Face à un état des lieux déplorable, la CGT demande des actions concrètes pour les personnels !

Depuis septembre 2023, la CGT a été témoin de nombreuses situations relevant de burn out, de discrimination ou de harcèlement dans plus de 20 services différents de l’université (!!!), forçant parfois des titulaires à la démission !

Quant aux précaires, leur nombre a augmenté et leur situation s’est aggravée ! Ainsi, bon nombre de contractuel∙les sont remercié∙es par un message laconique après 5 ans de bons et loyaux services et alors que le besoin est pérenne. Puis, l’administration embauche quelqu’un d’autre sur le même poste ! Un exemple plus récent montre que l’établissement n’a pas proposé de CDI à une travailleuse qui a pourtant plus de 7 ans sur le même poste sans interruption !

La CGT exige aujourd’hui que les textes réglementaires soient respectés et qu’elle soit CDIsée sans conditions ni délais !

Aujourd’hui, la présidence délègue la gestion de ces problèmes RH aux directions de service qui, ne sachant plus vers qui se tourner, ont l’impression d’être abandonnées. Même les services de prévention, en bout de course, finissent par appeler la CGT à la rescousse.

Ces situations de maltraitance auxquelles nous sommes tou∙tes exposé∙es sont le fruit de politiques inhumaines de réduction des coûts au détriment de tout ce qui peut arriver aux travailleur∙ses !

Faut-il pour autant baisser les bras ? NON !

Depuis plusieurs années, la CGT a concentré le combat sur le front du travail concret pour y dénoncer les manquements de l’employeur aux droits fondamentaux.

Avec le peu de moyens à notre disposition, un effort immense a été mené pour documenter les atteintes à la santé et réclamer l’intervention d’expert∙es, une revendication qui a abouti ! Le cabinet indépendant ACTEA, l’Inspection générale du Ministère et l’Inspection du Travail ont tour à tour formulé des préconisations et ont demandé à la présidence d’agir sans tarder.

En panne critique, la présidence fait l’autruche et refuse aujourd’hui de mettre à exécution les préconisations de ces expert∙es, invoquant un manque de moyens. Pourtant, au même moment :

• les « chargé∙es de mission » se multiplient et la présidence distribue allégrement des moyens liés au « référentiel enseignant » qui, lui, a explosé !
• Les primes versées aux personnels de direction avoisinent les 50.000€/an !
• Personne ne sait ce qu’il est advenu des moyens gagnés grâce à la suppression de la 25ème heure, auparavant versée aux enseignant∙es pour les tâches de surveillance !
• Aucun bilan social n’a été présenté aux syndicats depuis des années. La gestion de l’université est-elle aussi calamiteuse que la direction n’a même plus le courage de la présenter ?

Nous avons à présent besoin de vous pour exiger un état des lieux général et officiel des situations à risque et de la précarité afin de forcer la direction à respecter ses obligations légales, telles qu’elles sont exposées sur le site du ministère !

La CGT appelle tou∙tes les personnels à rejoindre :

1) La réunion d’information syndicale du mercredi 29 janvier sur le budget et l’austérité imposée : 12h40, amphi B

2) Une Heure d’Information syndicale sur la précarité et les droits des contractuel∙les, le lundi 10 février de 12h50 à 14h, à l’UFR LLCE (salle communiquée ultérieurement)

Une AG des personnels sera convoquée la semaine du 17 février afin d’établir un Cahier des Doléances sur le fonctionnement des services et composantes.