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Blog de la CGT FERC Sup Paris3
“Qui aurait pu prévoir” que le “conclave” organisé par le gouvernement réunissant les partenaires sociaux pour aborder “tous les sujets sans tabou ni totem”, connaîtrait cette fin ? Comme tout bon citoyen qui peut s’exprimer librement dans les médias dominants, le premier ministre a affirmé dans une émission de Radio France du 16 mars dernier, “en tant que citoyen”, que le retour à 62 ans pour l’âge de départ en retraite était impossible. Le professeur Bayrou sonne la fin de la récré ! Le sujet du jour est “La Guerre”. La guerre contre nos conquis sociaux et nos libertés fondamentales, bien entendu. Celles et ceux qui ne souhaitent pas suivre le cours, peuvent quitter la salle. “Face à la menace qui pèse à l’Est”, le patronat et ses alliés du gouvernement sont à l’offensive et ils ont une solution : la Régression ! Nous devrions travailler plus et plus longtemps. Les retraités sont, eux aussi, appelés à contribuer à l’effort. Pour combler le déficit largement surestimé de notre système de retraite, des propositions avaient bien été formulées comme la taxation des revenus financiers, la fin des exonérations de contribution sociale pour les grandes entreprises ou encore l’égalité des salaires entre les femmes et les hommes… Toutes rejetées car jugées trop irréalistes, irréalisables ou irresponsables. Pourtant, ce ne sont pas des plaisanteries, contrairement à l’ « attachement dialogue social » affiché par ce gouvernement.
La CGT a donc quitté les négociations et appelle à la mobilisation pour la défense de nos droits, pour exiger l’abrogation de la réforme des retraites et l’augmentation de nos salaires.
Chèr.e.s collègues, une nouvelle bataille est engagée et vous pouvez compter sur notre détermination.
Il est temps de le reconnaître : le sous-encadrement des services centraux atteint un seuil critique. Les personnels n’arrivent pas à accomplir leurs missions premières, et encore moins à mettre à jour et à faire connaître les procédures indispensables au bon fonctionnement de l’université. De plus en plus de tâches sont externalisées, alors que les achats de prestations coûtent plus cher que le travail de fonctionnaires (tout à fait à même de les réaliser) et posent des problèmes de coordination avec les services supports. Enfin, le non-remplacement des enseignant.es-chercheur.es qui quittent l’université (on est passé de 441 EC et enseignant.es titulaires en 2018 à 425 en 2023) et le recours massif à des enseignant.es contractuel.es et des chargé.es de cours fragilisent le lien entre l’enseignement et la recherche et surchargent administrativement les titulaires restants, contraint.es d’assurer toujours plus de missions.
L’origine des difficultés que connaissent les universités aujourd’hui, et la nôtre en particulier, est à trouver dans les politiques de destruction de l’emploi public menées depuis plusieurs décennies.
Au manque de moyens s’ajoute une gouvernance des tutelles toujours plus irréaliste, inefficace et contre-productive. Dans un cadre déjà contraint, les personnels sont constamment sollicités pour des tâches qui les détournent de leurs missions essentielles, l’enseignement, la recherche et le fonctionnement global de l’université. Il faut préparer des “dialogues de gestion”, des rapports d’évaluation, des réponses aux rapports d’évaluation, des procédures de labellisation. Il faut s’engager dans des “contrats d’objectifs, de moyens et de performance”, “partenariats”demandant un investissement conséquent sans davantage de temps et de moyens alloués. Cet empilement d’injonctions crée de multiples dysfonctionnements et de la souffrance au travail.
Ces difficultés sont de notoriété publique et compliquent le recrutement, particulièrement dans des domaines où les salaires de la fonction publique sont nettement moins élevés que dans le privé. De nouveaux collègues contractuels arrivent sur des postes vacants, puis repartent rapidement faute d’avoir pu être formés ou en constatant la souffrance des collègues en poste.
Les personnels ne peuvent en rien être tenus pour responsables de ces difficultés, ils et elles en sont les victimes. Or la gouvernance actuelle de l’université Sorbonne Nouvelle, certes favorable au dialogue social, n’en a pas moins tendance à passer sous silence les dysfonctionnements et leurs conséquences, et elle ne prend pas de mesures suffisantes pour y mettre fin.
Des déclarations fortes en ce sens seraient nécessaires, ce qui signifierait abandonner de temps à autre un optimisme de façade. Le souci de rayonnement et d’attractivité est légitime, mais il ne doit pas conduire à à inverser l’ordre des priorités qui devrait primer vu notre situation.
Le 13 mars dernier, la CGT Sorbonne Nouvelle et SUD Education organisaient une assemblée générale des personnels des bibliothèques placées sous la direction de la Sorbonne Nouvelle, à savoir la bibliothèque Sainte Geneviève, la bibliothèque Sainte Barbe et la BSN. Nous y avions aussi invité les personnels de la bibliothèque Jacques Doucet, des représentants de la bibliothèque Cujas (Paris 1 Panthéon-Sorbonne).
L’objectif : comparer les conditions de travail et de rémunération dans ces établissements afin de formuler des revendications communes ou différenciées.
La CGT Sorbonne Nouvelle alerte depuis longtemps l’Université sur les problèmes rencontrés par les collègues des bibliothèques et en particulier à la BSG dont les horaires, les conditions de travail diffèrent nettement des autres. Ainsi, aucune compensation pour des heures supplémentaires effectuées après 20h n’y sont prévues. De nombreux incidents avec le public y ont été constatés sans qu’ aucune mesure sérieuse ait été mise en place pour garantir la sécurité des agents. Ces difficultés ont été niées et parfois cachées par l’ancienne direction de la BSG et nous avons entrepris des échanges directs avec la Sorbonne Nouvelle qui en est la tutelle.
Cependant après deux rendez-vous lors desquels, on nous a demandé d’attendre l’arrivée de la nouvelle directrice de la BSG, nous nous sommes interrogés sur l’absence de cette dernière au troisième qui a eu lieu l’après midi suivant notre assemblée générale. N’a été évoqué lors de cette réunion que le changement de rythme pour les nocturnes à la BSG.
Or, les heures supplémentaires s’accumulent sans réelle reconnaissance, elles sont mal payées et ne compensent pas l’épuisement qu’elles engendrent..à la BSG et dans les autres bibliothèques.
La CGT Sorbonne Nouvelle espère que la gouvernance de l’université réagira enfin et prendra pleinement conscience de la situation. Nous serons alors prêts à échanger avec elle et lui présenter es revendications des agents présents en nombre lors de l’assemblée générale.
Le Compte Professionnel de Formation est utilisable tout au long de votre vie active (y compris en période de chômage) pour suivre une formation qualifiante ou certifiante.
Il est alimenté à raison de 25h par an pendant 6 ans pour les agents de la fonction publique qui cumulent donc jusqu’à 150h. Les agents qui ont préalablement travaillé dans le privé dispose d’un compte en euros qui peuvent être convertis sur leur compte en heure sur le taux de 15€ de l’heure.
Les agents qui souhaitent disposer de ces heures pour suivre une formation doivent motiver leurs demandes, en accord avec leur hiérarchie dans le cadre d’un projet professionnel : mobilité et reconversion sont des critères mis en avant dans les textes. Malheureusement l’université avait jusqu’à l’année dernière, limité à 500 euros le coût pédagogique des formations, écartant automatiquement bon nombre de candidatures et dissuadant les agents d’en présenter. En effet le coût des formations éligibles au CPF est de 2500 euros en moyenne…
Grâce à l’ intervention de la CGT , vous pouvez désormais mobiliser vos droits CPF à hauteur de 150h par an pour un coût pédagogique maximum de 2 500€ et vos demandes sont étudiées au fil de l’eau par une commission dédiée.
Le CPF est un compte personnel que vous alimentez tout au long de votre parcours professionnel et n’ est donc pas nécessairement lié aux besoins de votre employeur. Vous estimez avoir besoin d’ une formation pour votre évolution et votre épanouissement professionnel, n’hésitez pas à en faire la demande. Votre dossier n’ est pas accepté par votre hiérarchie et vous pensez que votre demande est légitime, la commission refuse votre candidature, contactez nous.
Jeudi 3 avril, un blocage a été entrepris par des organisations étudiantes dans la matinée. Si le mode d’action qu’ elles ont choisi est mal compris par les usagers et les personnels de l’université, leurs revendications restent légitimes.
La CGT Sorbonne Nouvelle a toujours alerté la communauté universitaire du danger que la politique de coupes budgétaires dans l’ESR représentait. Nous souhaitons que celles et ceux qui combattent cet état de fait, se coordonnent pour qu’un mouvement d’ampleur puisse enfin naître dans une université ouverte, lieu d’échange essentiel à la construction notre mobilisation.
C’est dans l’unité que nous devons lutter !!!
Lorsque vous écrivez une fichez SST (Santé Sécurité au Travail), celle-ci est ajoutée au Registre Santé Sécurité au travail, dont la présence dans l’établissement est une obligation légale. Ces fiches signalent tout événement susceptible d’altérer la sécurité ou de dégrader la santé des personnels. On pense à la fiche SST si on reste coincé dans un ascenseur ou qu’on remarque que des dalles disjointes font trébucher des collègues et des étudiant.e.s, mais ces fiches servent également à signaler les risques psycho-sociaux : surcharges de travail, pressions, désorganisations du travail… Les fiches SST permettent de prendre soin de sa santé et de celles des autres, et elles sont un relai de la responsabilité des chef.fes de services qui « sont chargés, dans la limite de leurs attributions et dans le cadre des délégations qui leur sont consenties, de veiller à la sécurité et à la protection de la santé des agents placés sous leur autorité »
La fiche SST n’est pas le “dernier recours” dont on dispose en cas de conflit / maltraitance au travail mais une étape normale de signalement d’un risque. Les fiches SST sont examinées régulièrement par la Formation Spécialisée Santé Sécurité Conditions de Travail (où siègent syndicats et gouvernance) et en groupe de travail. La CGT y formule des préconisations pour protéger les collègues à court et moyen terme. La fiche SST peut être complémentaire d’une discussion avec sa hiérarchie. Personne n’a le droit de tenter de vous dissuader d’en déposer en sous-entendant par exemple “qu’on ne doit pas en arriver là”. La fiche permet de garder une trace écrite de la situation vécue et des propositions de l’agent. Déposer une fiche SST, c’est vous protéger et protéger vos collègues et n’empêche pas d’autres discussions, si elles sont possibles. Elle peut être déposée dans le registre de votre unité de travail : vos responsables hiérarchiques sont alors informés du problème rencontré. MAIS si la situation en question implique un ou plusieurs de vos responsables hiérarchiques, vous pouvez déposer votre fiche au registre général de l’Université. Dans ce cas, il n’y a pas de remontée directe à la ou au responsable hiérarchique. Elle peut être remplie à la main, et déposée auprès de l’assistant de prévention de votre unité (ou auprès du service de prévention de l’USN) OU saisies sur le registre dématérialisé. Pour cela, rendez vous dans l’ENT > Personnels > Tickets GLPI > Registre SST > Saisie d’un signalement. Vous choisissez également si vous souhaitez déposer la fiche dans le registre de votre unité dans dans celui de l’université (afin d’éviter la remontée directe ) à votre chef.fe de service)
Pour la CGT Sorbonne Nouvelle, les fiches SST sont essentielles afin de suivre toutes les problématiques rencontrées au quotidien dans le travail et vous défendre au mieux.
Besoin d’aide pour remplir une fiche ? Vous ne savez pas si “ça vaut le coup” ? Ecrivez-nous !
un ou plusieurs de vos responsables hiérarchiques, vous pouvez déposer votre fiche au registre général de l’Université. Dans ce cas, il n’y a pas de remontée directe à la ou au responsable hiérarchique.
peut être remplie à la main, et déposée auprès de l’assistant de prévention de votre unité (ou auprès du conseiller prévention de l’USN, Jérôme Darras) OU remplie en format Word, et envoyée par mail (mêmes destinataires) OU saisies sur le registre dématérialisé. Pour cela, rendez vous dans l’ENT > Personnels > Tickets GLPI > Registre SST > Saisie d’un signalement. Vous choisissez également si vous souhaitez déposer la fiche dans le registre de votre unité dans dans celui de l’université (afin d’éviter la remontée directe )à votre chef.fe de service)
Pour nous, CGT Sorbonne Nouvelle, les fiches SST sont essentielles pour suivre toutes les problématiques rencontrées au quotidien dans le travail et vous défendre au mieux.
Besoin d’aide pour remplir une fiche ? Vous ne savez pas si “ça vaut le coup” ? Ecrivez-nous ! cgt@sorbonne-nouvelle.fr
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