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Université Grenoble Alpes (UGA)
Le comité technique était précédé d’un CHSCT, sur la question du « plan de sobriété énergétique ».
Si nous pouvons être d’accord sur l’objectif global, au niveau de l’UGA, de réaliser des économies d’énergie (dans le contexte de lutte contre le réchauffement climatique), il n’est pas question pour nous que cela se traduise par des dégradations des conditions de travail : ces économies ne doivent pas se faire sur le dos des travailleurs·ses.
Nous avons défendu, en CHSCT puis en CT, le fait que ces économies ne se fassent pas par du passage à distance (enseignement à distance, télétravail), car cela dégrade les conditions de travail, reporte les économies réalisées sur les budgets personnels (chauffage, électricité), et d’un point de vue global est moins efficace en terme d’économie d’énergie que de travailler dans des lieux collectifs correctement entretenus et isolés.
En ce qui concerne le chauffage, des avancées ont lieu, par exemple au niveau du raccordement de plusieurs bâtiments au réseau de chauffage urbain. Mais beaucoup de bâtiments sont mal isolés, et la rénovation énergétique n’est pas à la hauteur des objectifs de réduction de consommation d’énergie. Il est question dans ce « plan de sobriété » de fixer la consigne de température à 19° : or, certains bâtiments à l’UGA sont déjà bien en-dessous y compris chauffage allumé. Nous avons proposé :
L’administration propose une fermeture de certains bâtiments pendant la période d’interruption pédagogique de février. Les modalités sont encore floues (congés sur la base du volontariat, télétravail, regroupement des personnels qui restent sur place dans un bâtiment chauffé, ou bien utilisation de chauffages d’appoint). N’hésitez pas à nous faire part de votre approbation/désapprobation ou de vos questionnements.
Dans ce « plan de sobriété », certaines activités énergivores pourraient être reportées (expériences utilisant d’importantes quantités d’énergie) : si c’est le cas, il est important pour nous que l’identification de ces activités soit faite de manière collective, notamment pour décider de ce qui est « urgent » ou non. Nous avons défendu le fait de porter une attention particulière aux personnels précaires (doctorant·es, contractuel·les sur projet, etc.).
Certaines ressources n’ont pas encore été identifiées au niveau de l’UGA mais devraient aussi être économisées : par exemple, l’eau industrielle prise dans la nappe phréatique.
L’évolution présentée concerne la Direction Stratégie Financière Recherche (DSFR), une des 4 directions de la DGD RIV (Direction Générale Déléguée à la Recherche, l’Innovation et la Valorisation).
Cette évolution consiste en la création d’un poste de directeur adjoint, qui sera occupé par l’actuel chef du service « Gestion des ressources contractuelles ».
Ce type d’évolution n’est pas nouveau : il s’agit de rendre plus « attractif » ce poste de chef de service, en clair permettre le versement d’une prime plus élevée.
Nous nous sommes abstenus sur cette évolution : la nouvelle organisation ne rencontre aucune opposition de la part des agents, mais reste dans un cadre managériale et une gestion RH par les primes que nous continuons de critiquer.
Vote sur ce texte :
Nous devions nous prononcer sur des dérogations aux périodes de fermeture de l’établissement, demandées par 3 composantes :
Nous avons voté contre ce texte du fait :
Vote sur ce texte :
La répétition étant la base de la pédagogie, nous avons réitéré notre opposition ferme au vote électronique.
Nous avons rappelé nos arguments : http://cgt.fercsup.net/syndicats/auvergne-rhone-alpes/universite-de-grenoble/article/vote-electronique-pourquoi-la-cgt-fercsup-s-y-oppose
Nous avons insisté sur :
Vote sur ce texte :