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vendredi 10 mars 2023

Syndicat CGT FERC Sup de l’Université Paris Cité

Défendre et ne pas mentir aux collègues est le plus important pour la CGT de l’université !!

Chers et chères collègues

Nous souhaitons vous apporter quelques informations sur la perception du dialogue social de la présidence de l’université Paris Cité.

Le 4 janvier 2023 s’est tenu le premier et seul CSA (Comité Social d’Administration) de l’année.
Depuis cette date, nous sommes toujours en attente d’un projet de procès-verbal qui normalement devait être publié dans un délai d’un mois. La seule réponse de l’administration est qu’aucun secrétaire de séance n’a été désigné, donc nous aurons ce PV la prochaine fois que le CSA se réunira (Quand ? Mystère).

Lors de cette séance "d’installation" certains élus.es dont ceux de la CGT ont porté parmi les questions diverses un certain nombre de points. Nous sommes également toujours en attente de réponses de la présidence sur les questions suivantes :
- La cartographie et la revalorisation de l’ifse pour les BIATSS
- L’augmentation à 75% du remboursement des frais de transport pour les années 2022 et 2023 comme l’autorise la loi
- L’augmentation de la subvention de l’université pour les frais de restauration et l’instauration de tickets restaurant lorsqu’il n’existe pas de cantine subventionnée à proximité comme à Malakoff par exemple

Au lieu d’instaurer un climat serein, la présidence préfère contourner cette instance en organisant des groupes de travail en amont.
La CGT refuse de participer à cette mascarade et continuera de se battre en séance plénière pour que ces pratiques s’arrêtent.

De même, les F3SCT (Formations Spécialisées en Santé, Sécurité et Conditions de Travail, anciennement CHSCT) ne sont toujours pas installées et ne peuvent remplir correctement leurs missions. Ainsi, la F3SCT centrale s’est réunie en urgence, suite à l’agression d’une étudiante sur le campus Saint-Germain, en l’absence d’un cadre réglementaire bien défini, ce qui n’a pas permis notamment la mise au vote d’avis ou de préconisations. Ce n’est pas notre conception du dialogue social et de la représentation des personnels.

Nous tenions également à vous informer que les CPE (Commissions Paritaires d’Établissement) ont été vidées de leurs prérogatives en ne traitant aujourd’hui que les recours et le disciplinaire.
La CGT demande le retour d’une CPE de plein droit, ce que rien n’interdit.
Au lieu de ça, l’université a fait le choix de mettre en place un collège d’experts paritaire de 25 collègues désignés par l’administration et 25 collègues désignés par les organisations syndicales représentatives ou pas de l’université sans tenir compte des spécificités de nos emplois très variés.
Pour en rajouter, le DRH nous a expliqué que les 25 collègues désignés par les organisations syndicales siégeraient en tant qu’experts (experts en quoi ?) et non en tant que représentants des syndicats. Et pour finir, le DGS complète en nous informant que "de toute façon c’est la présidence qui aura le dernier mot car la réglementation l’autorise".

La CGT continuera à défendre individuellement et collectivement tous les collègues enseignant·es-chercheur·euses, doctorants, BIATSS, contractuels et titulaires mais nous ne voulons pas faire croire aux collègues BIATSS qu’une organisation syndicale peut avoir un impact sur leurs carrières à travers ce collège d’experts.

Force est de constater que la présidence joue avec la réglementation pour affaiblir les instances du personnel et n’a que faire des revendications légitimes des collègues que la CGT porte haut et fort.

Cette situation doit cesser car les collègues n’ont pas besoin de ça en ce moment. En effet, leurs mauvaises conditions de travail sont désormais criantes et les attaques envers les agents se multiplient. La CGT sera d’ailleurs toujours disponible pour défendre les collègues.

Pour le bien être des collègues, nous appelons l’ensemble des organisations syndicales représentatives (FSU, UNSA-SNPTES et SGEN-CFDT) ou non (FO et SUD Recherche par exemple) de l’université, à s’unir avec la CGT, pour la défense des personnels, comme dans le combat sur les retraites.

N’oublions jamais que la régression sociale ne se négocie pas, elle se combat et que la CGT la combattra toujours.

Le syndicat CGT-FERC-SUP-UPCité vous souhaite une bonne journée et un bon week-end.