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vendredi 13 février 2015

Syndicat CGT FERC Sup des travailleur·es de l’Université Paris 8

Mobilisation des salarié-es de Paris 8

Pourquoi la CGT et le SNASUB Paris 8
ne discuteront pas des primes au sein du « groupe de travail »

Au niveau national, le régime indemnitaire RIFSEEP a été refusé par l’ensemble des organisations syndicales (à l’exception de la CGC).

Paris 8 est parmi les premiers établissements à vouloir le mettre en place, dans la précipitation voire pour les ITRF et les bibliothèques, 2 ans avant l’échéance. Cela présente deux inconvénients majeurs : nous essuyons les plâtres et nous risquons de servir de " modèle" pour les autres universités en contribuant à affaiblir une lutte au niveau national.

Les principes de bases du RIFSEEP sont fondamentalement inégalitaires et introduisent une disparité de traitement élargissant l’écart entre les plus bas et les plus hauts salaires.

Le budget est constant ce qui signifie bien qu’il y aura des gagnants, mais aussi une majorité de perdants. Certes il y aura quelques rares exceptions pour justifier le système, certains pourraient toucher plus, mais c’est comme à la loterie, beaucoup de participants, peu de gagnants, voulez vous jouer votre rémunération aux dés ? Êtes-vous bien sûrs qu’ils ne sont pas pipés ?

Ce système institutionnalise la concurrence entre métiers, entre individus, et va dans le sens d’une dégradation des conditions de travail, des salaires et des solidarités. Nous refusons d’être complices de cette logique, de mettre les métiers des uns et des autres et les personnels dans des cases, il s’agit d’un (triste) travail de DRH, pas de syndicalistes.

On le voit quotidiennement, les réformes s’appliquent progressivement et s’ajoutent les unes aux autres pour n’aller en définitive que dans une seule direction : la casse du service public, la disparition des postes, la sous-traitance.

Parce que nous pensons que la modernité ne consiste pas à revenir 100 ans en arrière, du temps de la toute puissance des patrons locaux plus ou moins paternalistes, mais bien dans l’émancipation des travailleurs autour d’un projet commun.

Nous sommes persuadés que plus que jamais, à Paris 8, comme partout ailleurs, le moment est venu de s’engager, de ne pas laisser le silence et la soumission l’emporter.