"Pour un Service public national d'Enseignement supérieur et de Recherche laïque, démocratique et émancipateur"
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Les infos du syndicat CGT FERC Sup de l’Université Toulouse - Jean Jaurès.
Propositions CGT de revendications et moyens d’actionsChèr·es collègues,
les cadeaux successifs accordés aux grandes entreprises depuis plus de 20 ont entrainé une baisse critique des moyens pour le service public et une souffrance au travail de plus en plus importante :
Nous payons ces cadeaux au prix de notre bien-être !
De plus l’Enseignement Supérieur et la Recherche est devenue une cible privilégiée pour les entreprises qui y cherchent des savoirs et savoirs-faire "rentables". Les grands patrons méprisent profondément la recherche fondamentale, l’esprit critique et les humanités.
Ils n’ont en rien à faire de nos étudiant·es !
A leurs yeux, les travaileur·ses de l’université sont des chiffres et, pour les plus précaires, de la chair à canon !
La CGT appelle donc les collègues à participer aux Assemblées Générales convoquées par les directions d’UFR. Ces assemblées sont utiles pour débattre collectivement, pour poser ensemble des revendications et pour réfléchir à nos moyens d’action.
Au-delà des revendications nationales, la CGT propose comme revendications locales et applicables à court et moyen terme :« »
1. l’abandon immédiat des privilèges et des primes indécentes dépassant parfois les 50.000€/an attribuées aux personnels de direction chargés d’appliquer la politique de réduction des coûts.
→ Si les directions veulent donner l’exemple en période de crise, qu’elles commencent par renoncer à ces primes injustifiables au lieu de non-renouveler les personnels précaires !
2. Agir sur le terrain. Nous le savons, cette cure d’austérité aura des conséquences importantes : charge de travail augmentée, risques d’épuisement et aggravation des tensions dans les équipes. Il faut documenter ces risques !
→ Exiger de la direction de respecter ses obligations légales en menant une étude globale de l’impact sur la santé et les conditions de travail des coupes budgétaires.
3. Documenter officiellement la situation des précaires, notamment pour les enseignements de licence : combien y a-t-il de travailleur·ses précaires et "externalisés" (des centaines ? des milliers ?). Quelles conditions de travail et d’emploi ? Quelles conséquences sur leur santé ?
Moyens de lutte dont nous disposons pour faire aboutir nos revendications :
1) L’arrêt du travail. Notre travail nous appartient ! Il est temps d’organiser collectivement une grève massive avec l’arrêt total des enseignements !
2) Des arrêts "ciblés". Par exemple, l’interruption de toutes les études menées à l’UT2J pouvant profiter à des entreprises (notamment celles type Danone, Pierre Fabre, Airbus ou Tisseo).
3) Documenter les risques pour la santé en remplissant massivement les registres SST (Santé, Sécurité au Travail) : signaler les conditions de travail dégradées, la surcharge et le stress généralisé mais aussi l’aggravation parfois critique et irrémédiable de l’état de santé de certain·es collègues.
L’employeur est responsable légalement de la santé et de la sécurité des travailleur·ses sous sa responsabilité : c’est une conquête des générations précédentes inscrite dans la Constitution que nous devons faire vivre. Si la direction de l’établissement ne peut pas assumer cette responsabilité, elle doit la porter au ministère !
La CGT vous invite à rejoindre les AG de personnels et à soutenir ces revendications et moyens de lutte !
Syndiquez-vous !
Une CGT forte = plus de droits et de respect pour les travailleurs·es