Face à la politique sociale du pire, à vous, à nous de jouer !

Un préavis de grève pour couvrir toutes et tous dans l’action résolue à mener en septembre

Face à la politique de destruction des conquis sociaux, face à l’énième attaque, toujours plus rude, contre les travailleur·euses, la CGT FERC Sup de Nantes Université prend ses responsabilités et invite tous les agent·es à faire front commun !

En ce 25 août, la confédération CGT n’a pas encore pris position sur les appels citoyens à faire du 10 septembre une journée d’action nationale , elle le fera d’ici le 1er septembre après délibération de ses instances nationales : il est vrai que les initiateurs de cette mobilisation sont composites, et que le risque de récupération par des mouvements populistes est important, notamment venant des milieux d’extrême-droite. Mais il y a aussi des éléments intéressants dans cet appel : la contestation de l’ordre social inégalitaire, des éléments de critique du pouvoir économique adossé à celui du macronisme. Ces éléments sont commun avec notre syndicalisme de lutte et de transformation sociale. Des fédérations CGT, des Uls ou UDs CGT, des syndicats, ont d’ores et déjà annoncé leur participation à cette journée, de même qu’hier (le 24 août), la confédération paysanne. Bref, quelque chose se passe, d’intéressant. Notre syndicat précisera sa position dans les jours qui viennent, mais il a d’ores et déjà déposé un préavis de grève du lundi 25 août 2025 au vendredi 3 octobre 2025 inclus (une seule journée d’action ne pourra pas suffire !). Pour le lire, cliquer sur le fichier ci-dessous.

Les agent·es de l’université sont ainsi toutes et tous couvert·es pour entrer dans le mouvement social puissant qui s’impose en cette rentrée. Notre syndicat organisera dès les premiers jours de septembre, des tournées de service, des heures d’information syndicale, pour informer, pour échanger avec toutes et tous.

Important !

Rien ne se fera sans les travailleur·euses, sans leurs délibérations, sans leur action sur le terrain, à savoir sur le lieu de travail : assemblées générales locales, grève reconductible,… L’action sera à décider par les travailleur·es, en premier lieu : c’est bien ce que nos aînés ont fait à différents moments de l’histoire sociale, de manière victorieuse : par exemple, en 36 et en 68, en occupant les usines et les lieux de travail. Notre syndicat propose de lutter sur notre lieu de travail, sur le périmètre de Nantes Université, mais de chercher aussi, systématiquement, le l’extension du domaine de la lutte dans le champ interprofessionnel.
Les syndicats ne sont que l’émanation des travailleurs coalisés : la grève par procuration ne fonctionne pas, la manifestation sans grève non plus. A nous d’agir !
Rien ne se fera sans le ralentissement de l’économie, sans le blocage de la production, seul moyen de bloquer les contre-réformes, puisque ni le patronat ni le gouvernement n’entendent raison depuis des décennies, puisqu’ils entendent dépouiller les travailleur·euses de la moindre richesse qu’ils et elles sont les seul·es à créer.
Il n’y a pas de « coût du travail », il y a celui du capital, de plus en plus exorbitant : le travail, lui, crée de la richesse !
Notre syndicat propose aux personnels de retrouver le chemin du vivre-ensemble qui passe par le collectif de travail, par le collectif de lutte, par les assemblées générales, par la grève, reconductible s’ils et elles le souhaitent.
Il le fait sur des valeurs de progrès social, d’émancipation, de transformation de la société, de lutte contre les idées et les valeurs portées par le libéralisme à l’œuvre mais aussi, de manière radicale, contre celles de l’extrême-droite !
Il agira avec toutes les forces syndicales désireuses de participer à la lutte !