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Syndicat CGT Université de Grenoble
Mercredi 19 avril, l’AG étudiante a décidé d’occuper le bâtiment abritant la maison des sciences de l’Homme sur le campus universitaire. Dans le cadre de la mobilisation contre la réforme des retraites injuste et injustifiée, cette occupation intervient après plusieurs demandes auprès de la présidence de l’UGA de leur accorder un lieu dédié à la mobilisation afin de pouvoir se réunir et s’organiser.
Vendredi, le président de l’UGA a fait appel aux force de l’ordre afin de faire évacuer les étudiant·es alors qu’aucune atteinte aux biens ou aux personnes n’est à déplorer. Un dispositif impressionnant n’a pas manqué de choquer les étudiant·es et personnels, qu’ils.elles soient mobilisé.es contre la Loi Retraite ou non. Plusieurs étudiant.es et personnels, ont longuement expliqué au Président vendredi matin qu’elles et ils se sentaient choqué.es et en insécurité à l’université en présence de tant de cars de CRS.
Le 7 mars dernier, la police était déjà intervenue et n’avait pas hésité à faire usage de la violence sur les étudiant.es.
Depuis le début de la mobilisation, l’UGA a autorisé le passage des cours à distance en dehors de tout cadre légal, certaines composantes ont même fermé et reporté des cours, et plusieurs alertes sur le registre Santé, Sécurité au Travail attestent de différentes entraves à l’exercice du droit syndical. En effet, plusieurs dizaines de vigiles privés sont recrutés pour procéder à des contrôles d’identité des personnels et étudiant·es aux entrées de certains bâtiments et en refusent parfois même l’accès.
Le directeur général des services de l’UGA en personne n’hésite pas à user d’intimidation en prenant des photos des personnels et syndicalistes présent.es aux abords des lieux de blocages ou d’occupation des étudiant.es, sans aucune autorisation des personnes photographiées.
Attachée aux libertés académiques et universitaires et également aux libertés syndicales des étudiant·es et de tous les personnels de l’Université, quel que soit leur statut, la CGT Université de Grenoble dénonce cette intervention policière, en dépit de la franchise universitaire.
Nous soutenons la mobilisation de tous les personnels et étudiant·es et à l’instar de l’intersyndicale Isère nous soutenons également, les actions et grèves quotidiennes engagées et les initiatives intersyndicales de proximité qui seront décidées localement. Les militant.es de la CGT continueront de soutenir l’ensemble des personnels et étudiant.es mobilisé.es, y compris dans les moments de violence et d’intimidation, comme cela a été le cas vendredi.
Une présidence d’université qui a peur de ses étudiant.es et les réprime par l’utilisation des forces de l’ordre et de sociétés privées de vigiles est le signal inquiétant d’une université malade… Il est urgent que cela cesse !
La CGT Université de Grenoble