L’intersyndicale ALLSH exprime sa profonde stupéfaction à la lecture des messages envoyés ce jour par le président de l’université.

Le conseil d’UFR ALLSH du 14 mars s’est en effet tenu en présence de membres de la communauté universitaire qui ont voulu exprimer leur indignation face au manque de dialogue et de transparence de la direction de l’UFR à propos de l’attribution des enveloppes aux différentes mentions. Durant ce CUFR, une pluralité d’opinions a pu s’exprimer (élu·es au CUFR et non-élu·es, enseignant·es, enseignant·es-chercheur·es, IATSS, étudiant·es). Les motions mises au vote ont été proposées par des élu·es du CUFR et le vote s’est tenu en respectant les procédures habituelles. Aucun membre du CUFR ne s’est opposé à la présence de la communauté universitaire (qui a été considérée comme invitée au CUFR). Toutes les exigences formulées par les membres du CUFR, dont le Doyen, pour la bonne tenue du vote, ont été acceptées : vote à bulletin secret pour éviter toute pression sur les élu.es, non intervention pendant les échanges préalables aux votes, respect du calme, de la visibilité, du silence et du dépouillement des votes. Ces modalités ont été acceptées par l’ensemble des présent·es qui se sont engagé·es, comme cela a été demandé par le Doyen, à accepter le résultat du vote quel qu’il soit. A l’issue de ce vote où la direction s’est retrouvée en minorité, la délégation est sortie et le CUFR a repris ses travaux. Pourquoi, dès lors, déclarer nulles les décisions votées et brandir la menace de mesures disciplinaires à l’encontre des invité·es du CUFR ?

La démission de l’équipe de direction, que nous regrettons, plonge l’UFR dans de grandes difficultés et n’a jamais fait partie de nos demandes. Pourquoi considérer les revendications pour une offre de formation de qualité, garantissant un meilleur avenir à nos étudiant·es, comme des « attaques » ou comme une forme de pression ? Nos objectifs ont toujours été des objectifs pédagogiques.

La délégation qui sera reçue ce vendredi par le Président espère pouvoir clarifier ces points, avant d’ouvrir la discussion sur le fond des problèmes liés à la nouvelle offre de formation de l’UFR ALLSH.

SNESUP-FSU, CGT-FERC Sup, SUD-EDUCATION, Collectif Précaires de l’ESR