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dimanche 31 janvier 2021

CGT - Université de Lille

Journal de la CGT Université de Lille n° 31

Sommaire :

Édito

"Vous avez 7 minutes de pause" s’étrangle un nos étudiants en Master 2 qui ajoute : "Vous vous rendez compte, notre enseignant, ne nous laisse même pas le minimum légal de pause pour un travailleur. Heureusement que je suis en Master 2 et que je vais être en stage sinon j’aurais abandonné, je n’en peux plus du confinement et des visios toute la journée".
Nous le savons, nos étudiants sont dans une situation exceptionnelle vécue très difficilement pour certains d’entre eux. Combien sont-ils ? Nous l’ignorons, aucune enquête n’ayant été faite pour le moment par l’Université.
Quant à notre collègue enseignant en question, qui ne perdra pas une minute pour nous lire, il ne saura pas que grâce à la demande de la CGT, nos collègues Biatss contractuels sur missions permanentes vont pouvoir bénéficier d’un contrat d’une durée de 3 ans renouvelable. Les conditions de mises en place vont nous être annoncées courant février. Enfin, un acte fort de notre employeur dans la lutte contre la précarité des travailleurs de l’Université.

Accuser le Covid 19, c’est trop facile !

Depuis 8 mois, la CGT FERC Sup n’a pas cessé d’alerter la communauté universitaire sur ses droits et la responsabilité pleine et entière de ses employeurs concernant l’hygiène, la sécurité et la protection des agents contre les risques encourus dans une telle période de pandémie. Or, l’incurie des pouvoirs publics, depuis des décennies, a délibérément laissé se délabrer les bâtiments universitaires ou choisi de les livrer aux appétits du privé et il est urgentissime de les rénover. La politique d’Enseignement Supérieur et de la Recherche (ESR), indigente depuis des années, est devenue toxique et catastrophique ! Aujourd’hui, le Président de la République et la Ministre de l’enseignement supérieur, plutôt que de prendre les mesures sanitaires qui s’imposent en débloquant immédiatement les moyens d’urgences nécessaires (ventilation naturelle ou mécanique des salles de cours, recrutements, mise à disposition de salles de restauration, tests salivaires massifs, et, aujourd’hui, campagne de vaccination prioritaire), ont choisi d’empêcher les étudiant.es de retourner sur les campus pour étudier, tout en les obligeant d’y revenir massivement pour les examens.
Entre les périodes de confinement et l’instauration du travail et des enseignements à distance, les dégâts sont sévères. Une part grandissante d’étudiant·es sombre dans la misère, privés de ressources et souvent de logement. Pour tous, étudiant·es et enseignant·es, rivé·es à leurs écrans, les difficultés pédagogiques et psychologiques s’accumulent. Pour l’ensemble des travailleur·ses enfin, le travail hybride, sans perspective, devient insupportable.
L’État, qui a pourtant débloqué des centaines de milliards d’euros pour les entreprises, n’a pas voulu trouver quelques milliards pour l’aide d’urgence à apporter à la jeunesse. Cette jeunesse est pourtant l’avenir de la nation, bien plus que les multinationales qui profitent des aides publiques sans pour autant répondre aux besoins du pays.
Le taux de personnels précaires atteint 35 % de l’effectif. Ils se trouvent très fragilisés par la fermeture des universités aux étudiants. Le pouvoir d’achat a diminué de 18 % depuis 2000 et, à rebours du sens de l’histoire sociale, le temps de travail à l’université augmente, sans compensation, depuis une dizaine d’année... Cela n’est plus supportable !
L’État doit investir dans sa jeunesse, en lui assurant immédiatement des moyens de subsister et de mener à bien sa formation supérieure dans les meilleures conditions de sécurité sanitaires, la Fonction Publique doit investir dans ses agents.
La CGT FERC Sup revendique

  • L’arrêt de toute restructuration, telle que le projet d’EPE (Université de Lille 2022),
  • La mise aux normes d’urgence des bâtiments,
  • L’augmentation des bourses, la baisse des seuils sociaux, l’accès au RSA sans condition d’âge, ...
  • La titularisation des personnels non titulaires et la création d’emplois,
  • La baisse du temps de travail à 32h / semaine et le retour aux conditions de départ en retraite à 60 ans, après 37,5 annuités de cotisation,
  • Le rétablissement des droits confisqués sous couvert de pandémie.
C’est pourquoi la CGT FERC Sup appelle les travailleurs de l’ESR à se mobiliser en se mettant en grève et en manifestant : Le 4 février 2021,

Retrouvons l'intersyndicale CGT-FSU-SUD devant le siège de l'Université de Lille (42 rue Paul Duez à Lille) de 12h à 14h
Puis départ de la manifestation à 14h30 Porte de Paris à Lille

Des avancées pour les contractuels

La CGT a demandé lors du Groupe de travail CT - contractuels de mettre en place des contrats de trois ans renouvelables afin de lutter contre la précarité des agents et pour mettre fin à l’instabilité chronique qui découle des contrats d’1 an renouvelable pendant 6 ans. Après vérification en direct, la Direction des Ressources Humaines (DRH) a indiqué que cela pouvait être possible pour les Cat C, B et A sur emplois permanents. La Directrice de la DRH et la vice-présidente RH ont indiqué qu’elles étaient favorables avec la proposition de la CGT mais que les RH devaient néanmoins vérifier les implications administratives.
Ainsi la proposition de la CGT serait un premier CDD d’1 an de manière à ce que l’agent contractuel et l’employeur puissent évaluer l’un et l’autre la pertinence de poursuivre la mission, puis s’ensuivraient deux CDD de 3 ans. La DRH vérifie les modalités de mettre en place un avenant pour passer en CDI au bout des 6 années d’activité.
Le passage au CDD de 3 ans facilitera un certain nombre de démarches personnelles des agents (recherche de logement, crédit, etc.) et désengorgera les services administratifs des ressources humaines mobilisés chaque année, sur un temps court, par les renouvellements des contrats d’une durée d’un an.

Le Groupe de travail CT - contractuels a aussi abordé les métiers en tension défini par la DRH par "plus d’offres d’emploi que de candidats sur le marché du travail" et les métiers rares par "compétences pointues et/ou très spécifiques / rares à l’université et sur le marché du travail (métier nécessitant une qualification) ». La DRH a précisé que sont des postes difficiles à pourvoir au sein de l’Université car il y a souvent un décalage de rémunération entre le privé et le public, ou faute de candidats en nombre. La DRH a ainsi précisé qu’un des leviers d’attraction serait de proposer des CDD de 3 ans pour les agents relevant des métiers en tension, et la possibilité pour certains métiers rares d’un CDI aussi bien pour les agents de catégorie A, B ou C (conséquence de la loi de transformation de la fonction publique).

La proposition finale de la DRH nous sera présentée le 15 février à travers la nouvelle charte des contractuels. La CGT communiquera l’ensemble des documents (charte et liste des métiers en tension et rares recensés par la DRH), une fois soumis au Comité technique.
La CGT salue l’implication de l’Université de Lille en faveur de la lutte contre la précarité des agents.

Comité technique du mardi 19 janvier 2020

Il est encore possible de contacter l’assistance ENTRACT pour toute question relative à l’utilisation de cette application et/ou les entretiens professionnels : assistance-entract@univ-lille.fr
Cette adresse est également disponible sur l’application ENTRACT en cliquant sur le bouton "Aide en ligne".
Vous pouvez faire rectifier toute erreur en leur écrivant.
La DRH a précisé que juridiquement un personnel est rattaché à une seule BAP même s’il peut avoir des activités qui relèvent de deux BAP. Donc seule une BAP figurera dans Entract. Elle a aussi indiqué qu’il y avait qu’un seul emploi-type de rattachement mais qu’il y avait la possibilité de mettre les intitulés et missions de plusieurs autres emplois-types dans sa fiche de poste.
La DRH a indiqué qu’on avait encore du délai pour les ITRF qui n’ont pas encore réalisé sur Entract leur entretien alors que la date du 18 janvier est passée. En revanche, pour les collègues AENES, il faut s’en inquiéter car le mouvement inter-académique est fixé au 4 février 2021.
La CGT appelle les collègues BIATSS à être vigilants car les délais réglementaires étant dépassés cela pourrait vous porter préjudice si vous réalisiez votre entretien hors délai et que vous n’étiez pas d’accord avec son contenu.
Nous vous joignons ci-jointe, une plaquette CGT sur l’entretien professionnel individuel.

Agent temporaire vacataire (ATV) : le long calvaire de la rémunération effective en deçà du SMIC

Un ATV chargé d’enseignement à l’Université de Lille prenant en charge un ou plusieurs groupes de travaux dirigés, à hauteur de quelques séances d’enseignement par groupe de 30 étudiants.
Seules les heures de cours sont payées à hauteur de 41,41€ bruts de l’heure (environ 32€ net).
Ainsi ne sont pas rémunérés :

  • Le temps de préparation des cours.
  • La correction des copies de TD (à hauteur de 2 copies par étudiants soit 60 copies pour chaque groupe).
  • La correction des copies de partiel qui est partagée avec le reste de l’équipe pédagogique.
  • Les réunions avec l’équipe pédagogique.
  • L’aspect administratif (gestion des mails, communication avec les étudiants, communication avec l’administration, transmission des notes).
  • La surveillance de l’examen final (pas cette année avec la crise sanitaire)

De plus, bien que l’Université de Lille se soit engagée à verser une rémunération mensuelle, les agents temporaires vacataires contactés par la CGT confirment une rémunération versée avec 5 à 6 mois de retard.

Congé de Formation professionnelle

Le prochain appel à candidature pour un congé de formation professionnelle (CFP), dans le but de se spécialiser ou de se former ou d’une reconversion professionnelle, sera lancé courant février. Le CFP vous permet de vous former en maintenant une partie de votre salaire (indemnité mensuelle forfaitaire égale à 85% du traitement brut) sur une durée maximale de 12 mois pour l’ensemble de la carrière qui peut être étalée sur trois années.
Rapprochez-vous dès maintenant du service Formation des Personnels pour vérifier si votre projet relève bien du CFP ou bien d’un autre dispositif : drh-formation@univ-lille.fr

Entrevue avec la présidence

La CGT Université de Lille a rencontré le Président au mois de janvier. Nous avons répondu à son invitation car ce type de rencontre nous permet d’aborder des sujets sur le long terme. D’ailleurs certains sujets sont récurrents dans ces rendez-vous. Nous vous proposons un court compte-rendu.

Le projet d’EPE a bien sûr été abordé. Nous nous sommes heurtés à un nouveau refus d’un référendum sur ce projet pourtant demandé par de nombreuses composantes et de nombreux personnels.

Suite à la délocalisation de la médecine de prévention dans le centre de Lille, nous avons demandé que les trajets pour s’y rendre soient pris en charge par l’Université et qu’une communication en soit faite aux personnels.

Concernant les personnels bénéficiant d’une reconnaissance de qualité de travailleur handicapé (RQTH), nous avons évoqué le fait que les préconisations du médecin de prévention n’étaient pas appliquées par certains responsables de services ou de composantes. Nous avons été invités à remonter les situations individuelles si cela n’était pas le cas.

La CGT fait la remarque que les entretiens professionnels qui sont obligatoires ne sont pas systématiquement réalisés du fait des responsables ou par choix de l’agent lui même. Un rappel de l’importance de l’entretien professionnel sera fait auprès des responsables de service et la DRH tentera de les identifier par le biais de statistiques. Cependant l’année est particulière. En ce qui concerne les changements de rattachement, voire de rehaussement de poste des CDD, CDI contractuels et titulaires, cela se passe dans le cadre de l’entretien professionnel d’où son importance.

Pour ce qui est du jour de carence, il a été rétabli entre juillet et janvier pour les agents malades du COVID. La CGT a demandé, de l’Université jusque dans les ministères, que celui-ci soit annulé. Dans l’établissement, une évaluation des arrêts de travail liés à la pandémie est en cours. Une prise en charge pourrait intervenir pour ceux qui ont été victimes du jour de carence. Un agent a fait un recours, il est donc en attente par rapport à cette évaluation.

L’indemnité kilométrique vélo a été supprimée. Les agents utilisant plusieurs modes de transports, dont le vélo, pour venir travailler en ont été victimes. La direction de l’Université a parlé d’équité puis a renvoyé la question au SCAS.

La CGT dénonce, depuis plusieurs années, l’inégalité de fonctionnement et d’accès aux équipements sportifs d’un campus à l ’autre, notamment sur le campus de cité scientifique où l’ accès est réservé aux adhérents d’une association sportive pendant la pause méridienne. La CGT a demandé que les activités sportives soient accessibles gratuitement pour tous et partout. La Présidence semble étonnée que ce ne soit pas le cas.

Nous avons abordé la question du budget du SCAS. La direction a avancé qu’une demande de rallonge financière avait été demandée et accordée et que toutes les demandes d’aides avaient été satisfaites. Cependant, la CGT continue de demander plus de personnels pour faire fonctionner le SCAS. De plus, nous nous inquiétons de l’impact de la création de l’EPE sur le budget et le fonctionnement du service.

La CGT demande également une participation de l’établissement de nos mutuelles. L’université est dans l’attente d’un cadre règlementaire sur ce sujet.

Sur l’utilisation des registres santé et sécurité, il y a du progrès mais la CGT soutient qu’une communication reste souhaitable auprès des personnels et responsables de service concernant leur fonctionnement.

Groupe de travail égalité professionnelle femmes / hommes

La CGT a reçu vendredi 15 janvier en milieu d’après midi, la date de la réunion fixée le matin du mardi 19 janvier, pour le groupe de travail égalité professionnelle, ainsi que les documents nécessaires à cette réunion. Nous prévenir et nous envoyer les documents avec un délai de travail de trois jours, dont un samedi et un dimanche habituellement non travaillés, ne nous permet pas de préparer correctement une séance de travail.
L’égalité professionnelle, et le groupe de travail qui prétend œuvrer dans son sens, méritent mieux, à notre avis, que de telle méthodes, qui pourraient laisser penser à un faux-semblant de validation collective visant à une communication flatteuse, plutôt qu’à une réelle consultation, voire à une co-construction, sérieuse, d’un dispositif utile à notre communauté. Ayant des emplois du temps chargés avec des réunions prévus de longue date, les élus et mandatés CGT ne pouvaient ni assister au groupe de travail ni trouver le temps de lire et analyser les documents.

La CGT s’en est épanchée auprès des Ressources humaines. La réunion a par conséquent été reportée.
Nos élus et mandatés s’attacheront, en revanche, dans toute la mesure du possible, à remplir leur mandat concernant ce projet, comme ils tentent de le faire pour tous les autres, et contribueront, toujours dans la mesure du possible, à la production d’une politique d’égalité sérieuse, et si possible validée avec la représentation du personnel. Du moins, ils exprimeront la position de celui-ci, sur la base du mandat qui leur a été confié.

Conditions de restauration

Avec la crise sanitaire, les conditions de restauration ont été très dégradées. C’est ainsi que la CGT a été alertée par des personnels travaillant sur le campus Cité Scientifique, sur les temps d’attente jugés trop long (près de 30 min) et de la quantité des repas vendus par le CROUS pour les derniers arrivés. Il est vrai que le repas à un euro a peut-être augmenté la fréquentation des étudiants. C’est pourquoi, nous avons alerté le Président de cette situation par courrier en date du 27 janvier 2021, en lui demandant d’intervenir auprès du CROUS et également afin d’améliorer la coordination CROUS - Université de Lille.
Il semble que nous avons été écoutés puisque dès le lendemain des améliorations avaient été apportées au service et qu’il semble que des promesses ont été faites pour ce lundi.

Au travail aussi, les femmes ont leurs règles !

Les menstruations des femmes ne s’arrêtent pas à la porte de leur lieu de travail.
Les femmes, qui ont en moyenne leurs règles chaque mois pendant 40 ans, ont besoin d’avoir à leur disposition des toilettes propres où changer leurs protections périodiques. Elles doivent disposer de distributeurs de protections périodiques dans les toilettes. Leur intimité doit être respectée.
La FERC CGT dénonce les phénomènes de précarité menstruelle : le pouvoir d’achat des femmes est en moyenne inférieur à celui des hommes qui gagnent un quart de plus qu’elles. Elles doivent bénéficier de la gratuité des protections hygiéniques qui représentent une dépense conséquente dans leur budget, d’autant plus qu’elles ont en charge leurs enfants dans 80 % des divorces, dont des filles adolescentes. Les femmes doivent pouvoir avoir un accès non conditionné à leur pouvoir d’achat aux protections périodiques. Les étudiantes ne doivent pas avoir à restreindre leur budget de protections périodiques.
La CGT dénonce la mise en place de jours de carence, une mesure injuste pour tout·es les salarié·es. En particulier, les femmes sujettes aux dysménorrhées ne doivent pas subir une discrimination salariale supplémentaire lorsqu’elles ne peuvent pas aller travailler à cause de ces douleurs de règles.
Les filles et les garçons doivent être éduqué·es pour que les règles ne soient pas un sujet tabou, que les filles ne subissent pas de discrimination et que leur bien-être soit garanti. Les personnels qui travaillent auprès des enfants et des adolescent·es doivent être davantage formé·es à cette éducation. Il faut rendre visibles et combattre les discriminations faites aux femmes au travail et dans la société, c’est tout le sens de la campagne lancée par la FERC CGT pour les droits des femmes.

Syndicalisation des étudiants à la CGT

Cette question a été débattue lors du XIIIème congrès de notre fédération (Fédération Enseignement Recherche et Culture FERC CGT) et le congrès a pris la décision d’organiser la syndicalisation des étudiant·es. Bien sûr, il reste encore beaucoup à faire pour savoir comment cette syndicalisation va s’opérer au sein de la CGT. Le débat est loin d’être terminé. Etudiant·es : bienvenue à la CGT Université de Lille !

Courrier des lecteurs

C’est dramatique de considérer qu’une collègue de l’Université Bretagne-Sud qui a organisé un cours en présentiel est susceptible d’encourir une sanction disciplinaire. Nous devrions tous et toutes enfreindre ces règles pour porter le débat sur la situation des étudiants et étudiantes qui est catastrophique. Une journée d’action non de grève mais de cours en présentiel, cela aurait de la gueule ! Je parle aussi bien des L1 que des L2, M1-2 en déperdition, des stages introuvables et même des diplômés qui ne trouvent pas de travail.
Cordialement,

Culture

Nos collègues de la culture continuent à nous faire vivre, découvrir et rêver : https://culture.univ-lille.fr/

Pour une énergie publique

L’énergie est un bien commun vital pour les citoyens et l’économie, déterminant pour la transition énergétique. Comme en 1946, l’Etat doit reprendre la main sur ce secteur pour le préserver. Hier pour reconstruire le pays, aujourd’hui pour sauver le climat.
Signez la pétition : www.energie-publique.fr