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CGT - Université de Lille
La perte du pouvoir d’achat des fonctionnaires depuis 2000, faute de revalorisation du point d’indice, est évalué à 18 % (UFSE CGT / INSEE), soit une perte de 320€ brut par mois pour un ADT P2 en milieu de carrière, 390€ par mois pour un technicien CS, 575€ par mois pour un IGE HC, 700€ par mois pour un IGR 1C ou un MdC CN et 900€ par mois pour un PU 1C… Ces chiffres nous rappellent à tous que les quelques miettes indemnitaires accordées par le protocole LPR ou la révision de l’IFSE sont loin du compte. Le choix de ne pas revaloriser le point d’indice est un choix idéologique visant à vider la carrière dans la fonction publique de sa substance. La réunion salariale prévue le 6 juillet entre la ministre de la fonction publique et les organisations syndicales devrait confirmer cet acharnement.
Dans ce contexte, les révisions des grilles peuvent apparaître comme subalternes. Rien n’est moins vrai. Les premiers échelons sont à plusieurs reprises ces dernières années tombés sous le SMIC. Il a fallu les remonter pour corriger cette incongruité, avec un effet d’accordéon par le bas catastrophique : il est urgent de redonner du sens aux carrière des catégories B et C. L’arrivée du BUT, le Bachelor Universitaire Technologique, menace directement le corps des Assistants Ingénieurs, né avec les DUT dans les années 1970. Mais comment alors articuler l’intégration des ASI dans le corps des IGE, sans dévaloriser encore un peu plus le corps des IGR et l’inversion des grades IGE HC et IGR 2C / 1C ? Côté enseignants, l’amélioration du reclassement des nouveaux Maîtres de Conférences, qui devrait profiter également aux plus jeunes d’entre eux arrivés dans la carrière ces dernières années, rend caduque les deux premiers échelons. Sur toutes ces questions, nous devrons affiner nos revendications afin de convaincre les agents de la pertinence de nos analyses et des errements des syndicats d’accompagnement toujours prompts à se glorifier des minuscules largesses accordées par le ministère...
Déclaration commune CGT, FO, SUD au CT-MESR du 10 juin 2021
Non à la mise en place du RIPEC, le nouveau système de primes pour les enseignants-chercheurs et les chercheurs - Non au mépris des syndicats par le ministère
Dans le cadre de la LPR et du protocole d’accord sur les rémunérations et les carrières, le ministère prépare une réforme pour mettre en place un régime indemnitaire des personnels enseignants et chercheurs (RIPEC) à destination des enseignants-chercheurs, des enseignantes-chercheuses, des chercheurs et des chercheuses, nouveau système de primes qui remplacerait l’essentiel des primes ou indemnités existantes à partir de l’an prochain.
Ce projet, dont on ne connaîtra pas la réalité des chiffres avant l’automne, veut mettre en place un régime similaire à celui qui a été mis en place pour les personnels techniques, administratifs et de bibliothèque des établissements d’enseignement supérieur et de recherche, à savoir le RIFSEEP.
Le système repose sur l’instauration de trois composantes (ou blocs) : une indemnité de base liée au grade, une indemnité variable liée aux fonctions et une prime non automatique liée à « la qualité des activités et à l’engagement professionnel ». La deuxième composante, l’indemnité liée aux fonctions, est décidée par le chef d’établissement. Il s’agit d’individualiser, en transformant les primes actuelles en indemnités variables.
Enfin, concernant la troisième composante, la prime individuelle, elle remplace la PEDR en allant encore plus dans la logique de prime au mérite. Pour les enseignants-chercheurs et enseignantes-chercheuses, c’est un moyen d’imposer le suivi de carrière et d’affaiblir encore le rôle du CNU.
Alors que le traitement indiciaire continue d’être bloqué, ce projet participe de la politique d’individualisation de la rémunération du gouvernement par l’augmentation de la part variable, liée aux fonctions et au toujours discutable « mérite », contre la logique de carrière, menaçant ainsi l’indépendance des enseignants-chercheurs, des enseignantes-chercheuses, des chercheurs et des chercheuses.
Par ailleurs, une décision du conseil d’État a confirmé que le ministère ne pouvait choisir les interlocuteurs syndicaux avec lesquels il discute sur les questions de rémunérations. Concernant cet important projet de réforme du régime indemnitaire, il n’était prévu au départ aucune réunion préparatoire avant son passage pour avis devant le comité technique le 7 juin. Ce projet ayant été envoyé aux organisations syndicales représentées au CTMESR dans la nuit du 30 au 31 mai, soit quelques minutes avant le délai réglementaire de communication des documents, cette situation a été dénoncée au CTMESR du 1er juin.
Lors de cette séance, le représentant du ministère a tout d’abord refusé de soumettre au vote un avis demandant que le comité technique soit repoussé et que les organisations syndicales représentatives soient convoquées pour négociation préalable. Une interruption de séance a alors été demandée par les représentants du personnel, à l’issu de laquelle ils ont unanimement demandé que le CTMESR du 7 juin soit reporté pour permettre des réunions de concertations et la rédaction d’éventuels amendements.
Sous la pression, le ministère a alors annoncé le report au 10 juin du CTMESR sur le RIPEC ainsi que la tenue d’une réunion de concertation sur le RIPEC le 3 juin.
Les organisations soussignées se félicitent de ce résultat mais ne peuvent que condamner la dérive de notre ministère qui ignore toute revendication venue des représentants des personnels et ne garde pour l’essentiel que la simple apparence formelle de dialogue dans ses relations avec les syndicats.
Les organisations soussignées alertent tout le personnel, dont les enseignants-chercheurs, enseignantes-chercheuses, chercheurs et chercheuses : cette volonté de passer en force est particulièrement dangereuse concernant ce projet de RIPEC.
Les organisations soussignées demandent au ministère de renoncer à ce projet et d’ouvrir de réelles négociations sur les rémunérations.
Début septembre 2020, une centaine de collègues enseignants et enseignants-chercheurs de la FST ont adressé individuellement une lettre commune au Président de l’Université, à la Vice-Présidente en charge des formations et au Doyen de la Faculté des Sciences et Technologies alertant sur le fait que « la rentrée 2020 » qu’ils vivaient « actuellement en tant que Directeurs des études, responsables d’UE,
Enseignants-Chercheurs » leur paraissait « humainement insupportable ». Voir le texte de la lettre.
Lors d’une assemblée générale réunie le 18 septembre, le Premier Vice-Président, Nicolas Postel, mandaté par le Président, avait mobilisé l’ensemble des directions des services concernées et annoncé une série d’actions concrètes. Par ailleurs, le suivi de leur mise en place et l’instruction des autres questions restées en suspens ont été confiés à un groupe de travail (GT) animé par la Directrice des Services Adjointe, Agnès Feret (en charge des Projets transversaux).
Ce GT réunissait en fonction des ordres du jour, les responsables de services centraux concernés, et comprenait en membres permanents des représentants désignés par les collègues mobilisés, un représentant des directions des départements d’enseignement de la FST et trois membres de la direction de la composante. Réuni 7 fois entre octobre 2020 et mars 2021, les ordres du jour ont balayé les points remontés dans l’enquête collective réalisée par les collègues mobilisés.
L’ensemble des personnels de la FST a été convié en assemblée générale vendredi 2 juillet entre 12h30 et 14h en visioconférence. Une centaine de participants y ont assisté. Étaient présents les membres de la direction de la FST, des Vices-Présidents, des directions délégués des services centraux de l’université. Le Premier Vice-Président, Nicolas Postel a précisé en introduction qu’il s’agissait de régler les problèmes concrets, que cela n’était pas terminé, et qu’il s’agissait d’un premier bilan.
Agnès Feret a listé l’ensemble des problématiques traitées en ce GT et l’état des lieux des avancées :
services d’appui pédagogique : rehaussement dans la cartographie des emplois des gestionnaires de l’offre de formation en B, renforcement de la scolarité composante par l’ouverture de postes suite au dialogue de gestion 2020, réorganisation de la gestion des bâtiments communs d’enseignement par les appariteurs (élargissement de leurs missions et recrutement d’agents non-titulaires à la rentrée 2021), service des examens (négociation en cours pour une reprise par un service mutualisé de la surveillance des examens non terminaux à gros effectifs, gestion des conventions de stages, accueil des étudiants internationaux par la Maison Internationale, déploiement de la rubrique internet handithèque ;
surcharge procédurale et administrative : projet simplification administrative qui doit redémarrer, le qui fait quoi, fiches de postes et entretiens professionnels, projet subsidiarité en cours ;
gestion et équipement des salles d’enseignement sur Cité Scientifique : service de réservation des salles intégré aux composantes, mise à niveau et installation de vidéoprojecteurs, création de nouvelles salles de TD pour la rentrée 2021 ;
communication interne : remettre la composante en tant qu’interlocutrice des personnels, départements d’enseignement, services généraux de la composante et direction des services d’appui de la faculté qui ont la réponse à la majorité des questions que se posent les personnels ;
gestion des professionnels intervenants dans les formations : pas d’avancée, logiciel vac pro ne répond pas aux besoins, les procédures d’accueil des vacataires sont à écrire.
Suite à cette présentation, la parole a été donnée aux personnels.
L’ensemble des interventions ont souligné que les avancées réalisées sont encore loin de ce qui est nécessaire. Le déploiement de logiciels inadaptés dans l’urgence et sans formation suffisante a été rappelé comme source d’accroissement de travail et de dégradation du service rendu (logiciel gérant le service des enseignants, logiciel de gestion de la scolarité).
Les directions d’études et les secrétariats pédagogiques sont particulièrement soumises à rude épreuve en assurant directement les échanges avec les étudiants.
Parmi les problèmes non résolus qui ont surgi dans le débat : le logement étudiant suite à la rénovation des bâtiments du CROUS, la gestion des examens, l’accompagnement des étudiants par le BVEH, la médecine de prévention en mal de personnels.
N’ont pas été abordées les revendications concernant le référentiel des taches des enseignants et enseignants-chercheurs (notamment suivi des stages et des projets tutorés).
En cette période de réduction de l’emploi (en novlangue « masse salariale insuffisante pour cause de GVT non compensé »), il y a bien peu de chance que la direction de l’université puisse répondre aux problèmes de fond soulevés. Tout n’est pas réductible à une optimisation de procédures ou à de l’investissement en
bornes wifi et autres outils de vidéo-captation.
Le décalage est sans cesse grandissant entre l’image que voudrait donner notre université qui brigue l’excellence et les conditions de travail pour les personnels, pour les étudiants et les intervenants professionnels.
Communiqué CGT FERC-Sup
D’un chantier de renouveau du DUT (Diplôme Universitaire de Technologie) qui entendait « réformer », il n’en ressort qu’un projet mal ficelé et présenté au pas de charge par le MESR, qui plus est imposé sans concertation avec les personnels, pourtant concernés par la question. Rien dans la mise en place de ce nouveau diplôme ne semble satisfaire les attentes d’une reconnaissance de la qualité du service public de l’enseignement supérieur, de sa pertinence, de sa performance, d’une exigence pédagogique et universitaire à la hauteur d’un diplôme de niveau Bac+3 propre à former une jeunesse aux enjeux contemporains du monde du travail, et participant ainsi au dynamisme qui irrigue les territoires.
Plusieurs aspects de fond posent problème aux yeux de la CGT FERC Sup, dans cette « réforme » :
Le nombre d’heures de formation sur les trois années du BUT, va baisser par rapport au nombre d’heures obligatoires dans le parcours universitaire actuel (DUT en deux ans + licence professionnelle). Voici une mesure d’économie comptable qui va peser sur les heures assurées par les vacataires et les contractuels, ou les titulaires. Mais c’est aussi la richesse des formations du DUT qui va être impactée, donc le niveau de qualification atteint par nos étudiant·es.
Un tiers de la formation est « laissé » aux adaptations locales et les coefficients des différentes matières, pour une spécialité de BUT donnée, seront définis localement par chaque université. Ainsi, la territorialisation de la formation universitaire est en marche… menaçant très directement le caractère national du diplôme et sa reconnaissance égale dans les grilles de qualification et de salaire, ainsi que les conventions collectives. Au détriment de l’égalité de toutes et tous sur tout le territoire.
La mise en place du BUT s’accompagne de la volonté d’ouvrir davantage les formations aux séries technologiques. Mais ce sans moyens supplémentaires, sans prise en compte réelle du profil des élèves bacheliers arrivant en IUT, et comme nous l’avons souligné plus haut, avec une baisse du nombre d’heures de formation sur le cursus complet.
La maquette pédagogique (PPN) a été élaborée uniquement pour ce qui concerne la première année : les PPN du BUT 2 et 3 seront construits d’ici avril 2022. Quelle logique de progression pour le programme de la première année, si l’on ne peut pas avoir une vue d’ensemble de la formation sur les trois années ? Sur quoi se sont basés les étudiant·es pour faire leur choix d’orientation à la rentrée 2021 ? Sur quoi se baseront-ils pour faire leurs choix de la rentrée 2022 si les programmes de l’ensemble du BUT ne sont pas connus à l’heure où ils devront faire leur choix sur Parcoursup ? La construction bâclée du cursus se fait donc avec des œillères et dans le flou. Comment, en effet, mettre en place des enseignements dans ces conditions, et ce, dès septembre ?
Quelle évaluation de la part des commissions d’accréditation sur ces nouveaux diplômes ? On ne le sait toujours pas à cette heure…
Jusqu’à présent, l’entrée en 1ère année d’école d’ingénieur pour les étudiant·es d’IUT se faisait après le DUT à Bac+2, elle se fera désormais après le BUT à Bac+3, aucune année du BUT ne sera validée pour entrer dans les écoles d’ingénieur. N’est-ce pas ainsi, dans les faits, les dissuader de candidater d’accéder à en fermant ainsi l’accès à ces écoles sélectives ?
Autre question : quel est le devenir des BTS qui venaient en licence pro ?
L’indécision sur la poursuite de l’année spéciale qui permettait à ces étudiant.es/salarié.es de pouvoir changer d’orientation est aussi un problème.
Sur la forme, la préparation pédagogique que nécessite une telle modification en profondeur des formations a été laissée de côté par le pouvoir en place, afin de passer en force pendant la crise sanitaire. La concertation des collègues pour élaborer les maquettes des PPN (Programmes Pédagogiques) a été limitée aux Assemblées des Chefs de Départements (ACD). Les équipes des IUT ont été privées ainsi d’une vraie réflexion partie du réel…
Les ACD souvent, ont rendu des avis négatifs sur le fond et la forme de cette réforme : peine perdue, la ministre a voulu passer en force, sans recueillir l’assentiment majoritaire de la communauté pédagogique, et avec la collaboration objective de l’ADIUT. Au CNESER du 11 mai 2021, le projet d’arrêté définissant les programmes nationaux du BUT 1ère année, a été refusé par la majorité des organisations syndicales.
De manière générale, cette contre-réforme survient dans un contexte de pénurie de moyens au sein des universités, ce qui amène les IUT à perdre leurs valeurs premières du service public au profit de celles de la « rentabilité ». Comme les dotations de l’État stagnent, voire baissent, les instituts universitaires sont sommés de s’autofinancer par tous les moyens : apprentissage, alternance, partenariats divers. Tout cela sans moyens humains pérennes, sans autre boussole que le financement espéré. C’est toute la logique de la Fonction Publique qui est ainsi mise à mal, et il n’est pas innocent que le pouvoir en place ait choisi l’acronyme de Bachelor Universitaire Technologique pour baptiser son projet. Le « BUT » premier, c’est bien d’entretenir la confusion entre les formations privées sans diplôme reconnu, et les cursus publics dont le diplôme est de valeur nationale.
Tous les feux sont au rouge : les enseignants, épuisés par la crise sanitaire, qui les a obligés à un enseignement numérique chronophage, qui a dégradé la qualité de la relation pédagogique avec les étudiants, doivent maintenant mettre en place une réforme qu’ils ne souhaitent pas.
L’épuisement le dispute au désespoir de travailler dans ces conditions : dans la précipitation, dans le flou de maquettes parcellaires, dans le cadre d’une réforme qui bouleverse le recrutement des étudiant·es, l’évaluation des formations.
Suicide d’une collègue
A la suite du suicide d’une collègue de l’UMR 1011, à son domicile en janvier 2021, une alerte d’un collègue sur les conditions de travail au sein de ce laboratoire a été lancée, ayant conduit à une enquête administrative en interne. Le directeur du laboratoire assurant "qu’en fonction de la nature des éléments consolidés (…) s’il advenait, des mesures seront prises sans aucun état d’âme". En parallèle, plusieurs réunions de CHSCT/CSE communes aux tutelles dont relève l’UMR UL1011 ont eu lieu et ont acté le recours à un expert agréé. La société FHC Conseil a été retenue pour réaliser une analyse des risques psychosociaux. FHC Conseil invite tout agent qui souhaiterait apporter un témoignage à se manifester auprès d’eux, avec la garantie suivante annoncée en direct du CHSCT : "leur parole sera protégée, les collègues ne risquent rien".
Animalerie EOPS
En octobre 2018, des collègues de l’Inserm et de l’Université de Lille de l’animalerie EOPS (Exempt d’Organisme Pathogène Spécifique) ont saisi les représentants des personnels du CHSCT sur leurs conditions de travail. Dans l’animalerie EOPS, les collègues soignent et veillent sur des animaux qui font l’objet d’expérimentations. Des collègues ont exprimé beaucoup de souffrance depuis plusieurs années. Pendant le confinement, la crise sanitaire a conduit à l’euthanasie de 6 000 animaux en une semaine ; ce qui a accentué davantage la souffrance de nos collègues. Là encore, le temps de réactivité des employeurs a été très long ; la visite conjointe entre l’Université de Lille et la délégation nord-ouest de l’Inserm n’a pu se faire qu’en novembre 2019, et la crise sanitaire, depuis mars 2020, a eu un impact sur les travaux de la délégation conjointe employeur/représentants des personnels du CHSCT. Plusieurs entretiens ont été conduits et des observations ont été faites. Un bilan de la situation sur les plans matériel, humain et organisationnel a été établi et des préconisations ont été émises dans un document soumis aux représentants des personnels lors du CHSCT du 10 juin 2021. Donc 3 ans après, les collègues d’EOPS n’ont toujours pas eu de restitution de cette délégation de visite à cause de nos employeurs qui laissent traîner sans fin... ce qui est très préjudiciable pour les collègues d’EOPS.
Le CHSCT a émis un avis à destination de l’employeur. A lire ici.
Une visite du CHSCT (conjointe au CNRS et Université de Lille) au Laboratoire CRISTAL aura lieu le 9 juillet 2021 pour échanger avec les collègues et faire remonter de manière anonyme les difficultés et dysfonctionnements suite aux entrées aux registres et aux accidents de travail signalés. La CGT invite les personnels concernés à bloquer la date et à venir à la rencontre de la délégation de visite du CHSCT.
Une visite auprès des collègues des secrétariats pédagogiques du SH3, des collègues de l’IUT C et auprès des collègues de l’IAE est aussi en cours de programmation.
Les représentants du personnel au CHSCT ont également fait remonter les saisines de collègues du ’Service de technopédagogie’ de la DIP, de la FST et de l’UFR MIME pour réclamer à l’employeur une visite du CHSCT. La DRH a précisé qu’elle avait déjà reçu en novembre 2020 et le 16 juin 2021 pour entendre les difficultés des collègues du ’Service de technopédagogie’ qui ont été reconnues par la DRH. L’Employeur a informé qu’une réflexion de la DRH sur l’organisation de la DIP est en cours, et une nouvelle rencontre avec les personnels est prévue d’ici fin juillet pour mettre en œuvre des actions. En revanche, les représentants des personnels au CHSCT n’ont été ni informés, ni invités à être présents lors de cette dernière réunion, l’employeur se justifiant que le courrier des collègues de la DIP étaient adressé uniquement à la DRH et non avec la CHSCT en copie du courrier initial.
Suite au danger grave et imminent fait par la CGT à la rentrée de 2020, 233 interventions ont été effectuées sur les châssis et les stores de la cité scientifique ce qui contribue à une meilleure aération.
La journée de carence qui avait été prise en mars 2020 à 74 collègues, sera remboursée sous la forme d’une prestation sociale spécifique car la DRH précise que la Direction Régionale des Finances Publiques ne pouvait pas procéder au remboursement directement.
Les travaux dans le cadre des réaménagements des locaux des bâtiments A3 et au SUDES, ont débuté en mai 2021, mais les fournisseurs de l’Université connaissent des problèmes d’approvisionnement de matériels, ce qui ralentit les travaux.
Le bilan annuel santé sécurité et conditions de travail 2020 a été présenté aux représentants des personnels du CHSCT de l’Université de Lille. La CGT s’inquiète de l’augmentation des accidents de travail liés aux risques sociaux organisationnels induits par une organisation du travail pathogène. D’oû l’importance de faire pour les collègues de faire des déclarations d’accident de travail et non de se mettre en arrêt maladie. La CGT a souligné qu’il y a eu beaucoup de déclaration d’intentions de la part de l’employeur mais insuffisamment de moyens déployés. L’évaluation des risques à chaque restructuration, fusion, n’est jamais effectuée par notre employeur, malgré les demandes répétées du CHSCT. Le bilan est disponible ici.
Le CHSCT a signalé le faible nombre de lettres de cadrage remises aux assistants de prévention et a rappelé l’employeur à son obligation réglementaire. Le colloque annuel des assistants de prévention se déroulera sur une demi-journée en octobre 2021.
Dans le cadre de la rénovation de la bibliothèque universitaire SHS dont la livraison est prévue en 2026, le CHSCT a été consulté sur le déménagement de la bibliothèque prévu pour septembre 2022. Le CHSCT a été informé de la création d’une bibliothèque provisoire sur le campus Pont de Bois, à disposition du public pendant toute la durée des travaux, et du relogement des personnels et des collections dans les autres sites du SCD et de la future bibliothèque provisoire, aux Archives départementales du Nord et dans le silo du département de l’Aisne. Il est avancé par l’employeur que les collègues seront dans des bureaux partagés avec une surface individuelle moyenne de 8m²/personne. Il y aura bien quelques bureaux individuels mais ils demeureront en nombre faible (surface moyenne de 13m²/personne). Une partie du mobilier sera récupérée et de l’achat de mobilier complémentaire adapté à ces espaces est prévu. Les locaux de l’ex. ANRT (bâtiment E) disposent d’espaces communs de détente et de douches et seront mutualisés à tous les collègues. Les documents sur les chantiers présentés sont disponibles (doc1, doc2, doc3).
La commission d’avancement, sous son nouveau format, a été mise en place. Son fonctionnement, inconnu jusqu’alors, n’a été dévoilé que le jour de cette commission. Le règlement intérieur a d’ailleurs était présenté dans le premier point de cette commission, puis mis au vote. La commission d’avancement se fait en présence des syndicats qui ont un avis consultatif et facultatif. La Directrice générale des services a spécifié que l’Université n’était pas obligée de convier les syndicats à la commission, que d’autres universités ne le font pas forcément mais que le Président a souhaité s’inscrire dans le dialogue social. Le tableau des administratifs sélectionnés est réalisé par une lecture croisée des rapports d’aptitudes et avis émis par les n+1 et des fiches des experts de l’administration. Les fiches des experts des syndicats ne sont donc pas prises en compte pour les classements des agents promouvables : les syndicats ont un rôle facultatif. Les syndicats n’ont aucun rôle décisionnel et leur présence est facultative. Et le dialogue social devient monologue.
Les dossiers ne sont pas discutés BAP par BAP, dossier par dossier mais un tableau final réalisé en amont de la commission uniquement par l’administration sert de base de travail/réflexion/échange. Les syndicats peuvent seulement poser des questions sur les agents promouvables qui ne feraient pas partie de ce tableau final et sur le positionnement des candidats dans celui-ci.
Cette commission Ad hoc remplace la CPE (Commission paritaire d’établissement).
Constitution : 12 membres de l’administration, 12 membres des syndicats (3 membres par syndicat). Les syndicats peuvent nommer autant d’experts qu’ils le souhaitent pour l’étude des dossiers mais ce sont toujours les 3 mêmes personnes qui siégeront à la commission au moins pour une année. Nous ne connaissons pas à l’avance le taux de promotion.
Le tableau d’avancement dans le grade d’adjoint technique RF principal 1ère classe (compétence du Rectorat)
L’administration a sélectionné une cinquantaine de très bons dossiers sur 29 retenus. Des critères complémentaires ont donc dû être affinés.
- S’attacher au niveau indiqué par les experts sur certains items de manière cumulative :
- Acquis de l’expérience et diversité des missions : 42 niveau Excellent
- Technicité et expertise et degré de complexité : 39 niveau Excellent
- Responsabilités et missions confiées : 32 niveau Excellent
- Qualité du service rendu : 32 niveau Excellent
- Investissement, initiatives et relationnel : 30 niveau Excellent
- Respect du format et clarté et cohérence du rapport d’activité : 28 niveau Excellent
Proposition 1 de classement ATRF P1 (sur la base de 29 dossiers)
• 18 femmes/ 11 hommes
• 1 BAP A,1 BAP B,1 BAP E, 2 BAP F,10 BAP G et 14 BAP J
• 12 en composantes, 15 en directions et 2 en service commun
• Ages : 9 moins de 40 ans, 8 entre 40 et 49 ans, 8 entre 50 et 55 ans et 4 plus de 55 ans
La parité a été appliquée ainsi que le critère de l’ancienneté dans le même grade, tout cela pour affiner au maximum et réussir à passer d’environ 50 dossiers à 29. Soit 29 dossiers
La CGT a soulevé un point important lors de la lecture des dossiers pour la proposition de classement ATRF P1 : suite à l’étude de 5 dossiers d’ agents de la même structure (et donc hiérarchiquement signés par le même directeur/directrice) : aucun n’a obtenu d’avis ’extrêmement favorable’ alors que les dossiers sont excellents. L’administration s’est engagée à relire les dossiers concernant le même supérieur pour confirmer ou infirmer cette information.
Le tableau d’avancement dans le grade d’adjoint technique RF principal 2ème classe (compétence du Rectorat)
•109 promouvables et 28 candidatures : seulement ¼ de candidats
• 21 femmes / 7 hommes
• 1 BAP B, 1 BAP F, 13 BAP G et 13 BAP J
• 21 en composantes, 6 en directions et 1 en service commun
• Ages : 6 moins de 40 ans, 6 entre 40 et 49 ans, 7 entre 50 et 55 ans et 8 plus de 55ans
• Classement CPE en 2020 : 15 dossiers classés,15 promus
• Proposition de classer 18 dossiers en 2021
•16 dossiers ont bénéficié d’un avis Extrêmement favorable de leur structure
• 12 dossiers expertisés « candidature proposable prioritairement »
• Soit 10 dossiers avec les 2 avis précités
• 2 dossiers expertisés « candidature proposable prioritairement » avec un avis de la structure Très favorable
• 3 dossiers expertisés « candidature proposable » avec un avis Extrêmement favorable
• 3 dossiers expertisés « candidature proposable » avec un avis Très favorable
Brouillage des signaux, information manipulée et au moins volontairement incomplète, longue rétention des comptes-rendus, notre employeur a tout fait pour contre-attaquer à la saisie de la CGT au tribunal administratif contre la perte des 3 jours de congés en 2019 (passage de 50 jours à 47 jours de congés pour les IATOSS).
Le rapporteur public dans ses conclusions écrit : ’Cependant, le syndicat n’a produit aucun élément de nature à établir que la réduction du nombre de jours de congés annuels de 50 à 47 jours aurait eu pour effet de remettre en cause la santé et la sécurité des personnels concernés et ce, alors, que le CHSCT avait émis le 26 septembre 2019 un avis favorable, à l’unanimité, à la modification du temps de travail des personnels BIATSS de l’université, et en particulier au passage de 50 jours à 47 jours de congés. Ce moyen n’est lui non plus pas fondé’.
Or, les représentants des personnels n’ont jamais voté à l’unanimité au CHSCT du 26/09/19, la proposition de l’administration du passage de 50 jours à 47 jours de congés. Au contraire, ils ont adopté à l’unanimité un avis hostile au projet de suppression de congés. Dans cet avis, le CHSCT faisait le constat que l’employeur refusait d’appliquer la loi, à savoir la demande préalable d’un avis du CHSCT faite par le comité technique avant que ce dernier n’ait à se prononcer.. Le CHSCT a donc, à notre sens, été entravé sur ce sujet.
C’est ainsi que notre employeur gagne au tribunal administratif, en manipulant le CHSCT, instance garante de l’hygiène, de la sécurité et des conditions de travail !
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Bon à savoir : Une participation SRIAS de 150€ (1/an et par agent de la fonction publique) est possible tant que l’enveloppe ministérielle allouée au SRIAS n’a pas été épuisée. L’action sociale de l’État a pour objet l’amélioration des conditions de vie des agents et de leurs familles. Elle est constituée par les prestations spécifiques que l’administration accorde à ses agents actifs et retraités. Elle est à la fois ministérielle (CNAS / CCAS / CRCAS / CDAS / CLAS et gérée par chaque ministère pour ses agents et ses retraités) et interministérielle (CIAS / SRIAS et gérée par la Direction générale de l’administration et de la fonction publique – DGAFP – pour l’ensemble des agents actifs, retraités et ayants droit de la FPE). Ces deux actions sociales sont complémentaires et cumulables.
Petit rappel. Lors de la fusion des Universités en 2018, il avait été décidé que les reliquats de congés de l’année universitaire n pourraient être pris jusque fin avril de l’année n+1.
La direction est revenue sur ce qui était un progrès pour un certain nombre de personnels BIATSS ! Dorénavant, ces reliquats doivent être posés avant le mois de décembre. Ne l’oubliez pas !
Dans la C.G.T., c’est la Fédération des ouvriers des métaux et similaires de France qui inscrivit la première à son programme, dès 1923, la revendication des congés payés pour tous les salariés.
Deux ans après la Fédération des Métaux, la confédération, lors de son XVIIIème Congrès, (Paris, 26-29 août 1925), adopte à son tour cette revendication des « vacances payées », sur un rapport de Raymond Froideval, des Serruriers de Paris.
Le 3ème Congrès de la C.G.T.U. qui se tient quelques jours après celui de la C.G.T., du 26 au 31 août 1925, tout encombré qu’il fût de débats d’ordre « organisationnel » et politique, trouva cependant quelques instants pour voter à la hâte avant la clôture et pratiquement sans débat, une longue « résolution sur les 8 heures, la semaine anglaise de 44 heures et le congé annuel payé ».
C’est suite à l’arrivée au pouvoir du Front Populaire lors des élections législatives de 1936 que les congés payés sont adoptés. Cependant cela n’était pas inscrit dans le programme électoral. Mais la victoire du Front populaire entraîne un mouvement de grève et d’occupation d’usines à travers toute la France (les « grèves joyeuses »), impliquant près de deux millions de travailleurs. Ces grèves, paralysant tout le pays, entraînent l’ouverture de négociations avec le patronat et aboutissent aux accords Matignon, créant notamment les conventions collectives. Les congés payés sont alors fixés à quinze jours.
Ils passent à trois semaines en 1956, quatre en 1969 et cinq en 1981 avec les lois Auroux.
Communiqué de la CGT FERC-Sup Depuis 2007, les restructurations de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche n’ont pas cessé, marquant une rare continuité dans la volonté de briser à la fois les collectifs de travail et le service public : LRU-Pécresse (loi du 10 août 2007), LRU-Fioraso (loi du 22 juillet 2013), LRU-Vidal (ordonnance du 12 décembre 2018). La LRU-Vidal crée des « établissements publics expérimentaux » (EPE) dérogeant au Code de l’Éducation et à de nombreuses règles nationales des universités pour une durée de 10 ans. Et c’est la LPR qui ratifie cette ordonnance en déc 2020.
La résistance des personnels contre ces projets de réformes délétères n’a pas cessé non-plus. Pour ne prendre que les luttes les plus récentes contre la LRU-Vidal, en 2020, les employeurs ont été obligés de reculer face à la mobilisation des personnels lyonnais : l’EPE a été rejeté. À Valenciennes, un jeune syndicat étudiant CGT a mené la lutte contre les menées visant à empêcher la libre expression des travailleurs et des étudiants. Depuis l’automne 2020, à Lille, la lutte contre l’EPE n’a pas cessé (https://ulille-lutte.frama.wiki/), culminant en avril 2021 avec une consultation auprès des personnels sur une durée de deux semaines. La réponse a été sans ambiguïté : 90 % de non avec près de 1300 votants chez les travailleurs. Cette consultation a été complétée par des avis unanimes contre le projet de la part des instances représentatives des personnels (Comité Technique et CHSCT de l’Université de Lille). Même rejet avec les avis défavorables adoptés par les conseils de très nombreuses composantes de l’université comme du conseil académique. Jusqu’au CNESER qui a rendu un avis négatif en juin 2020 (26 contre, 5 pour) ! Le combat se mène également à Rennes, au sein d’un arc de résistance décidé à porter le fer dans la plaie en refusant tout projet d’EPE.
Partout, l’employeur s’entête dans son mépris et dans l’impasse…
Sous couvert de récupérer trois sous d’une hypothétique « excellence », nos employeurs entérinent le désengagement sans précédent de l’état dans l’ESR...
Car depuis quinze ans, ces restructurations violentes ont conduit à la désorganisation du travail, à l’épuisement des personnels, à la déstabilisation des étudiants. Menées tambour-battant, contre les personnels, contre l’avis des IRP et sans évaluer les risques professionnels, elles résultent de choix politiques visant à limiter l’accès à l’enseignement supérieur (dans la lignée de la loi ORE et ParcourSup, et des augmentations de frais d’inscription), à mettre en concurrence les établissements, à augmenter la place du « monde socio-économique » dans les instances universitaires, en abaissant la représentation des personnels et étudiants et à supprimer toute règle nationale contraignante pour l’employeur, ces politiques font l’hypothèse mortifère qu’il n’est plus besoin d’augmenter le niveau de qualification en France.
La CGT FERC Sup participe à la lutte contre les Établissements Publics Expérimentaux et aux politiques dont ils sont les derniers avatars. Aux côtés des travailleurs et des étudiants, dans la continuité de son action menée depuis 2007 contre les premières mesures Sarkozistes de destruction de l’ESR, la CGT FERC Sup apporte tout son soutien aux travailleurs et aux étudiants, où qu’ils soient, dans les combats qu’ils mènent contre les fossoyeurs de l’ESR.
Le GANIL est un laboratoire normand qui comporte l’un des 5 accélérateurs d’ions lourds au monde.Il fait partie des quelques Très Grandes Infrastructures de Recherche (TGIR) de France.
Cette installation de pointe, qui a nécessité plusieurs centaines de millions d’euros pour sa construction depuis 1999, est menacé par la baisse drastique des emplois (diminution de presque 20% à ce jour), mettant en péril tant la sécurité des personnels que les manipulationss de recherche qui y sont menées.
Dénonçant cette situation ubuesque et n’acceptant pas qu’on jette ainsi aux orties des années de labeur ainsi que l’argent des contribuables, les personnels en lutte mènent une grève reconductible depuis le 6 juin 2021.
Toute aide est la bienvenue notamment en signant et faisant signer la
pétition en ligne : https://petitionganil.org/petition-ganil-2
Wilhelm Latchoumia ou le pianiste total
Jouer à fond, aller au fond de la musique, Ce Latchoumia aiguise ma curiosité.
Je l’ai entendu jouer et jouer comme s’il tombait dans le vide : bras levés, presque désarticulés et puis tout retombe à l’horizontal, il ne s’est pas fait mal, il joue. L’orchestre peut continuer la symphonie.
Avant la représentation, chaque doigt est acteur de sa pièce.
Tout au début, parfois même le pianiste devient une corde. On pourrait croire qu’il est marteau, car il s’allonge sur la table d’harmonie. Il se met à faire vibrer les autres cordes, le piano devient une harpe. Puis Wilhelm Latchoumia se transforme subitement en dresseur d’ours car des sons lourds s’échappent et nous envahissent.
Soudain, le concertiste classique réapparaît, la mélodie nous rassure.
Cet artiste est un explorateur des pôles du piano : piano-instrument, piano-objet, piano-jouet, piano-acteur. Tout au début, j’ai pensé qu’il exagérait, qu’il surjouait, qu’il était devenu l’acteur principal, que la musique serait évincée. Mais le pianiste en levant si haut les bras était dans le vrai. Peut-être est-ce là sa manière de ramasser les silences qui se sont perdus sur la scène ? Ou de se laisser complètement avaler par la musique pour la magnifier ensuite ?
PX, 2021