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Les infos du syndicat CGT FERC Sup de l’Université Toulouse - Jean Jaurès.
Jeudi 06 mars, l’Assemblée Générale des étudiant∙es avait voté le blocage pour ce matin. Les étudiant∙es en lutte ont procédé à 7h au blocage des bâtiments pédagogiques du campus du Mirail. Cette action était parfaitement connue de la Cheffe d’Établissement et de la Direction Générale des Services qui n’avaient donné aucune instruction.
Ce matin, la CGT a constaté que des personnels, empêchés de rejoindre leur poste de travail, erraient sous la canopée à la recherche d’informations pour savoir ce qu’ils devaient faire. La cafétéria était pleine d’agent∙es en train d’essayer de travailler. Certains agent∙es sont resté∙s chez eux, d’autres sont reparti∙es sans aucune couverture.
Les cheff∙es de service, démuni∙es, attendaient des consignes écrites de la Direction. Deux heures après, certains services ont été informés oralement que le personnel pouvait ou devait retourner chez eux pour faire du télétravail.
Face à l’absence totale de consignes écrites, certain∙es chefs de service ont été contraints de prendre des décisions et de transmettre des consignes à leurs équipes. Les personnels n’ont pas été traités sur un pied d’égalité.
Aujourd’hui à 15h25, il n’y a toujours pas, à notre connaissance, d’évaluation de la situation telle qu’elle a été annoncée par la Présidente ce matin. La Direction de l’établissement reste muette.
Tout type de situation pouvant mettre en danger la sécurité des agent∙es peut arriver : des risques de confrontation, de fortes tensions, des risques d’accident sur leur lieu de travail, à leur domicile ou sur le trajet de retour.
La CGT rappelle que le Télétravail imposé est illégal et que les personnels doivent être automatiquement placés en Autorisation d’Absence sans incidence sur leur congé ou leur traitement.
Pour ce type de situations comme pour d’autres, la Direction doit assumer ses obligations d’employeur et assurer la santé et la sécurité des agent∙es !
La CGT déposera une alerte dans le registre Santé Sécurité au Travail pour que, en cas d’accident dans une situation similaire, les agent∙es et les chef∙fes de service soient couvert∙es. La responsabilité de la situation retombe en effet entièrement sur la Cheffe d’Établissement qui est aujourd’hui prévenue officiellement.