"Pour un Service public national d'Enseignement supérieur et de Recherche laïque, démocratique et émancipateur"
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Blog de la CGT FERC Sup Paris3
Ces dernières années, des prises de décisions déconnectées de la réalité ont mené l’université de la Sorbonne Nouvelle dans l’impasse. La direction a provoqué le départ de nombreux collègues, n’a pas renouvelé des contractuel·les ni remplacé de nombreux collègues dont les postes restent vacants ou supprimés, a passé à distance de nombreux cours, elle a désorganisé les chaînes financières et l’ensemble de l’université. Elle a provoqué un grand désarroi et une souffrance ressentis par bon nombre de personnels. Cela doit cesser !
Le vote CGT au CSA renforcera notre représentativité, c’est- à-dire notre capacité à défendre les personnels de l’université, à vous défendre. Le vote CGT au CSA permet de faire entendre votre voix, celle de tous les personnels et de porter efficacement nos revendications : défense d’un service public de qualité et du statut de la Fonction publique, résorption de la précarité mais aussi augmentation des primes quand elles existent, retour à la collégialité dans les décisions, prise en compte de l’ensemble des actrices et des acteurs de la communauté universitaire, véritables concertations au sein de la communauté universitaire, rétablissement d’un pilotage plus rationnel de l’établissement et surtout à de meilleures conditions de travail pour toutes et tous.
Notre université est à rebâtir, oui, à reconstruire. Nous lutterons au sein du CSA pour défendre les droits des collègues dans le cadre de nos missions fondamentales : l’enseignement et la recherche. Il faut remettre la communauté universitaire de l’USN au centre d’un vrai projet d‘établissement. Les agents doivent retrouver le sens de leur travail, les étudiant·es des conditions d’étude dignes et enthousiasmantes.
Nous dénonçons les suppressions de postes, le non-renouvellement des contractuel·les et le non-remplacement des personnels. Nous continuons de demander la titularisation de nos collègues contractuel·les ainsi qu’une véritable politique de résorption de la précarité.
Depuis de nombreuses années, notre travail au CHSCT et au CT a permis la réévaluation des primes, la mise en place de mesures de qualité de vie au travail ; nous avons aussi fait connaître l’ensemble des mesures décidées et imposées par la présidence, tout en les dénonçant et en luttant contre leurs effets délétères.
Toutes et tous concerné·es !
Participent à l’élection tou·te·s celles et ceux qui exercent leurs fonctions dans l’établissement et ce indépendamment de l’affectation statutaire : personnels titulaires ou contractuels et certains vacataires ; BIATSS, enseignant·es, enseignant·es-chercheur·euse·s de l’université et des UMR rattachées à l’établissement.
Le comité social d’administration (CSA) est une instance consultative qui va remplacer le CT (comité technique) et le CHSCT (Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail) à partir du 1er janvier 2023. Une Formation Spécialisée en émane et traite les questions précédemment traitées au CHSCT.
Pour la CGT, il s’agit de la même logique que celle mise en œuvre dans le privé qui a créé une instance unique, le Comité Social et Économique (CSE).
Les anciennes attributions des CT et des CHSCT regroupées dans le seul CSA vont affaiblir et diluer dans une instance fourre- tout la réflexion, l’analyse et les capacités d’action des représentant·es des personnels.
Nous devons être nombreuses et nombreux à vous représenter dans ces instances pour la poursuite de la défense des droits des personnels.
Il faut combattre les dérives de procédures imposées par le haut, en dehors des acteurs et actrices de terrain. Il faut combattre le sous-encadrement administratif et pédagogique qui implique la dégradation de nos conditions de travail et la souffrance des personnels au travail. Celles et ceux qui sont sur le terrain connaissent les enjeux de leurs métiers. Nous combattrons au sein du CSA et de sa Formation spécialisée (FS) pour qu’ils et elles soient à nouveau pleinement consulté·es et entendu·es, pour un encadrement à la hauteur des ambitions portées qui dépasse la simple préoccupation communicationnelle actuellement cultivée. Nous lutterons pour le retour à un fonctionnement démocratique.
L’amélioration des conditions de travail passe aussi par l’arrêt des suppressions de postes, il faut pourvoir les postes vacants et changer de politique concernant les non- titulaires.
Les collègues BIATSS titulaires de la Sorbonne Nouvelle ont vu leur prime augmenter, mais elle reste, pour la majorité, au plancher ministériel, c’est-à-dire au niveau le plus bas comparé aux autres universités françaises. La présidence a mis fin à la prime de fin d’année qui a été intégrée à la nouvelle prime mensuelle afin de faire passer les collègues à peine au-dessus des minima.
Nous revendiquons l’augmentation du régime indemnitaire de l’ensemble des titulaires BIATSS. Les minimas doivent être augmentés au-dessus des planchers nationaux. Nous revendiquons la mise en place de primes pour les contractuel·les.
Nous revendiquons une véritable politique salariale, sociale et humaine pour les contractuel·les avec la mise en place de la CDIsation dès le deuxième contrat et la fin des non-reconductions. Et ceci dans l’objectif d’une pleine intégration à la fonction publique.
Nous revendiquons une augmentation régulière des rémunérations des collègues concerné·es !
De la même façon, la loi impose le paiement mensuel des collègues vacataires. Nous exigeons la mise en place rapide de cette mesure à la Sorbonne Nouvelle.
• Une réelle politique sociale permettant la réalisation de nos missions de service public, basée sur la communauté universitaire,
• Une revalorisation des salaires avec augmentation significative du point d’indice et l’abandon de l’individualisation des rémunérations (primes au « mérite » et à la performance),
• L’intégration des primes aux traitements et salaires,
• Une véritable évolution de carrière avec plus de postes de titulaires offerts par promotions et par concours internes,
• Une véritable politique en matière d’égalité salariale et de traitement entre les femmes et les hommes et de conditions de travail des femmes : les mêmes progressions de carrière, les mêmes traitements, les mêmes droits,
• La création au budget de l’État de tous les postes nécessaires à la titularisation de l’ensemble des personnels contractuels (BIATSS ou enseignant·es) et, dans cette attente, le maintien en poste de ces agents par renouvellement de leur contrat en CDI,
• Un départ en retraite à 60 ans à taux plein.
Des élues et des élus CGT pour la défense inconditionnelle des personnels, du service public et du statut général des fonctionnaires
Voter CGT : c’est d’abord montrer que nous voulons changer de politique, que nous ne nous laisserons pas intimider, ni abuser, et que nous nous battrons pour offrir à tou·te·s l’accès à la meilleure formation universitaire possible, au plus haut niveau possible. C’est également affirmer que la solidarité n’est pas un vain mot et que nous voulons la faire vivre contre vents et marées.