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mardi 18 février 2025

Site web du syndicat CGT de l’université Aix-Marseille

Aidant - Aidante

Aidant - Aidante

Aidant - Aidante : personne qui vient en aide, de manière régulière et fréquente, à titre non professionnel, pour accomplir tout ou partie des actes ou des activités de la vie quotidienne d’une personne en perte d’autonomie, du fait de l’âge, de la maladie ou d’un handicap.
Article 51 de la loi du 28 décembre 2015 relative à l’adaptation de la société au vieillissement.

Aujourd’hui, un.e Français.e sur cinq est aidant.e, dont 60% de femmes, soutenant un parent, un enfant, un.e conjoint.e ou un proche en situation de fragilité. Être aidant.e signifie offrir un soutien non professionnel, régulier et fréquent à proche âgé, malade, ou en situation de handicap. Les aidant.es assument cette responsabilité souvent en parallèle de leur vie professionnelle et/ou personnelle. Le chiffre le plus frappant est qu’un.e aidant.e sur trois décède avant la personne qu’il soutient.

Différents dispositifs visent à faciliter les conditions de travail des aidant.es et à explorer les moyens par lesquels rendre possible des moments de répit.

Le service en ligne gratuit de l’Assurance retraite « Aider mes proches fait-il de moi un aidant ? » vous invite à répondre à quelques questions afin de permettre d’identifier si vous êtes en situation d’aidance et si c’est le cas, de définir la nature de l’aide apportée.
À partir de vos résultats, vous accédez à un premier niveau d’information et d’orientation correspondant à votre situation.

Congés de solidarité familiale : Le congé de solidarité familiale permet au salarié d’assister un proche gravement malade. Ce congé n’est en principe pas rémunéré par l’employeur, mais l’Assurance Maladie peut verser une allocation journalière d’accompagnement d’une personne en fin de vie pendant 21 jours au cours de ce congé (https://www.ameli.fr/vaucluse/assure/droits-demarches/fin-de-vie-deuil/proche-fin-vie).

À AMU, un groupe de travail dédié aux aidant.es a été constitué. Cependant, plusieurs dispositifs existent déjà :

1. Le dispositif don de jours de congés

Le don de jours de congés peut bénéficier aux agents qui se retrouvent dans l’une des situations suivantes :

  • parent d’un enfant gravement malade
  • proche aidant d’enfant en perte d’autonomie ou présentant un handicap
  • parent d’enfant décédé

2. Le congé de solidarité familiale

Le congé de solidarité familiale permet à un agent public de rester auprès d’un proche atteint d’une maladie mettant en jeu le pronostic vital ou se trouvant en phase avancée ou terminale d’une affection grave et incurable.
La personne accompagnée doit être un ascendant, un descendant, un frère ou une sœur ou une personne partageant le même domicile de l’agent ou l’ayant désigné comme personne de confiance.
Rémunération : ce congé, de droit, est non rémunéré. Toutefois, l’agent peut demander à bénéficier de l’allocation journalière d’accompagnement à domicile d’une personne en fin de vie, sous réserve de l’accord de la caisse de sécurité sociale compétente.

3. Le congé proche aidant

Le congé de proche aidant permet à l’agent de cesser temporairement son activité pour s’occuper d’un proche handicapé ou en perte d’autonomie.
La personne accompagnée doit être le ou la conjoint.e, un ascendant, descendant ou enfant dont l’agent assume la charge, collatéral (idem pour conjoint) ou une personne âgée ou handicapée avec laquelle l’agent réside ou entretient des liens étroits et stables, à laquelle il ou elle apporte une aide régulière et fréquente.
Rémunération : ce congé est non rémunéré. Toutefois, l’agent peut demander à bénéficier d’une allocation journalière du proche aidant (AJPA) versée par la Caf (sur le lien ci-après : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/R57305).
A noter : Une dérogation au nombre de jours maximum de télétravail est possible sur accord de la hiérarchie et sous réserve que les activités soient télétravaillables.

4. Le congé de présence parentale

Le congé de présence parentale est un congé au cours duquel l’agent peut réduire ou cesser son activité professionnelle pour s’occuper d’un enfant à charge, malade, accidenté ou handicapé, ayant besoin de la présence soutenue des parents et de soins contraignants.
Durée : Il est accordé pour la durée du traitement de l’enfant, telle que définie dans le certificat médical, dans la limite de 310 jours ouvrés par périodes de 3 ans (par enfant et par pathologie). Il peut être renouvelé avant le terme des 3 ans pour 310 jours maximum au cours d’une nouvelle période de 3 ans.
Rémunération : Ce congé est non rémunéré mais l’agent peut bénéficier d’une allocation journalière de présence parentale.

Le détail de ces différents dispositifs sont consultables sur le site de l’université.
Si vous vous trouvez dans l’une des situations évoquées, vous avez la possibilité d’effectuer la demande par vous-même ou de vous faire accompagner par les assistantes de service social.