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mercredi 31 mars 2021

Les infos du syndicat CGT FERC Sup de l’Université Toulouse - Jean Jaurès.

UT2J ♦ Le prix de l’indécence

L’indécence

Le 4 mars 2021 la présidence sollicitait l’avis du Comité technique de l’UT2J pour la « détermination du groupe de fonction RIFSEEP des emplois AENESR (DGS adjoint·es) » dans le but de mettre en œuvre le RIFSEEP, par anticipation, pour une catégorie privilégiée de la direction de l’établissement.

Leur rémunération de base va donc être augmentée du montant de la prime RIFSEEP.

La présidence proposait de placer cette catégorie de personnels de direction dans le Groupe 1 tel que défini par l’arrêté du 21 décembre 2015.

C’est la présidence qui a refusé catégoriquement de préciser le niveau de cette prime au Comité technique qui va décider, seule et en toute opacité, du montant du RIFSEEP pour les DGS Adjoint·es. Si l’établissement veut rester attractif sur le «  mercato  » des emplois fonctionnels qui s’est constitué, cette prime RIFSEEP devra être conséquente et la plus proche possible du maximum autorisé.

Aujourd’hui, selon l’annuaire de l’ENT, il y a deux DGS Adjoint·es dans l’établissement.

Le RIFSEEP peut leur permettre de doubler leur rémunération.

Selon le Bilan social 2019, toutes catégories confondues (A, B et C), la rémunération moyenne brute pour les personnels BIATSS titulaires est de 2 474 €/mois et de 2 070 €/mois pour les personnels non titulaires. Pour les enseignant·es, la rémunération moyenne brute est comprise entre 3 304 €/mois (Ens. 1er degré) et 4 212 €/mois (EC). ► Bilan social 2019 pages 60 à 63.

Le prix de l’indécence c’est :

  • L’exploitation éhontée de la très grande majorité des autres personnels.
  • La surcharge de travail et la charge mentale qui pèsent sur les personnels par manque de postes.
  • Le mépris des personnels contractuels que l’on paie avec plusieurs mois de retard ou dont on ne renouvelle pas les contrats.
  • Les conditions de travail dégradées et l’absence de régulation des conflits et difficultés dans le travail issus des organisations du travail toxiques et pathogènes.
  • Les courriers sans réponse et demandes de reconnaissances d’accidents de service refusées.
  • Le non respect des obligations de la cheffe d’établissement et de ses représentant·es en matière de protection de la sécurité et de la santé des personnels et étudiant·es.

Voir également :
LiAiSONS 408 • Quel avenir pour la gestion des personnels et de leurs carrières à l’UT2J ?