Nous sommes en vigilance orange canicule.

La température atteint ou dépasse les 30°C dans de nombreux bureaux. Il est urgent d’agir !

Un nouveau décret relatif à la protection des travailleurs contre les risques liés à la chaleur entre en vigueur aujourd’hui.

Les obligations de l’employeur :

• mettre gratuitement à disposition des salariés de l’eau fraîche, à proximité des lieux de travail et en quantité suffisante (au minimum 3l d’eau),
• aménager les postes de travail pour amortir les effets des rayonnements solaire et l’accumulation de chaleur, par des dispositifs filtrants ou occultants, de la ventilation ou de la brumisation,
• fournir des équipements adaptés (vêtements respirants ou rafraîchissants, couvre-chefs, lunettes…) et accorder une attention particulière aux travailleurs vulnérables, notamment les femmes enceintes,
• informer et former les salariés sur les signes de coup de chaleur et les gestes à adopter, les informer de l’évolution de la situation,
• mettre en place des protocoles de secours, notamment pour les personnes isolées,
• aménager les horaires de travail : un début d’activité plus matinal, par exemple,
• suspendre les tâches pénibles aux heures les plus chaudes,
• avoir davantage recours au télétravail lorsque cela est possible,
• organiser des pauses supplémentaires et/ou plus longues aux heures les plus chaudes de la journée, si possible dans une salle plus fraîche.

L’INRS (Institut National de Recherche et de Santé) considère que les seuils suivants doivent constituer une alerte :

• Au-delà de 28 °C pour un travail demandant une activité physique et au-delà de 30 °C pour une activité sédentaire, la chaleur représente un risque pour les salariés.
• Au-dessus de 33 °C, cela est même considéré comme un véritable danger !

S’il fait trop chaud sur votre lieu de travail, et en attendant que de véritables mesures soient mises en place par l’université, demandez à votre hiérarchie :

• que soit mis à votre disposition de l’eau fraiche gratuitement.
• que vous soit communiqué l’emplacement d’une salle fraiche (climatisée) à proximité pour pouvoir vous y rafraichir.
• que des aménagements de temps de travail soient autorisés pour éviter le travail et le transport pendant les heures de forte chaleur, avec possibilité de passage en horaires réduits sans récupération des heures non faites.
• de pouvoir passer en télétravail pendant la durée des fortes chaleurs (pour ceux et celles dont l’activité le permet), ou d’être transféré sur un lieu de travail climatisé ou rafraîchi, ou encore, pour ceux dont l’activité ne le permet pas, de bénéficier d’une absence autorisée rémunérée.

En cas de refus de votre hiérarchie, contactez la CGT pour savoir dans quelles conditions vous pouvez exercer votre droit de retrait.