"Pour un Service public national d'Enseignement supérieur et de Recherche laïque, démocratique et émancipateur"
Menu ☰Accueil > Syndicats > Île de France > Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3
Blog de la CGT FERC Sup Paris3
Comme de nombreux établissements, l’université Sorbonne Nouvelle emploie des agents contractuel·les qui représentent 37% des BIATSS de l’université contre 38% en moyenne au niveau national (Source MESRI-DGESIP, données 2019). Pour leur très grande majorité, ils et elles ont la charge de missions pérennes.
Pour mémoire :
Le renouvellement et la CDIsation des personnes contractuelles est aujourd’hui soumis au fait du prince par une équipe présidentielle qui se voulait exemplaire sur le plan éthique.
Dans un éclair de lucidité, la direction de l’université s’est sans doute rendu compte que les contractuel·les sont indispensables au bon fonctionnement de l’université.
Aujourd’hui la Présidence met en place une logique de renouvellement au cas par cas qui risque de se transformer en clientélisme. On entend des membres influents de l’université expliquer qu’ils peuvent intervenir pour obtenir des renouvellements, des CDI ou des ouvertures de postes.
Oui, c’est bien cette même présidence qui en 2019 promettait de faire “de notre université un modèle aux plans pédagogique et scientifique aussi bien qu’ éthique.” [1]
Et l’exemplarité éthique de l’équipe présidentielle ne s’arrête pas là.
La direction essaie par tous les moyens de ne pas avoir à payer les allocations chômage : des collègues poussé·es à bout, démoralisé·es ou épuisé·es et esseulé·es démissionnent, perdant leurs droits au chômage.
Des ouvertures de concours se font sans concertation avec les services concernés et, donc, en décalage avec les missions que les collègues exercent depuis plusieurs années.
Les collègues partent… et il faut réembaucher des CDD… former à nouveau des collègues : ce sont des mesures inconséquentes qui coûtent cher aux individus et à l’université, des moyens perdus, un énorme gaspillage. Elles doivent cesser !
Ce que les collègues souhaitent, c’est tout simplement être considéré·e·s dans leurs fonctions et leur expertise, et consulté·e·s pour les décisions qui les concernent directement. Avoir des pratiques équitables et transparentes quant à la gestion de nos postes semble un minimum lorsque l’on souhaite être un “modèle éthique’.
La politique actuelle est supposée augmenter la proportion de fonctionnaires mais force est de constater que c’est loin d’être la réalité. Au contraire ! Pour augmenter le nombre de fonctionnaires, il faut ouvrir massivement des postes mais il faut surtout le faire pour stabiliser les collègues qui sont déjà en place, en leur garantissant de rester à l’université et en assurant des conditions de travail enfin apaisées et saines. Il en va de notre service public et de notre communauté universitaire !
En conséquence, nous demandons :
[1] la profession de foi a été adressée à l’ensemble des personnels le 17 juin 2019 à 17:14 intitulé du message [personnel] RESoN : pour avancer, soyons uni.e.s, enfin