modalités associant présence physique et participation en ligne.
Le syndicat CGT FERC Sup EHESS