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mardi 6 avril 2021

Les déclarations et comptes rendus des représentant·es et mandaté·es de la CGT dans les différentes instances représentatives du personnel (IRP) : Comité technique (CT), CHSCT, CPE, SCASC, etc.

La présidence décide seule. Qu’elle assume seule !

Ce mardi 6 avril, les conseils et instances représentatives du personnel étaient convoquées "en urgence" pour donner leur avis sur la Modification du calendrier universitaire 2020-2021 (vote) : La CFVU le matin, le CHSCT et le Comité technique d’établissement en début d’après-midi, le Conseil d’administration de l’établissement en milieu d’après-midi.

La présidence s’est donc lancée dans une consultation marathon pour faire valider la modification du calendrier universitaire dont elle a décidé après les annonces présidentielles et gouvernementales de la semaine dernière.

Les convocations pour le CHSCT et le CT-E ont été envoyées ce vendredi en fin d’après-midi, sans documents, sans propositions, sans explications.

Cela empêche toute discussion au sein des organisations syndicales et toute préparation.
C’est un nouveau déni de démocratie et une manifestation supplémentaire du mépris dans lequel la présidence tient les représentant·es des personnels qui ne siègent pas à titre personnel mais au nom de leurs organisations syndicales respectives et des personnels qui leur ont apporté leurs suffrages. Dans ces instances, vos représentant·es n’expriment pas un point de vue individuel mais un point de vue collectif qui doit être préalablement débattu dans les organisations.

Nous savons par ailleurs que la nouvelle organisation du calendrier était d’ores et déjà programmée dans les composantes et services dès la fin de la semaine dernière en application du communiqué de la présidente du 2 avril 2021. Des personnels ont également constaté dans le courant de la matinée de ce 6 avril que les jours de congés imposés leur étaient déjà retirés sur le logiciel GECO.

En l’absence de tout autre document ou explication, vos élu·es et mandaté·es étaient donc convoquées pour entériner des décisions déjà prises et mises en œuvre. On leur demandait seulement de couvrir la présidence et ses décisions.

La CGT a refusé de se prêter à cette mascarade grossière.

Notre établissement fonctionne grâce aux efforts consentis par tous les personnels qui supportent quotidiennement des conditions de travail particulièrement dégradées qui génèrent une surcharge de travail importante. Mais cet engagement, ces efforts et la souffrance qu’ils occasionnent, la direction n’en a que faire. Elle décide seule et met en place une nouvelle organisation du calendrier universitaire unilatéralement. La présidence impose ses décisions quelles que soient les difficultés auxquelles les personnels et leurs familles vont être confronté·es dans les semaines et mois à venir.

Accepter de répondre à ces convocations dans ces circonstances, participer aux votes, même pour exprimer notre opposition à la modification du calendrier universitaire de notre établissement dans l’urgence et sans discussions préalables avec les personnels et leurs représentant·es, reviendrait à accepter le diktat de la présidence.

Accepter de participer aujourd’hui, c’est accepter que cela puisse se reproduire demain.
C’est accepter que la parole des travailleur·ses, de leurs représentant·es, n’ait plus de valeur.

Pour la CGT, la présidence doit assumer, seule, sa propre incurie. Il ne nous revient pas, il n’est pas possible de la conforter dans ses pratiques coupables.