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Hygiène, santé, sécurité et conditions de travail, RPS, tout savoir pour lutter au jour le jour contre les organisations du travail délétères...
Deux points étaient à l’odj :
1) Un point d’information sur la mise en œuvre du confinement et les conditions de travail. Pour information et échanges.
Après l’intervention de la Présidente, de M. Averty, premier vice-Président une déclaration intersyndicale dont la CGT avait été à l’initiative, a été lue par la FSU, au nom de toutes les OS présentes en CHSCT.
La Présidence a publié cette après-midi là un communiqué qui rejoint nos préoccupations, ce dont nous nous félicitons.
L’ensemble des syndicats de l’université de Nantes s’indigne des modalités de prise de décision qui ont mené à l’annonce du Président de la République au sujet de la reprise des cours en présentiel au sein des universités.
Tout d’abord, cela pose un problème démocratique : comment a été prise cette décision ? Quelles raisons président à la fixation d’une date de reprise aussi tardive, mi-février ? Pourquoi cette date, alors que les CPGE et STS ont continué leur formation ? Pourquoi cet enseignement supérieur à deux vitesses ?
A-t-on pris en compte les impacts sociaux d’un tel isolement des étudiant.es ? A-t-on mesuré les effets pédagogiques et psychiques sur les personnels et les enseignant.es, de cette activité pédagogique en distanciel ? Pourquoi l’Université passe-t-elle en dernier pour ce qui est d’une reprise partielle des activités sociales et économiques ? Pourquoi la jeunesse est-elle ainsi sacrifiée ?
Nous demandons la reprise au plus vite des cours et de la vie des campus, dans le respect des conditions sanitaires. Cela demande à la fois de vrais moyens qui soient mis en œuvre par le gouvernement et par l’université. Au regard de ce qui s’est passé à la rentrée de septembre, et lors de l’organisation du deuxième confinement, nous appelons à une grande vigilance de la part des directions de services et de composantes aux demandes et aux besoins des personnels.
Les réorganisations incessantes du travail nécessitent un dialogue et un accompagnement à la hauteur, sinon c’est l’épuisement des personnels et des étudiants qui nous guette.
L’urgence est celle d’une stratégie de crise qui :
Il a été question ensuite des premières analyses liées au sondage envoyé par notre employeur : Baromètre confinement # 2 : votre moral et vos conditions de travail
M. Boris Roman-Dubreucq, DGA, nous a livré en direct une première série d’analyses qui devraient être complétées lors du CHSCT du 7 décembre : la CGT est intervenue à la suite de cette présentation, sur plusieurs points.
a) en l’état, nous ne tirons aucune conclusion sur les données recueillies ou sur les analyses portées, puisqu’elles nous sont transmises ce jour, sans que nous ayons le recul nécessaire pour les étudier.
b) Un premier fait, toutefois : à ce jour, seulement 25 % de réponses sur l’ensemble des agents (moins que pour le premier baromètre). Biais possible ?
c) Un questionnement sur les concepteurs de ce baromètre : qui sont-ils Quelles sont leurs compétences en la matière ? NB / une enquête de ce type nous semble en requérir. M. Roman-Dubreucq nous répond que c’est le groupe de travail "conditions de travail" de la Présidence, qui s’est occupé de la conception de ce "sondage", et de son traitement. D’après ce qu’il nous dit, pas de compétences particulières mises en oeuvre.
d) Une partie du baromètre contient des réponses à champ libre : nous intervenons pour dire qu’à nos yeux, ce sont les parties les plus importantes, car qualitatives. Pour l’instant, elles n’ont pas vraiment été "analysées". Nous demandons à ce que ces réponses, anonymisées, nous soient transmises pour le prochain CHSCT de décembre.
2) Un point sur l’organisation de visites de CHSCT en distanciel, pour avis
Toutes les OS se sont retrouvées pour s’opposer à cette virtualisation des visites CHSCT qui doivent conserver, à nos yeux, leur caractère ancré dans l’observation du réel (visite des locaux en situation de travail, rencontre informelle des agents au sein des bureaux, dans les couloirs, entretiens en vis à vis avec les personnels qui le suivent, et hors-présence hiérarchique, etc).
Le vote a donc été unanime contre cette proposition faite par notre employeur.