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mardi 17 septembre 2019

Syndicat CGT Université de Grenoble

Top (1)50 - Shangaï, Shangaï, …

Alors que d’« excellents dirigeants disruptifs » se gargarisent de quelques bonnes places dans des classement internationaux aux méthodologies décriées, la dernière en date étant l’arrivée de l’UGA dans le top 150 des universités mondiales dans le classement de Shangaï 2019, ils abandonnent toute méthode scientifique en oubliant quelques classements internationaux défavorables.

En effet, au début de l‘été, le classement « QS World University ranking » enregistrait une chute constante de l‘UGA depuis la fusion, dans leur classement général, avec toutefois, il faut le reconnaître, une position plus favorable dans certains indicateurs thématiques.


Source : https://www.topuniversities.com/universities/universite-grenoble-alpes

Nous réaffirmons que l’objectif principal de l’université ne devrait pas consister à être « bien placé dans les classements internationaux ». En effet les politiques induites par ces classements, et par les critères utilisés pour les construire, sont pour une bonne part responsable des dégradations de nos conditions de travail (restructurations successives, usage abusif de la bibliométrie pour les chercheurs et enseignants-chercheurs, perte de sens du service public).

À cela s’ajoute une ultime question : si effectivement, comme certains l’affirment, ces classements ont un sens, alors nos dirigeants peuvent-ils s’accorder sur quel(s) critère(s) choisir ou non un classement ? Au vu des communications de l’UGA sur le sujet, il semble qu’un bon classement soit… un classement où l’UGA apparaît de manière favorable. Faut-il que l’UGA coule définitivement au fond des classements pour qu’on arrête de nous rebattre les oreilles avec ?