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mardi 4 février 2025

Université Paris 1 • Panthéon Sorbonne

Serait-il possible qu’enfin, dans cette Université, chaque agent·e titulaire ou non, perçoive en temps et en heure ce qui lui est dû ?

04/02/2025

Serait-il possible qu’enfin, dans cette Université, chaque agent·e titulaire ou non, perçoive en temps et en heure ce qui lui est dû ?

Cette question, nous nous la sommes maintes fois posée – et nous voudrions ne plus avoir à le faire !

Depuis la rentrée de septembre 2023, l’Université Paris 1 a recours à des contrats de vacation financés par la Région Île-de-France, ce sont des contrats étudiants dits « Pécresse », mis en place avec la loi de 2017 sur l’autonomie des universités. Ces derniers permettent aux étudiant·es de devenir « Mentors » pour l’université, en faisant du tutorat, en accompagnant des étudiant·es en situation de handicap ou en occupant des postes en bibliothèque universitaire notamment.

Convenons de l’indigence de la rémunération : pour un maximum de 540 heures sur 12 mois, au taux horaire de 11,65 euros bruts, à quoi s’ajoute l’indemnité au titre des congés payés (1/10e du traitement brut versé). Par ailleurs, cette dernière est versée avec deux mois de délais puisqu’ils sont rémunérés à l’heure faite. 

Nous avons accompagné récemment des collègues mentors étudiant·es qui fin janvier n’ont pas reçu ce qui correspondait aux heures effectuées en novembre 2024, soit une somme oscillant entre 400 et 500 euros bruts.

Ces collègues ont découvert sur leur compte en banque un versement de 22,81 euros au titre de… la participation au transport.

C’est peu.

C’est humiliant.

C’est angoissant.

Après intervention syndicale auprès de la Direction générale des services, une commission d’action sociale exceptionnelle a été réunie et leur propose une aide de 450 euros remboursable à partir du mois de mars.

Pour autant, cela n’est tout simplement pas normal et parfaitement inadmissible. Ce n’est malheureusement pas la première fois que la CGT accompagne des collègues dans de telles situations.

 Pour tout dire, la colère est là.

Ne pourrait-on pas faire en sorte que cet état de fait ne soit pas découvert par les agent·es eux-mêmes, en général au tout dernier moment, quand ils pensent percevoir la rémunération attendue ?

Ne serait-il pas envisageable de prévoir un dispositif d’urgence en la matière, sans que les agent·es doivent le réclamer  ?

Ne pourrait-on pas faire en sorte d’avertir tou·tes les collègues concerné·es* par ce service fait du décalage entre la signature de leur contrat et leur première paie ?

Nous avons bien compris que, pour le moment et malgré les préconisations de la Région Île-de-France, l’Université n’est pas capable de mettre en place un dispositif pour que la rémunération soit immédiate dès le premier mois - ce qui évidemment est préjudiciable pour les agent·es.

Ajoutons également que, pour beaucoup de collègues concerné·es, la signature de leur contrat s’est effectuée dans des conditions inacceptables : ils ont été convoqués pour signer sur le champ, sans possibilité de regarder plus avant le document.

L’Université Paris 1 pourrait-elle faire en sorte qu’il n’y ait plus de tels manquements, et que tout un chacun, sur cette question primordiale de la rémunération, perçoive les sommes dues en temps et en heure, sans erreurs ni oublis ?

Nous demandons à nouveau de s’efforcer à ce qu’aucun collègue n’ait de nouveau à connaître ces situations génératrices d’insécurité matérielle dont l’impact sur la santé physique et psychique des agent·es n’est plus à démontrer.

La CGT Paris 1

* Si vous êtes dans ce cas, n’hésitez pas à le signaler aux services DRH, et à nous contacter : CGT@univ-paris1.fr