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jeudi 17 octobre 2019

Site web CGT FERC Sup Sorbonne Université

Communiqué du 15 octobre 2019

Le point sur les primes (IFSE)

L’IFSE (Indemnité Fonction Sujétion et Expertise) est le nom sur la feuille de paie de la prime perçue par tous les BIATSS. Elle regroupe toute les anciennes primes qui avaient des barèmes précis.
Cette IFSE est constituée d’un socle lié au grade et très éventuellement des compléments notamment ceux liés à l’expertise/technicité et aux responsabilités (voir le 4 pages sur notre site).
A cela s’ajoute une garantie indemnitaire qui devrait assurer l’absence de perte sur les primes perçues en 2018 (prime de fin d’année pour les exP6, les reliquats d’août et de décembre pour les exP4, ...).
Cette garantie indemnitaire dans son calcul fait l’impasse de la prime ministérielle de décembre (100 euros pour les catégories C, 50 euros pour les catégories B). Elle n’est pas restituée aux agents.
Le niveau du socle des indemnités de Sorbonne Université est si bas que la majorité des exP4 de catégories B et A devraient bénéficier de la garantie indemnitaire ainsi que les ingénieurs d’études hors classe exP6.
Cette garantie ne sera perçue que si tu ne changes pas de fonction, de service, de faculté. Résultat de cette nouvelle politique indemnitaire, les indemnités ne seront pas les mêmes entre les exP4, les exP6 et les nouveaux arrivants pour une même fonction, pour un même grade !
Avec le peu d’information qui nous est donnée par la présidence (où es-tu dialogue social !) nous pouvons affirmer que :

  • Tous les personnels BIATSS percevant la garantie indemnitaire perdent en réalité 8 euros par mois s’ils sont de catégorie C, 4 euros en catégorie B.
  • Les compléments indemnitaires d’expertise dans le cadre de l’IFSE ne sont pas accordés aux agents exerçant dans les secrétariats pédagogiques et administratifs, ateliers, bibliothèques, sécurité incendie ...
  • L’expertise, mais aussi le dévouement sont niés aux agents qui ont permis d’inscrire les étudiants palliant aux bugs et autres défaillance du logiciel APOGEE.
    L’expertise doit être reconnue pour tous les agents. Nous revendiquons l’intégration des primes dans le traitement brut, la refonte des grilles des salaires de la fonction publique. En attendant, tenant compte du montant des indemnités dans les autres ministères, nous revendiquons une indemnité à 30% du salaire moyen du grade de l’agent.
  • Aucune information n’est donnée sur la répartition des compléments indemnitaires d’expertise ou de responsabilité. Les catégories A peuvent aussi s’attendre à des déceptions, les primes de fin d’années n’ayant pas été incluses dans le socle de l’IFSE pour les ingénieurs d’études et de recherche.
  • Certains agents de prévention exP6 ont leur indemnité divisée quasiment par deux. L’attribution de cette indemnité aux agents de prévention exP4 s’effectue en déshabillant ... car elle est à enveloppe constante.
  • La prime de 20 euros pour l’accueil est conditionnée à une formation particulière qui n’est pas prête. Alors que les collègues font l’accueil, ayant déjà suivi pour la plupart une formation.
  • Les agents de la sûreté du campus de Jussieu perdent leur indemnité annuelle de 400 euros, qui valorisait leur fonction alors qu’ils travaillent dehors quelles que soient les conditions climatiques.
  • La différence de salaires des contractuels va de 200 à 400 euros entre ceux qui sont recrutés par les facultés de médecine, de sciences, niveau U et Lettres sur un même grade.
  • Les contractuels percevront une indemnité en décembre. Elle n’était pas modulable pour les exP4 mais pouvait être inférieure de 400 euros par rapport à celle perçue par les exP6.
  • Nous revendiquons, vus les retards pour négocier une nouvelle grille de salaires des contractuels, une prime annuelle de 1 200 euros pour tous les contractuels de Sorbonne Université, quel que soit le type de contrat.

Temps de travail

  • Dans certains services, il est imposé 35 heures de travail hebdomadaire mais avec 47 jours de congés à moins de travailler un samedi sur deux comme pour les appariteurs de médecine ou de lettre. C’est contraire à la décision votée par le conseil administration et surtout aux propositions faites aux organisations syndicales. Seuls les agents qui le souhaitent peuvent conserver 35 heures mais avec 47 jours de congés. (nous revendiquons 35 heures de travail hebdomadaire pour 55 jours de congés.
  • Cet alignement se fait par le bas. Le but par exemple est de ne pas rémunérer les samedis travaillés (200 euros la journée) comme l’avaient obtenu après une belle grève les collègues des bibliothèques de l’UPMC ainsi que les appariteurs de Jussieu.
  • Pour les agents effectuant les 37h24 en 4,5 jours, prendre 1,5 jours de congés équivaut à décompter 2 jours alors que cela ne figure pas dans la délibération du conseil d’administration. L’université profite de « l’harmonisation » pour faire passer cette mesure particulièrement mesquine. C’est encore une perte des droits.
  • Dans beaucoup de laboratoires de sciences et de médecine, de nombreux agents se sont fait arnaquer de 18,5 jours de congés lors du passage à l’année civile.
  • Dans certaines sections de bibliothèques, les jours enfants malades sont proratisés au temps de travail. Alors que jusqu’ici c’est 12 jours par enfant (6 si le/la conjoint.e en bénéficie).

Ce qui n’est toujours pas réglé

  • Les contractuel.les réussissant le concours de fonctionnaire ne perçoivent plus la prime d’installation de 2040 euros depuis la rentrée 2017.
  • L’université refuse d’indemniser la journée de carence alors que la masse salariale perçue reste identique que tu sois en arrêt maladie ou pas.
  • De nombreux vacataires enseignants mais aussi les emplois étudiants ainsi que les heures complémentaires sont payés avec des mois de retard.
  • ·A l’INSPE (école de formation des enseignants), les enseignants doivent toujours se payer leur ordinateur portable, outils pourtant indispensable pour leur travail.