"Pour un Service public national d'Enseignement supérieur et de Recherche laïque, démocratique et émancipateur"
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Syndicat CGT FERC Sup de l’Université Paris Cité
Chères et chers collègues,
La direction générale des services a décidé de mettre en place ce qu’elle nomme comme une « conférence sociale » afin de revoir le système indemnitaire des BIATSS.
Annonce faite alors que les coupes budgétaires dans les services publics et dans l’enseignement supérieur sont massives. Sans compter que déjà, les moyens pour les recrutements ou pour le fonctionnement de l’université manquent : dégradation des locaux, postes vacants etc.
Ce que la direction ne vous dit pas, c’est que cela se fait sans moyens supplémentaires et qu’il y aura donc forcément des perdant.es ! Si ce n’est pas aujourd’hui via les compensations pour celles et ceux déjà en poste, ce le sera pour de futurs collègues qui auront une prime inférieure pour des postes équivalents. De la même manière, si l’on souhaite changer de poste, la garantie indemnitaire ne tient plus.
Nous refusons de participer aux décisions qui avantageraient certains au dépend d’autres collègues.
Le système RIFSEEP (Régime Indemnitaire tenant compte des Fonctions, des Sujétions, de l’Expertise et de l’Engagement Professionnel) met les agent.es en concurrence entre elles et eux sur les postes et les fonctions.
Cette prime au « mérite » dépend du bon vouloir de la hiérarchie, des fonctions ou de l’expertise qu’elle veut bien attribuer ou donner à un agent.
Par ailleurs, elles ne sont pas comptabilisées dans le calcul de la pension de retraite.
A l’inverse et en attentant l’intégration des primes dans le salaire, nous revendiquons :
Par ailleurs, ce ne sont pas les maigres gains dû au rapide dégel du point d’indice qui compensent la perte de pouvoir d’achat du notamment à l’inflation.
A terme, la CGT revendique :
Pour ceux qui se posent la question du financement, le gouvernement trouve des milliards pour la guerre mais bizarrement n’en trouve jamais pour l’amélioration des conditions de vie des travailleuses et travailleurs ou pour les services publics. Sans compter les 100 milliard d’euros qui ont été versés en dividendes aux actionnaires en 2024, nouveau record !
Pour l’augmentation des salaires, pour l’amélioration des conditions de vie et de travail, je lutte pour mes droits, je me syndique à la CGT.