Blog de la CGT FERC Sup Paris3
bonjour,
Victoire CGT aux élections professionnelles à la Sorbonne Nouvelle
Merci aux collègues qui ont voté pour nos listes. La CGT gagne 15% et un.e élu.e. Elle atteint 58% des votant.es avec un taux de participation plus élevé qu’en 2019.
Avec ce score, la CGT demeure incontournable dans l’université.
Nos élu.es au CSA et nos mandaté.es à la formation spécialisée sur la sécurité santé au travail continueront de défendre vos droits et de vous en rendre compte, avec plus de force encore grâce à vos voix.
Vous pouvez avoir accès aux résultats dans le fichier joint.
Le président en campagne pour sa réélection
Dès vendredi dernier, le président a lancé sa campagne. Voir plus bas.
De notre côté, nous pouvons d’ores et déjà annoncer que la CGT sera présente, comme aux dernières élections, avec des listes dans tous les collèges de tous les conseils centraux, encore plus forts.
Nous publierons en début d’année notre plateforme électorale qui sera dans la continuité de ce que nous avons défendu lors de la campagne pour les élections professionnelles (voir notre profession de foi CSA 2022) et de la campagne aux conseils centraux de 2019 (voir notre programme de 2019).
Dernier message du président
Revenons sur le message envoyé ce vendredi 2 décembre 2022 par le président pour lancer sa campagne électorale (rythmé par la répétition d’un “je” : “j’ai décidé” nous dit-il qui relève de la prise de décision par en haut, omniprésente sur ce mandat).
- il a donc décidé que la CFVU voterait pour une nouvelle vice-présidente et qu’elle serait élue… Drôle de conception de la démocratie.On reconnaît bien là sa vision de la démocratie universitaire où les conseils ne sont que des chambres d’enregistrement.
- il a limogé la vice-présidente “Qualité de vie au travail”, ce qui illustre bien la détérioration des conditions de travail constatée par bien des collègues et décrite dans le rapport des inspecteurs du ministère. La qualité de vie au travail avait été clairement mise en avant dans le programme qui l’avait fait élire en 2019. Le bilan est sans appel. Il est désastreux.
- Il annonce le départ du DGS…mais le DGS ne part pas avant les élections, en avril… Et il acte son bilan. Le DGS a mis en pratique des idées qu’il ne s’est pas privé d’asséner publiquement : « Le fonctionnaire est un être de silence ; il sert, il travaille, il se tait ». En remerciant le DGS pour son action, le président fait sienne cette devise qui a fait des dégâts importants sur notre organisation du travail. Nombre de nos collègues en ont fait les frais et parfois sont partis, dépité.es voire en souffrance.
- il annonce vouloir fluidifier le “dialogue social”... Ça doit être pour cela que le dernier Comité technique n’a pas été convoqué dans les règles et qu’il refuse de convoquer le CHSCT demandé par les organisations syndicales alors que la loi l’y oblige. Par ces actions, il affiche son mépris envers les collègues et leurs représentant.es. Drôle de conception de la fluidification !
- Il parle de “priorisation des questions de prévention”... alors que parallèlement il supprime le service de prévention. Voir l’avis du chsct.
- Il écrit “en associant les OS, dans l’élaboration d’un plan pour favoriser les recrutements sur les postes non pourvus”. On est content d’apprendre que la direction compte associer les OS, à savoir les syndicats. Pour le moment, il s’est contenté de nous attaquer en justice… Quant au plan pour favoriser le recrutement…que dire ? Nos revendications sont claires et énoncées depuis des mois. Il faut assainir les conditions de travail, arrêter le management pathogène immédiatement (et pas dans quatre mois), mettre sur pause les réorganisations dont les collègues ne veulent pas, augmenter les primes, arrêter de recruter les contractuel.les en pied de grille, etc.
- Il parle également de “la mise à jour de notre schéma directeur handicap”... dans le but inavoué de cacher qu’il a nommé la DRH comme correspondante handicap… Comme si les fonctions de DRH étaient compatibles avec celles de correspondante handicap : les missions d’une correspondante handicap doivent correspondre, selon le ministère, à un temps plein. Le bilan handicap de l’université, côté personnel, est proche du néant. D’ailleurs, quasiment aucune action sur le sujet n’a été mise en place depuis son élection.
- Il annonce la mise en place d’une “cellule de prévention”. On rappelle qu’il s’est employé pendant des mois à supprimer le groupe RPS en place à son arrivée… Depuis, les problèmes ne sont plus traités et les personnels qui le peuvent quittent l’établissement.
- Concernant le campus Nation, il a poussé dehors, l’un après l’autre, tous les cadres responsables de ce projet, après les avoir montés les un.es contre les autres… La situation catastrophique actuelle à ce sujet est en grande partie due à la gestion DGS/président de ce dossier. Ajoutons à cela que depuis son élection en 2019, il n’a rien fait pour anticiper le manque de salles à Nation, à part faire la sourde oreille. Cette situation a provoqué une nette dégradation de l’accueil des étudiant.es… et une dégradation des conditions de travail des collègues, en particulier enseignant.es.
Et parlons de ce qui n’apparaît pas dans le courrier :
- Silence pudique sur les ravages d’une politique budgétaire d’économies salariales sauvages, politique dictée par le rectorat au mépris du bons sens et des règles de la comptabilité publique —fonds de roulement pillé en le détournant de ses fonctions pour financer d’un coup les amortissements et renforcer la trésorerie—, gels de postes sans aucune justification budgétaire, prise en charge de l’inflation et de la hausse du point d’indice (en revanche cette fois sans prendre la totalité sur le fonds de roulement et ceci en contradiction directe avec les instructions ministérielle).
- Silence aussi sur la désorganisation totale des services centraux (DSF, DRH, DNUM, etc.), où ce qui reste de personnels ne peut plus faire face. Citons quelques exemples : les retards de paiement qui atteignent des mois ou des années, des collègues qui voient leur salaire amputé de la moitié d’un mois sur l’autre au motif d’erreurs impossibles à vérifier, des paies oubliées, des absences de réponses , des centaines de tickets informatiques en souffrance, etc. La désorganisation induite provoque de la souffrance au travail en cascade pour le personnel et, bien sûr, en bout de chaîne, les étudiant.es ne sont plus encadré.es dignement.
De notre côté nous continuerons de défendre :
- à la Sorbonne Nouvelle : une université vraiment démocratique, l’arrêt immédiat des politiques destructrices d’une équipe discréditée, la restauration de conditions de travail et d’études correctes.
Nous voulons une Présidence qui soit capable et désireuse de défendre ses personnels et de représenter la communauté universitaire plutôt que d’obéir au Rectorat.
La CGT FERC Sup Sorbonne Nouvelle