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29/01/2024
Quel dialogue social à l’Université Paris 1 ? - 1ère partie -
C’est publiquement que nous avons décidé de porter une fois encore cette interrogation. En effet nous ne comprenons pas. Jugez plutôt.
En mai et juin dernier, deux groupes de travail de l’agenda social avaient pour objet un certain nombre de thématiques, et notamment la révision de la grille et l’élaboration d’une charte pour les contractuels.
La CGT a alors porté un certain nombre de principes et de revendications auprès de la Présidence : deux mails avec l’énoncé d’éléments précis, une présentation détaillée, toute une série d’éléments de comparaisons recueillis auprès d’autres universités, et l’annotation d’un projet de charte transmis par la gouvernance. En résumé nous avons été force de proposition sur cette question importante.
Et puis, parce qu’en effet les sujets sont nombreux, que les forces de l’université le sont moins – sans parler d’une désorganisation structurelle qui ne s’est pas améliorée durant ces 3 dernières années, ce sujet de charte des contractuels incluant les principes de rémunération et d’évolution de celle-ci a été remisée jusque fin novembre. Il nous a alors été dit que cela ferait l’objet du premier CSA de 2024 – prévu le 23 janvier. Nous avons insisté pour qu’un groupe de travail se tienne en amont, afin d’avoir les moyens de travailler sérieusement sur ce sujet aux ramifications et enjeux multiples.
Or que constatons-nous ?
– Une convocation transmise le 18/01/24 pour un groupe de travail le 31 janvier après-midi – pour lequel nous n’avons reçu à ce jour aucun document ! Une présentation prévue à la CCP ANT (Commission consultative des agents non titulaires) le lendemain 1er février.
– Pour une mise à l’ordre du jour lors du CSA le 6 février ? Si tel est le cas, cela signifie que l’on nous octroie une présentation, SANS AUCUNE POSSIBILITE réelle de faire entendre nos revendications, d’infléchir le texte, d’y apporter des améliorations de fond.
En effet, nous étions restés en juin sur beaucoup d’interrogations, de flou, et d’une approche très individualisée du volet rémunération notamment, pour un texte attendu et qui devrait s’appliquer dans les années à venir.
Voulons-nous réellement des recrutements à la tête du client ? Des critères opaques de reclassement ? Une grille de rémunération déconnectée des grilles de fonctionnaires ? Pas de garantie d’évolutions de salaire ? Pas d’assurance d’explications étayées données aux agents concernant les refus de réévaluation de salaire ? Une non prise en compte de la réalité salariale pour beaucoup de collègues, qui au vu des charges incompressibles auxquelles ils doivent faire face : logement, alimentation, énergie - encore une augmentation de l’électricité 1er février ! -... sont dans le rouge dès le 15 du mois !
Quelles possibilités réelles nous laisse-t-on pour débattre et convaincre que des amendements essentiels doivent être apportés ? Tout est-il déjà décidé et le dialogue social se réduit-il à une vaine mascarade ?
IL EST TEMPS QUE LA VOIX DES PERSONNELS SOIT ENTENDUE ET PRISE EN COMPTE, SUR LA BASE DE TRANSPARENCE ET DE JUSTICE SOCIALE !
OUI A UN VERITABLE DIALOGUE SOCIAL AU SEIN DES INSTANCES REPRESENTATIVES DES PERSONNELS !