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Site web du syndicat CGT de l’université Aix-Marseille
L’université a mis en place, en ce début d’année, un nombre très important de groupes de travail pour mettre en œuvre son projet de "qualité de vie au travail" (QVT). Parmi les nombreuses thématiques abordées il y a en a une qui nous intéresse particulièrement :
Qui à l’université a le moins de possibilité d’évolution dans sa carrière ?
Qui à l’université effectuera probablement les mêmes activités en début et fin de carrière ?
Qui à l’université perçoit les salaires les plus bas ?
Qui à l’université a le plus de risque de contracter une pathologie professionnelle invalidante ?
...les personnels d’entretien !
Depuis plusieurs années, nous militons pour que ce métier soit mieux reconnu, que ces personnels, passée la cinquantaine, n’aient pas à subir de multiples opérations chirurgicales en raison d’une pathologie professionnelle, et pour qu’ils puissent évoluer professionnellement au sein de l’université.
Au lieu de cela, de nombreux secteurs de l’université ont opté pour l’externalisation de l’entretien des locaux, avec pour conséquences : des personnels du privé travaillant dans des conditions lamentables, pour un salaire de misère et des droits réduits à peau de chagrin, la dé-responsabilisation de l’université vis-à-vis des maladies professionnelles que ces personnels développent, un coût élevé et un rendu moins bon qu’avec des personnels de l’université.
Aujourd’hui il est possible de donner des conditions de travail dignes a des personnels statutaires. Il est possible que personne n’ait à souffrir physiquement de son métier et que nous travaillions toutes et tous dans dans des locaux propres et entretenus.
Au cours de ces groupes de travail, la CGT revendiquera donc 3 axes principaux :
Que les personnels d’entretien, si ils et elles le souhaitent, exercent à minima un tiers temps sur une autre activité. Ainsi à titre préventif la pénibilité sera moindre et nos collègues pourront développer un socle de compétences à même de leur permettre d’évoluer à l’université.
A cela devra être adossé un plan de formation pour ces agents, dès leur prise de fonction, dans l’optique d’une reconversion avant toute atteinte à la santé.
Que les personnels souffrant d’une pathologie professionnelle puissent bénéficier d’un plan de reconversion dès à présent.
Oui à une université socialement engagée !