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dimanche 10 juillet 2011

Le CDI à l’Université de Savoie

En finir avec la précarité à l’Uds

A l’UDS, le recours aux personnels non titulaires, et le nombre de CDD n’a cessé d’augmenter d’année en année. Au point qu’aujourd’hui on peut estimer à plus de 30 % de l’effectif BIATSS le nombre d’agents contractuels. À quelques exceptions près, ces collègues exercent des fonctions qui correspondent à des besoins permanents de la Fonction Publique. À ce titre et conformément à l’article 3 du statut de la Fonction Publique qui précise que « tout emploi permanent doit être occupé par un fonctionnaire », ils ont vocation à être titularisés.

C’est dans ce contexte que nous n’avons eu de cesse d’exiger, en attente d’un plan de titularisation, un CDI pour tous les contractuels en poste depuis plus de 12 mois. Notre détermination et celle des personnels a payé puisque le CTP du 30 juin et le CA du 5 juillet 2011 ont validé la possibilité d’un CDI à partir de 12 mois au lieu de 6 ans, cette décision étant toutefois soumise à conditions budgétaires.

Pour autant le Président Gilbert Angénieux n’a pas tenu ses engagements et, arguant des difficultés financières, finalement ce seront 35 collègues ( + 3 ans d’ancienneté) qui seront cdisés en 2012.

Il va donc falloir poursuivre et amplifier la mobilisation !

Dans le même temps la présidence a tenté d’imposer, malgré l’avis contraire de tous les représentants syndicaux au CTP, la possibilité de recruter des enseignants en CDI, avec des conditions de travail très dégradées, en particulier parce que leur charge contractuelle d’enseignement aurait pu atteindre, sur la base d’un temps plein, jusqu’à 768 heures en présentiel !

Ces nouveaux contrats de travail, qui créaient un nouveau statut de sous-enseignants, corvéables et exploitables à merci, étaient scandaleux et introduisaient une brèche extrêmement dangereuse pour les statuts de tous les enseignants de notre université. Nous avons donc exigé que la présidence de l’Université de Savoie renonce à ce projet et qu’aucun enseignant ne puisse être contraint à un service supérieur au plafond statutaire actuel des 384 h.

Une large mobilisation s’en est suivie, au delà même des murs de notre établissement, Pour le respect du statut de tous les enseignants : non aux CDI à plus de 384 h. d’enseignement, la présidence a du renoncer à son projet devant le tollé provoqué par ce projet. Le CA du 5 juillet a validé les conditions de recrutements des enseignants contractuels, reste un litige à régler, celui du "suivi de stage".

A suivre ...