Ces derniers mois tous les prix s’envolent : le gaz a pris 60% en 2021. On le constate aussi tous les jours en faisant le plein, ou en remplissant le caddie : les fruits et légumes deviennent un produit de luxe ! Et des augmentations sont encore annoncées pour l’année à venir. Pendant ce temps-là, nos salaires sont bloqués. Le point d’indice, qui sert de base de calcul pour les fonctionnaires, est gelé depuis 2010. Et depuis 20 ans, on a perdu 20% de pouvoir d’achat !

Alors, pas étonnant que les fins de mois ressemblent de plus en plus à Mission Impossible… mais on n’a pas signé pour ce scénario !

D’autant que depuis 2 ans, ça n’est pas la crise pour tout le monde. Pendant que notre situation s’empire, l’argent coule à flot pour les patrons des grandes entreprises. Le CAC 40 a battu son record historique, les actionnaires d’Hermès, Société Générale ou encore Veolia ont sabré le champagne. Bernard Arnault, l’homme le plus riche de France, a vu sa fortune augmenter de 50 % en 2021.

Pour eux, l’état a su trouver les milliards d’aides et de subventions. Pour nous c’est toujours le même disque rayé : c’est la crise, les caisses sont vides… La destruction de notre système de santé public et notamment de l’hôpital se poursuit de façon obsessionnelle, malgré la situation sanitaire ; à l’UGA c’est plan d’austérité et compagnie.

Alors, ras-le-bol d’être les éternels sacrifiés ! Imposons le « Quoi qu’il en coûte » pour nos salaires !
Ce qu’il nous faut c’est au moins 500€ en plus, maintenant, en augmentant massivement le point d’indice et en refondant les grilles ! Et des salaires qui suivent la hausse des prix ensuite !