Violences à Montpellier- Faculté de Droit et de Sciences Politiques- Jeudi 22 mars 2018

Jeudi 22 mars, dans le cadre de la journée d’action pour la défense du service public y compris universitaire, des étudiant-e-s pacifistes occupant un amphithéâtre ont été attaqué-e-s puis délogé-e-s avec violence par des individus cagoulés, apparemment sous le regard et avec l’assentiment du doyen de la faculté de Droit. Ces évènements qui démontrent ce que signifie le sens du dialogue pour une partie de nos dirigeants universitaires actuels sont graves et appellent une réaction forte de la communauté universitaire dans son ensemble.

Nous, personnels et étudiant-e-s mobilisé-e-s, syndiqué-e-s ou seulement préoccupé-e-s des réformes en cours, demandons à nos collègues élu-e-s de voter des motions d’une part exprimant leur indignation devant de tels faits, d’autre part demandant à ce que toute la lumière soit faite au plus vite sur ces évènements.

Mais ce ne sera pas suffisant. Plusieurs évacuations policières violentes ont eu lieu sur différents campus la semaine dernière (Bordeaux) et hier (Grenoble, Caen…). La ministre a, en début de semaine, mis sous tutelle une université toulousaine fortement mobilisée. Ces différents évènements doivent réveiller chez tous les personnels et étudiant.e.s de l’université un sentiment de révolte : il est temps de réclamer sur les sujets des réformes en cours un réel dialogue, tant au niveau local (composante, conseils centraux) qu’au niveau national.

Les personnels et étudiant-e-s mobilisé-e-s de l’université d’Aix-Marseille et les syndicats FercSup CGT, Snasub-FSU, Snesup-FSU, Sud-Education, UNEF de l’Université d’Aix-Marseille

Le 23 mars 2018