ASSEMBLÉE PERSONNELS & ÉTUDIANT·ES

VENDREDI 13 OCTOBRE à 12H00

AMPHI FOURIER (5ème) AUX SAINTS-PÈRES

Puis départ collectif pour la manifestation interprofessionnelle contre l’austérité, pour les salaires et l’égalité femmes-hommes : RDV 13H30 au 45 rue des Saints-Pères (manif 14H Place d’Italie)

La présidence prépare 30 millions de coupes budgétaires !

La présidence UPCité a annoncé une coupe de 30 millions d’euros dans le budget 2024. Chaque faculté se voit contrainte de réduire de 20% son budget hors masse salariale, alors même que les budgets des composantes ont déjà subi une réduction de 25 % sur la période 2017-2023, selon une lettre ouverte des directions de composantes de la faculté des sciences.

Pour y arriver, plusieurs suggestions sont faites par la présidence. Par exemple mettre en place « une réflexion sur la masse salariale » et impulser une Gestion Prévisionnelle des Emplois et Compétences. Ce qui laisse craindre des suppressions ou des gels de postes.

À ces attaques contre les conditions de travail et d’études s’ajoute une attaque directe contre les étudiant·es et futur·es étudiant·es : la présidence suggère de renforcer la sélection – déjà imposée par Parcoursup et Mon Master — en « réfléchissant à nos capacités d’accueil, notamment en L1 », alors que de nombreux·ses bachelier·es et licencié·es peinent à trouver une place dans l’enseignement supérieur public. La seule solution proposée pour abonder les ressources financières de la formation est de s’appuyer sur les recettes de la formation continue ou de l’alternance, ce qui pose d’autres problèmes (orientation de nos missions, usage de l’argent public…).

Cette politique austéritaire survient alors qu’il y a déjà un manque de moyens énorme. Ce début d’année en a été la preuve, avec le report de la rentrée en licence 1 et 2 de Lettres et Sciences Humaines aux Grands-Moulins, les inscriptions pédagogiques repoussées et le manque d’informations généralisé. Plus largement, nos bâtiments se dégradent, nos conditions de travail et d’études sont de plus en plus catastrophiques.

Cette attaque fait écho aux propos de Sylvie Retailleau, la ministre de l’ESR, qui a appelé à faire le tri dans les formations et à « réfléchir au modèle économique des universités ». Alors que la rentrée est déjà marquée par l’inflation et la crise du logement, le gouvernement et la présidence de l’université veulent aussi nous faire payer la crise au sein de l’université.

Loin des coupes budgétaires, il nous faut exiger une augmentation des moyens à la hauteur des besoins

Communiqué intersyndical : CGT FERC Sup, FSU, Poing Levé, Écume