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mercredi 26 mars 2025

Université Grenoble Alpes (UGA)

Austérité budgétaire : dans la fonction publique, à l’UGA, mobilisons-nous !

Dans le cadre de l’appel intersyndical pour la journée de mobilisation du 27 mars, la CGT Université de Grenoble appelle les personnels UGA à la grève ce jour là.

L’austérité à tous les niveaux

  • Salaires bloqués : point d’indice gelé, grilles non renouvelées
  • Réduction de 10 % de la rémunération les 3 premiers mois du congé maladie ordinaire
  • Budget de l’enseignement supérieur et de la recherche en baisse de 1,5 milliards d’euros
  • À l’UGA : gels ou « différés » de postes et augmentation de la précarité. Ainsi, entre 2022 et 2023 (selon le rapport social unique 2023 de l’UGA) :
    • -3,8 % de postes titulaires Biatss (59 postes en moins)
    • Précarité en hausse : +12,5 % de postes contractuels
    • 25 postes d’enseignant·es-chercheurs·ses titulaires en moins (soit 4800h d’enseignement)
    • des conséquences pour les étudiant·es : moins d’heures dans les formations, baisse des capacités d’accueil, création de formations dérogatoires avec frais d’inscriptions élevés

Jeudi 27 mars : journée de grève et de mobilisation

12h30, amphi 4 PMF : réunion d’informations syndicales

Venez discuter de la situation, de nos revendications et des moyens d’actions !

Nos revendications

  • Au niveau national, un budget rectificatif pour l’ESR afin de garantir les campagnes d’emplois, les budgets de fonctionnement et d’investissement indispensables pour assurer la rentrée universitaire 2025 dans des conditions décentes ;
  • une augmentation immédiate du point d’indice de 27 % et son indexation sur le coût de la vie ;
  • l’égalité salariale entre les femmes et les hommes ;
  • la retraite à 60 ans après 37,5 années de cotisations et donc l’abrogation de la réforme des retraites ;
  • l’ouverture des postes de titulaires nécessaires pour assurer le service public de l’ESR ;
  • la défense de l’emploi statutaire par la titularisation des contractuel·les, et en attendant, l’alignement des rémunérations et conditions de travail des contractuel·les sur celles des titulaires ;
  • l’abandon de tout projet de type « key labs » au CNRS et dans les autres EPST (concentration des moyens humains et financiers sur une minorité de laboratoires).