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vendredi 6 juin 2014

Site web CGT de l’université Paris 13

Mépris des élus syndicaux et, à travers eux, de tout le personnel de l’Université

Mépris des élus syndicaux et, à travers eux, de tout le personnel de l’Université


Les élus CGT, FSU, autonome-FO, SGEN-CFDT quittent le CTPE ce matin, vendredi 6/6.

Le CTPE se poursuit avec deux élus UNSA.

Interrogé sur les graves événements concernant l’IUT De St Denis et le droit d’alerte déposé le 21/5/2014 par 3 syndicats présents au CHSCT, le président a nié le danger grave et imminent en le qualifiant d’imaginaire. Il a même généralisé son propos à tous les autres droits d’alerte déposés : « Cela fait plusieurs fois que vous signalez des dangers graves et imminents alors qu’il ne s’est rien passé ».

En énonçant de tels propos, le président bafoue le décret de 82 (*) sur les CHSCT.

Il a ajouté que, seul, le directeur de l’IUT était en danger. Les personnels de l’IUT de St Denis apprécieront !

Il a menacé les élus en disant que, s’ils continuaient à faire des droits d’alerte infondés, il demanderait, avec les autres présidents d’universités à faire changer la loi. La CPU, lobby contre la sécurité et les conditions de travail des personnels !

Sur les statuts de la COMUE qui était au premier point de l’ordre du jour, le président annonce qu’il est impossible de faire des amendements aujourd’hui. « Vous acceptez ou vous refusez et ce sera pareil au CA. ». Rappelons que les statuts en sont à leur 10ème réécriture, que la dernière version n’a été envoyée que lundi et qu’ils engagent durablement l’avenir de la communauté universitaire.

 

Vous constaterez comment les représentants des personnels sont considérés dans leurs missions et pourquoi ils refusent de participer à la mascarade de démocratie organisée par la direction de l’Université.


Venez nombreux en discuter à l’AG de mardi 10 juin à 12H30

en amphi 4 de l’Université


(*) article 5.7 du décret 82-453 du 28/5/1982  : en cas de droit d’alerte, le chef de service procède immédiatement à une enquête avec le(s) membres(s) du CHSCT qui lui ont signalé le danger et prend les dispositions nécessaires pour y remédier. En cas de divergence sur la réalité du danger, le CHSCT est réuni d’urgence dans un délai n’excédant pas 24h.