14/05/2024

Il n’y a pas que le compte qui n’y est pas !

Chères et chers collègues,

En amont de notre prochaine communication sur les points concernant les personnels évoqués aux derniers CSA et CA, nous souhaitons vous alerter une nouvelle fois sur le fonctionnement de notre établissement.

La CGT a vocation à promouvoir des revendications professionnelles et d’obtenir ainsi des améliorations notables pour vos conditions de travail, votre rémunération, votre carrière etc. À Paris 1, nous sommes pourtant dans l’obligation de consacrer l’essentiel de notre temps syndical à débattre avec notre présidence pour tenter de résoudre des dysfonctionnements persistants, qui ont tendance à s’aggraver d’années en années.

 
Ces dysfonctionnements sont connus de toutes et tous, et il est possible d’y remédier. 

 
Sans prétendre à l’exhaustivité, nous constatons :

• Une méconnaissance de la direction de l’Université des missions et du travail accomplis par les agent.es, qu’il s’agisse des personnels Biatss ou Enseignant·es et Enseignant·es-Chercheur·euses

• Un cloisonnement des relations de travail

• Un repli sur soi de la direction de l’université, bien éloignée du quotidien et des conditions réelles de travail des personnels

• Un fonctionnement reposant essentiellement sur la quête « du collègue ressource », et non sur une organisation du travail efficiente, c’est à dire structurée, en capacité d’établir des procédures claires et transparentes pour toutes et tous, et d’assurer leur transmission

• Une vision centralisée de l’organisation du travail en totale contradiction avec notre structure multi-sites et une activité d’enseignement et de recherche pluridisciplinaire

• Des raisonnements hors-sols qui ne tiennent pas compte des difficultés rencontrées au travail et de la précarité d’un grand nombre d’agent·es
   

Les répercussions de ces multiples dysfonctionnements sont durement subies par l’ensemble de la communauté P1. Elles consistent pour l’essentiel en :

• Une incapacité pour les personnels de notre établissement à trouver leur place, à voir leur travail reconnu et valorisé

• Un mal-être ressenti par nos collègues, et par ricochet nos usager·es : les étudiant·es

• Une perte de sens au travail

• Une perte de savoir-faire en raison d’un fort turn-over, qui génère un sentiment d’abandon 

• Des situations de gestion toxique d’équipes observées à différents niveaux, qui entraînent une incapacité à faire communauté

• De grandes difficultés au quotidien pour accomplir nos missions de service public dans des conditions sinon sereines, du moins décentes...

En raison des multiples témoignages de collègues qui nous parviennent, nous sommes en mesure d’affirmer que ces dysfonctionnements et leurs maux sont endurés par de nombreuses et nombreux agent·es, quelles que soient leur fonction ou leur structure d’appartenance (services centraux, composantes, instituts, laboratoires, bibliothèques etc.). 

La CGT Paris 1 tire à nouveau la sonnette d’alarme, et réaffirme son engagement auprès des personnels de notre université.