"Pour un Service public national d'Enseignement supérieur et de Recherche laïque, démocratique et émancipateur"
Menu ☰Accueil > Syndicats > Île de France > Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3
Blog de la CGT FERC Sup Paris3
Depuis près d’un an maintenant, nous sommes installé·es dans les locaux flambant neufs du campus Nation. Et, depuis près d’un an, le chauffage ne marche pas.
Ou disons qu’il marche un peu, de temps en temps, dans certains bureaux ou salles, mais nous sommes nombreuses et nombreux à devoir subir des températures glaciales et en réalité intenables.
On nous recommande, en cas de dysfonctionnement, d’écrire à dpi-maintenance@sorbonne-nouvelle.fr. Vous l’avez peut-être fait, nous l’avons fait, pour signaler (outre les nombreux problèmes rencontrés par ailleurs) que nous avions froid, voire très froid.
Sans recevoir de réponse.
Le secrétaire du CHSCT (maintenant Formation Spécialisée du CSA) a été alerté par bien des collègues. Le 6 janvier à 11h11, il a envoyé un message à la présidence de l’université pour signaler, répéter, qu’il faisait moins de 17 degrés dans de nombreuses salles de cours et bureaux et déplorer l’absence de réponse aux questions posées à ce sujet. Son message demandait en outre quel était le plan d’action envisagé et si les tutelles avaient été saisies. Enfin, il appelait à ce qu’une réunion soit convoquée en urgence sur le sujet avec des représentants de la communauté universitaire et les syndicats.
A 12h36, un message était envoyé « spontanément » par l’université à l’ensemble du personnel, mettant en avant la joliment nommée « campagne de chauffage » (mais oui, elle existe). On y apprend qu’il y a à Nation des « problèmes de chauffage » (mais oui), que la cause en est « le dysfonctionnement de la production thermique » (en aviez-vous douté ?) et qu’un « mode dégradé » était testé, ce qui, pour nous autres qui avons bien connu ces dernières années le mode dégradé d’enseignement et de fonctionnement global de l’université, ne peut que nous tranquilliser tout à fait (!). D’autant que le message présidentiel conclut vaillamment que « les équipes de l’université, en lien avec l’EPAURIF (en charge de la construction du campus), font tous leurs efforts pour résoudre le problème dans les plus brefs délais ».
Tout va donc pour le mieux !
Bref, on attend le printemps, on nous promet du “dégradé”, et on est fatigué·es.
Selon certaines rumeurs, des membres du personnel se promèneraient avec des thermomètres et pousseraient même jusqu’à photographier leurs indications accablantes pour entamer une collection photographique à publier prochainement.
Ce n’est bien sûr qu’une rumeur mais il se pourrait bien que les unes, les uns et les autres ne soient pas tout à fait prêt·es à attendre sagement, tout en attrapant pneumonies et autres maladies dues au froid, que la présidence de l’université prenne les choses en main avec l’énergie, la décision et l’efficacité qu’on lui connaît.
Forcément, ça va finir par chauffer, même si les thermomètres restent bloqués.